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Jour de l'an au sommet de la Sainte Victoire
C'est une habitude que nous avons, le premier de l'an se passe, quand le temps le permet (et quand il ne le permet pas...aussi, mais c'est moins bien ) d'aller en rando prendre l'air de ce premier jour de l'année.
Ce premier de l'an 2020, c'est encore une fois, sur le sommet du massif de la Sainte Victoire, au Pic des Mouches.
Habitude que nous avons, mais qui semble avoir fait des adeptes, car si en arrivant au sommet nous étions quasiment seuls, dans les minutes suivantes, il y avait foule. Lorsque, en début d'après-midi nous en sommes repartis, d'autres montaient encore !
Nous avons, pour cette fois-ci, opté pour la facilité, départ du parking de la Sinne-Puits d'Auzon, et, par la piste nous rejoignons l'oratoire de Malivert qui surplombe Puyloubier.
La température avoisine zéro degré quand nous partons, d'ailleurs sur la route venant de Vauvenargues au col de Portes, il y avait quelques minces plaques de verglas bien piégeuses dans les virages situés à l'ombre.
Sur la piste, première rencontre de la journée avec deux ânes de Provence, gris clair, magnifiques, qui se réchauffent au soleil
plus haut, la piste passe définitivement au soleil, la température remonte un peu, nous pouvons "tomber" une veste
Arrivés sur l'arête orientale du massif, nous quittons la piste pour un large sentier, ancienne piste largement défoncée, qui file vers l'ouest puis le sud, direction l'oratoire de Malivert, au loin, les cimes enneigées...
traversée d'une petite forêt de yeuses aux troncs torturés
Un chêne vert (yeuse) dendrotelme, le creux formé par les différents troncs qui se séparent de la souche, forme une cuvette remplie d'eau peu oxygénée, riche en matières organiques favorable au développement de micro-organismes et insectes.
arrivée à l'oratoire de Malivert, changement de direction, nous quittons le large sentier pour suivre désormais, le GR 9 Jura-Méditerranée, plein ouest.
Du temps où les transhumances "à pied" de troupeaux n'étaient pas faites pour amuser le public, cet oratoire était un croisement important de transhumances, ici les bayles (le bayle est le chef-berger) de la plaine laissaient les troupeaux aux bayles des Alpes qui les prenaient en charge, chacun sa route, chacun ses itinéraires plus ou moins secrets...
Sur cette portion de GR il n'y a pas que des yeuses, il y a un célèbre cailloutier, cet arbuste garni de cailloux, et qu'il faut recharger de temps en temps, celui-ci est bien connu des randonneurs qui marchent avec les yeux ouverts, sans se soucier du chrono.
le revoilà bien garni.
dans une trouée de végétation, le regard se porte vers la vallée de l'Arc dans une petite brume, et plus loin, derrière la barre du Mont Aurélien, vers la vallée de l'Huveaune, dans la grisaille, le massif de la Sainte Baume émergeant du coton gris-bleu
au sortir de la forêt de yeuses, le sentier contourne le Bau Nègre et passe à proximité du Garagaï de Cagoloup, l'autre grand gouffre du massif
puis le sentier file vers la sommet, le Pic des Mouches, rejoignant le sentier qui vient du col de Portes
Il n'y a encore personne, ça ne va pas durer
Nous prenons place dans un creux, face au sud et au soleil, à l'abri du petit vent qui est récurrent à proximité du sommet
vers l'ouest, le Bau de l'Aigle, suivi du second sommet, le Bau des Vespres
les parapentistes attendent le filet d'air qui monte le long de la falaise et s'envolent en passant au-dessus de la barre rocheuse de la Torque
Nous revenons au parking par le même chemin, sur la piste nous rencontrons un autre duo d'ânes de Provence, à la robe gris foncé cette fois.
et qui vont nous suivre un petit bout de trajet.
retour au parking, vers le bas, la piste est toujours à l'ombre et gelée.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
2LORIDONJeudi 2 Janvier 2020 à 18:01Bravo c'est beau cette communion du premier jour de l'année avec la nature
J'aimerai bien faire autant mais pour moi c'est fini depuis deux ans et surtout cette année. Pourtant la ballade en forêt de Janas, toujours la même c'est ce qui me reste avec mon brave Payo. Lui toujours aussi fou de joie quand il me voit mettre mes chaussures.
L’essentiel c'est que ça dure parce que je ne vois pas m'en passer
Aussi les vœux que je vous adresse sont ceux qui vous promettent de continuer à faire de si belles randos
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Jeudi 2 Janvier 2020 à 18:07
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3Danielle/Marsu83Vendredi 3 Janvier 2020 à 11:32nous prenons la plume ce jour pour vous adresser nos très sincères et bons voeux pour cette nouvelle année 2020 ! Merci pour toutes les randos que vous nous faites partager: dans certaines nous nous retrouvons, pour d'autres nous nous inspirons pour nos futures; en tout cas ce sont des mines d'informations (cette fois ci nous découvrons le cailloutier !). Pour nous aussi, tradition est de faire le 1er janvier en colline. Cette année nous étions à Colle de Fède et contrairement à vous Siou Blanc était d'un calme magique: un moment de bonheur avec tagliatelles au saumon, bourgogne alligoté et chocolats. Je précise que d'habitude nous n'emmenons que de l'eau en rando !! Allez, encore plein de très belles randos pour 2020 et qui sait? peut-être nos chemins se croiseront-ils cette année ?
Danielle et Patrice
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Vendredi 3 Janvier 2020 à 11:57
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4Laret-DelattreVendredi 3 Janvier 2020 à 12:09Une très bonne année 2020 aussi de cet endroit splendide....Nous, c'est de Belgique !!! En juillet 2020 , la Sainte Baume.....
Une très bonne année 2020 à vous 2 avec une excellente santé sans quoi rien de nos passions est possible !
Amicalement.
Gilbert alias gibirando.
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Je vois qu'hier, 1er Janvier, vous n'avez pas changé vos habitudes et fait encore une belle rando ! Alors mes voeux pour 2020 : de belles galopades encore dans notre beau Sud !!! Et plein de bisous.
des bises, amie.