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L'eau des collines
Après ces quelques jours de fortes pluies qui ont fait tant de dégâts et de malheureux un peu partout, dimanche après-midi, la météo prévoyait une accalmie.
Le massif de Garlaban est lui, en fête quand il pleut fort, c'est si rare qu'il y ait de l'eau en abondance dans les collines de Pagnol.
Au départ du centre équestre d'Allauch, nous filons vers le col de Cante Perdrix, dans le ravin du Duché, la vue s'ouvre sur les gros nuages qui recouvrent encore la rade de Marseille et les calanques
en remontant la piste, regard sur Grande Tête rouge qui sort la tête des nuages
tandis qu'à l'opposé, le Taoumé est encore dans les masses d'eau en suspension...qui ne demandent qu'à tomber !
Nous passons le pas de Menoun, ( lou menoun...c'est le bouc châtré qui guidait les troupeaux, du temps où les bergers peuplaient nos collines ) puis au pas des Bartavelles, nous apercevons, en bas dans le vallon des Escaoupres, la cascade qui rugit.
Nous descendons vers la source du Chien, par la sente, fort glissante du fait de la boue
avec un petit aller et retour à la grotte de l'Etoile, où, normalement il devrait y avoir de l'eau qui s'écoule.
En effet, un beau ruisseau temporaire sort des entrailles de la terre, comme souvent après un gros orage qui aura bien remplit la nappe souterraine
approche délicate sur les étroits rochers hyper glissants
du fond de la grotte monte le bruit rageur de l'eau qui s'étrangle dans le goulet, ayant visité cette grotte par temps sec, le dernier boyau, tout au fond, ne mesure guère plus de 25 cm de diamètre, à sa sortie, ça doit bien gicler !
eau qui se fracasse dans le ravin en dessous et va rejoindre l'Escaoupres juste après la cascade
à la hauteur de la source du Chien l'Escaoupres est bien en eau, la petite resclave bordée de cannes, est submergée
la surverse de la source du Chien déborde à son tour
l'Escaoupres, au fil des siècles et des siècles, a creusé la roche en une fine tranchée, et de jolies cuvettes
nous descendons par le cours d'eau en direction de la cascade, mais il faut faire un détour pour arriver à sa chute
ce n'est pas tous les jours que la cascade est autant en eau, le bruit est d'ailleurs important
en haut, au-dessus, la grotte de l'Etoile déverse son eau dans le ravin
nous suivons encore le lit du ruisseau, jusqu'à croiser le sentier balisé bleu, lui aussi submergé
puis, nous quittons le ruisseau, impraticable sur cette zone pour aller prendre le sentier qui croise l'Escaoupres au Pas du Bœuf
où il ne faut pas hésiter à mettre un pied dans l'eau pour traverser et prendre le sentier qui remonte en face
l'Escaoupres continue sa course dans le vallon, avec ici, encore de jolies cascades et grandes cuvettes, inaccessibles quand le ruisseau est en eau
au Pas du Bœuf, nous laissons sur la gauche le ravin des Escaoupres et nous remontons le sentier qui rejoint la piste qui monte au pied de Tête Rouge, où nous revenons au point de départ par le col de Cante Perdrix,
Fin de balade.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
Je vois que vous avez fait trempette ! Belle rando en effet ... Et moi aussi je pense aux sinistrés du Var qui ont été particulièrement touchés par les intempéries cette année. Allez bisous, bisous;
3Laret-DelattreMardi 26 Novembre 2019 à 12:19
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C'est rare mais c'est beau quand il y a toute cette eau qui coule
Ici impossible d'aller en forêt par un arrêté préfectoral à cause des arbres qui sont tomés et des branches qui se cassent
Oui Gérard, le Garlaban en eaux c'est rare et ça ne dure pas.
"Une source, ça se dit pas" qu'il disait le papé !
amitiés