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Par JLuc Fontaine le 21 Mai 2020 à 17:54
Suite du programme de remise en "jambes", aujourd'hui c'est le tour du plan des Vaches si mal nommé ( plan des masco en réalité...mais bon....) en tournant autour des superbes Dents de Roque Forcade.
La journée s'annonce belle, en fait il fera très chaud avant que l'orage de fin de journée n'éclate.
Parking au col de l'Espigoulier, nous n'avons pas le temps de dégainer l'APN et un rapace nous passe au-dessus de la tête avant d'aller chercher sa proie sur le sommet de Colline Blanche.
nous faisons ce tour dans le sens anti horaire, donc nous prenons tout de suite le facile et agréable sentier des Aurens qui va nous nous emmener au col de Cros
les abords de ce sentier sont bien fleuris, les genêts embaument l'air
des salsifis sont en fleurs, formant une belle étoile aux fines branches
Nous savons où trouver les quelques rares Nigelles de Damas
et les fleurs d'ail sauvage
tout au bout, le bau de Bertagne domine le vallon du Chemin de Fer et le vallon de Baussigou
au col de Cros, un alisier prête une de ses fleurs pour l'accouplement de deux amoureux.
en filant sur le plan des Masco, nous cherchons les champs d'asphodèles, hélas cette année, s'il y en a beaucoup, peu ont donné des fleurs.
Rapide arrêt devant le gouffre des Masco, non cette fois-ci je n'y descends pas !
le soleil tape fort nous continuons vers le sommet du plan, le sentier est bien visible
petit aperçu du sommet et devant, les Dents de Roque Forcade
Nous y voilà, cote 900, en dessous de nous, les fameuses Dents de Roque Forcade et tout en bas, le col de l'Espigoulier et bien plus loin...la mer.
Il est presque l'heure de la pause du médio, nous cherchons un endroit sympa, abrité du petit vent qui arrive de l'est.
les pieds au bord du vide, nous sommes bien
Pour le retour nous allons descendre au bas de la falaise par un passage qui est maintenant bien connu des randonneurs, les nuages arrivent, pas encore menaçants.
un joli pied d'Anthyllides
les trois dents s'alignent devant nous, nous y passerons au pied sur le sentier étroit qui les longe.
avant de descendre, je cueille un petit bouquet de thym
les cheveux d'Anges flottent au gré du vent (Stipe penné )
un bouquet serré de Genêt Corsica abrite quelques Hélianthèmes blancs
ici une Phalangère à fleurs de lys n'est pas encore complètement ouverte.
et c'est l'engagement dans le couloir
un après l'autre comme toujours pour se parer des éventuelles chutes de pierres
et faire LA photo !
puis avec l'aide de la yeuse, nous arrivons en bas
à la descente, la chaîne mise en place n'est ni utile ni sécurisante.
le sentier contourne la falaise et se dirige au pied des Dents
un beau parterre d'Hélianthèmes
des Sceaux de Salomon, famille du muguet
un ou deux ressauts
à chacun sa méthode
la sente file maintenant facilement juste sous le Doigt de Salomon, le première des Dents
en bas la route de la Coutronne et le parking où est la voiture, petite descente bien pentue
du Lin blanc
et du bleu
le Doigt de Salomon est maintenant là-haut et derrière nous, fin de courte mais sympathique rando.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
7 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 14 Mai 2020 à 21:41
Première rando depuis le déconfinement partiel, direction le superbe plateau du Siou Blanc malgré un ciel couvert et un beau risque de pluie, voire d'orage.
Devant le chêne de Mistral, la voiture est garée et nous filons sur la piste forestière
cistes en fleurs
et asphodèles donnent de belles couleurs,
les asphodèles sont très nombreuses mais, très peu sont en fleurs et ne le seront plus.
nous quittons la piste pour prendre le sentier discret qui devrait nous emmener vers le puits de Junca puis rejoindre le col des Bidoufles...devrait seulement car depuis un moment nous entendons le bruit des tronçonneuses des bûcherons et nous nous en approchons sérieusement.
en effet, le sentier peu jalonné se trouve anéanti par la coupe forestière (on coupe beaucoup depuis quelques mois dans le Siou Blanc). Je n'ai pas la trace sur le GPS (une erreur de manip...loi de Murphy pour les connaisseurs !) du coup, impossible de retrouver le sentier, nous pensons qu'il faudrait suivre la limite droite de la coupe, mais les branchages nous empêchent d'aller plus loin et de toutes façons se serait hasardeux. Conclusion, demi-tour et retour sur la piste.
