La Citadelle :  oppidum datant de -1000 av JC.

Un site médieval, environ XIIème siècle.

Un domaine ayant appartenu aux Templiers XIII ème siècle.

Un observatoire astronomique associatif d'Aix en Provence du XXème siècle.

Une balade à travers les Ages s'il en est.

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La voiture est garée au col de Porte, au pied de la Sainte Victoire et c'est parti pour une jolie balade

 Rapidement c'est l'arrivée sur le site médiéval et les vestiges de la chapelle que l'on reconnaît bien. 

Abside parfaitement orientée à l'est, en en "cul de four" l'ensemble est simple rustique mais je ne serais pas étonné qu'en y faisant quelques mesures, on y retrouve les proportions longueur et largeur selon le nombre d'Or. Construction selon le schéma de la croix Latine. le Transept n'existe pas, bien entendu, mais il est marqué ce qui est étonnant, tout comme le Jubé.

 le détail du Choeur 

 un peu plus loin, une autre ruine... 

le cheminement nous entraîne maintenant un peu plus haut, sur l'éminence qui surplombe le vallon de la Cause. De loin et en vue d'ensemble, les vestiges de l'oppidum sont bien visibles 

 de près, dans le détail, ce n'est plus qu'un champ de cailloux, comme presque toujours avec les oppida qui ont été, pendant des siècles, une source d'approvisionnement en pierres pour construire les maisons.

Il y a 3000 ans et plus, des hommes surveillaient la vallée depuis cet endroit.

le sentier passe ensuite dans la végétation, nous sommes sortis de l'enceinte de l'oppidum et filons, par un jeu subtil de sentes discrètes et de pistes parallèles, jusqu'au domaine de Lambruisse

 ici, les jeunes pousses d'asphodèles sont nombreuses.

Dans l'Antiquité, l'asphodèle, appelé encore aujourd'hui poireau du diable, était souvent utilisé pour fleurir la tombe des morts, d'où la légende du Pré de l'Asphodèle, lieu des Enfers dans la mythologie grecque. La jeune pousse était souvent utilisée par les masco (sorcières en Provence) pour confectionner des philtres qui se voulaient diaboliques .

 le sentier descend en forte pente dans le vallon de Lambruisse appartenant désormais au Département.

 le puits, fermé par grille, au bord de la piste 

le domaine apparaît, vastes étendues qui étaient cultivées, et quelques vestiges des habitations et fermes Templières.  

ici, datant du XIX ème siècle, une grande ferme, probablement une magnanerie, appartenant au Département qui devait en faire une ferme pédagogique...projet resté stérile. Remarquons les vénérables muriers souvenirs de l'élevage des vers à soie de la ferme. (murée pour ne pas être squattée.)

 de nombreux bâtiments du domaine Templier portent la croix (moderne et en ferraille) de consolidation des murs pour éviter que l'édifice ne s'ouvre et s'écroule.

 un chêne vert qui s'est enfuit de l'emprise du lierre, remarquable !

 arrivée aux principaux vestiges restaurés, tout d'abord la chapelle Templière, le toit et les renforts ne sont pas d'époque, bien entendu

L'autel de pierre comme il se doit dans les chapelles de l'Ordre du Temple 

 d'autres vestiges...où le lierre tient les murs.

 un abri restauré, pour accueillir les randonneurs, qui ne se gênent pas de laisser quelques saletés et déchets.

le vieil amandier, en fleurs où les butineurs font leur travail. 

A part le vacarme d'un hélico qui vient faire du rase motte, au risque de s'écraser, le c.. ! l'endroit est paisible.

 bel orchis 

 Nous repartons, direction l'observatoire de la Sinne, par la piste.

 puis par une sente qui remonte vars le col de Porte, nous revenons au point de départ.

 joli crocus qui annonce le printemps

en face de nous, de l'autre côté du col, le massif de Sainte Victoire et le pic des Mouches.

Fin d'agréable balade. 

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