joli bouquet de Phalangères à fleurs de lys.
la piste puis un sentier de traverse nous emmènent à la Citerne Neuve
puis par une sente que nous connaissons bien maintenant nous arrivons au point repère de roches en mille-feuilles
et à la belle Marquise, roche appelée "le Cou de la Marquise", vu l'élégance du port de Tête !
avec inévitable photo souvenirs
un autre sentier en forêt nous entraîne rapidement sur le grand lapiaz où nous ferons notre halte. le soleil peine à traverser les nuages qui filent, poussés par le vent d'est.
de notre promontoire nous apercevons la plaie faite dans la forêt par la coupe forestière où nous étions il y a peu, une coupe parmi d'autres.
Une petite erreur de sentier pour revenir aux alentours de Citerne Neuve, nous fait passer, sans regret,
devant ce que nous avons appelé, lors de notre première découverte et par analogie, le "Cou du Marquis", vu que cette roche est nettement moins fine.
un peu de tout-terrain nous fait revenir sur la sentier principal
et prendre la sente tout aussi discrète qui nous dirige vers une autre roche remarquable, nous passons devant les vestiges d'une cabane de charbonniers
une peu de crapahut en grimpette
nous passons par "La Porte"
et nous voilà à cette belle arche plate que les E.T. viennent de nommer "l'Hippopotame", un petit écriteau récent l'indique. Nous la connaissons depuis un certain temps et le nommions simplement, "Arche Plate", mais bon pourquoi pas Hippopotame, puisque, pas très loin, il y a un éléphant de pierre !
une jolie cabane de charbonniers avec toiture végétalisée ! le lieu est de toute évidence une charbonnière, les indices sont flagrants.
la suite du sentier nous ramène sur la piste du Centre, que nous suivons jusqu'à Bouche Ouinte
Mélisse un peu égarée dans les jeunes feuilles de chêne
au sortir de Bouche Ouinte, le Papé pose ses fesses sur l'Assèti ! un beau siège en belles pierres plates, au pied d'un chêne, comme il se doit.
retour au chêne de Mistral et fin de rando, sans une goutte de pluie, mais ça arrive !
les premières gouttes tombent sur le pare brise de la voiture alors que nous n'avons pas encore démarré.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
9 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 14 Avril 2020 à 10:35
Une redite des cette magnifique via ferrata, c'était il y a presque cinq ans déjà...pourrons-nous y revenir avant d'être trop vieux ?
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La via ferrata du défilé des Etroits (qui porte bien son nom ) est située dans le Devoluy entre les deux communes de Giers et de st Etienne en Devoluy.
Le cheminement se fera dans les gorges de la Souloise, du Rif et ensuite de nouveau dans la Souloise.
A noter que beaucoup de sites donnant des infos sur cette via ne sont plus à jour.
Quelques modifs récentes:
-suppression de la voie super Vertigo
-ajout d'une échelle en accès "difficile"
-ajout d'une poutre en fin de parcours Vertigo
Ceci bien sûr concerne le parcours complet de la voie.
Un seul circuit mais avec des variantes en entrée et en sortie.
entrée facile ou plus difficile, sortie échappatoire à la fin de la traversée des Beaumes ou totalité du parcours des étroits dit "Vertigo" plus aérien et demandant un bel effort sur les bras.
Les 2 départs se font du pont de Giers, large parking avec même toilettes sèches (et propres ! ) et panneaux explicatifs.
Il est évident que la crainte du vertige est à exclure sur la totalité du parcours.
recommandations d'usages et obligatoires
- port du casque d'escalade, bien ajusté et de la bonne taille
-baudrier
-longe en Y spéciale via ferrata avec absorbeur d'énergie
-une dégaine pour pouvoir se "vacher" en cas de fatigue
de bonnes chaussures adaptées, (en ce qui nous concerne des Merrell semi hautes ou basses avec un excellent grip et souples juste ce qu'il faut ) de simples baskets risquent d'offrir en prime de belles frayeurs sur les barreaux usés.
Un petit apprentissage sur la façon de progresser n'est pas inutile pour les débutants, même pour les "gros bras".
Dès que nous sommes équipés, la Gazelle file et sans hésiter choisi le parcours d'accès "difficile", elle tient la grande forme, on dirait.
une belle échelle de rondins de bois est suivie d'une longue et verticale échelle métallique,
une fois en bas, nous longeons la paroi puis continuons à descendre dans les gorges de la Souloise
une passerelle nous amène sur l'autre rive, à la jonction avec l'arrivée de l'accès "facile".
la traversée des Beaumes ne présente pas de difficulté majeure, mais tout de même quelques passages verticaux demandant du souffle avec quelquefois un léger dévers
une arrivée en beau dévers nous amène sur une plate forme pour passer les grottes, la seconde demande de ramper un peu
puis un long couloir très étroit, vraiment étroit, gros ventre (je passe juste ! rire) et gros sac à dos à proscrire.
Quelque cheminements faciles puis c'est le choix, sortie rapide par l'échappatoire ou suite du parcours un peu plus musclé, un peu plus aérien, nettement plus sportif dans les gorges du Rif puis de nouveau de la Souloise
parfois les parois ne sont éloignées que de guère plus d'un mètre
les barreaux pour les pieds deviennent rares, il faut assurer la prise sur les entailles de la roche
le pont de singe , spectaculaire avec le torrent en dessous
puis encore de la paroi sans trop de barreaux métalliques, de bonnes chaussures seront appréciées
Un autre passerelle moins branlante que la première
puis on se colle encore à la paroi
ce n'est pas large et en léger dévers !
Un passage en équilibre sur une poutre permet de rejoindre la bonne rive
et demande encore un effort de grimpe verticale avant d'arriver sur une petite vire puis sur la route.
Retour au parking de départ en revenant par la route en une dizaine de minutes
un clip vidéo de 4mn10 pour résumer 2h17 de parcours
un clic en bas à droite sur le rectangle pour passer en plein écran
Très belle via ferrata, sportive juste ce qu'il faut, offrant de beaux points de vues à ceux qui y viennent aussi pour le décor.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
11 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 2 Avril 2020 à 17:33
Ce jour, envie de prendre l'air, juste une petite virée derrière la maison dans le hameau des Escourtines.
Vestiges d'un hameau ancien, en plein cœur du vallon des Escourtines, dégagé des ronces et de la salsepareille par les amis randonneurs-baliseurs du GIA GCSB...adessias Louis !
Une balade dans les clous de la réglementation en vigueur, dans un rayon inférieur à 1 km de la maison et pour une durée inférieure à une heure.
Avantage d'habiter au pied des collines, le hameau est à peine plus loin que la sortie de mon jardin.
*****
Sortie de l'étroit vallon, et débouché sur ce que nous appelons ici, "le plateau" qui est certainement ce qui reste de la partie "agricole" du hameau, une zone plate bien dégagée, les différents niveaux étant séparés par des restanques. Le plateau est ensoleillé, et surtout, complètement abrité des vents, les "vieux" savaient choisir l'emplacement de leurs logis...
en haut, les crêtes du balcon des Escourtines
le sentier balisé jaune nous emmène directement vers les ruines, un grand chêne que je connais depuis plus de 35 ans trône au milieu de la plus grande ruine.
l'habitation devait être assez grande
une autre, un peu plus haut, il n'en reste qu'un coin de mur et des pierres éboulées
beaucoup de fragments de tuiles
Tuiles fabriquées à la main, avec l'argile "que l'on a" les teintes varient du rouge brique au blanc cassé, mais toujours, les traces des doigts qui les ont façonnées apparaissent sur le dessus.
Et ce sont probablement les traces des doigts des femmes qui les ont moulées sur leur cuisse, comme ça se faisait souvent pour les constructions chez les pauvres.
L'intérieur de la tuile montre, avec un peu d'observation, l'empreinte de la peau...mais oui !
ici et là quelques menus vestiges cassés de poteries domestiques, tians, pots à eau, autres ?
un peu à l'écart, le puits à sec, mais je l'ai vu bien souvent en eau, il n'y a pas si longtemps. ici dans le quartier on l'appelle, "la source" car lorsqu'il déborde, il coule en fine rigole et débouche plus bas sur le plateau.
Il y a quelques années un voisin y avait aménagé des abreuvoirs pour la sauvagine, ils sont encore visibles.
Quelques fleurs sauvages, iris jaunes et violets
Le ciel se couvre de gros nuages gris, qui auront disparu dès rentré à la maison, allez zou, la pause est finie, j'ai mangé mon bout de fromage et ma mandarine, bu un coup de planteur, la sortie se termine, je rentre !
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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