De retour dans nos collines, celles de mon quartier, c'est aujourd'hui un grand tour sur les trois sommets emblématiques le Mont Lantin, le mont Carpiagne, le mont Saint-Cyr. Au départ des vestiges du four à chaux de la Barasse, nous filons tout d'abord dans le vallon éponyme. 

le fond du vallon est froid et humide, les petites crêtes qui nous surplombent commencent à voir le soleil, mais de la brume arrive 

nous prenons le vallon de Luinant, puis bien avant les ruines du Jas Henri, nous le quittons pour une sente bien marquée au début, ensuite... 

regard vers l'arrière en grimpant, le vallon de Luinant est investi par la brume qui descend depuis les sommets.

J'ai la chance d'avoir la vision, certes fugitive, de deux chevreuils qui nous observent depuis les hauteurs, quand nos regards se croisent, ils s'enfuient.

le sentier large devient plus étroit, modérément pentu il devient bien plus raide, les contreforts du Lantin apparaissent à notre gauche

maintenant il faut suivre une vague ligne de cairns, il y a quelques années, je montais ici tout droit, "à l'arrache"...mais j'étais plus jeune... 

 nous voilà arrivés sur le sentier de la ligne de crête, le Lantin à notre gauche, nous le laissons, nous y étions il y a peu, nous lui tournons le dos 

et filons vers le mont Carpiagne, le plus haut des trois sommets, mais pas le plus beau, sauf pour les points de vues. Passons le col de Boucar (au bouquet d'arbustes )  et grimpette longue mais facile.

le mistral venant du nord-ouest nous prend sur le côté,  il fait froid.

vers le sud-ouest, la vue d'ordinaire sur l'archipel de Riou est dans le coton (le sommet à gauche étant le mont Puget)

de même qu'au sud-est où, seul, le plus haut point des falaises de Soubeyranes sort la tête des nuages bas. On se croirait en haute montagne, nous ne sommes qu'aux environs de 550 m d'altitude 

sur les sommets, pas de brume, le ciel est bien dégagé, ça souffle fort. 

et voilà le sommet du Mont Carpiagne, avec son pylône écroulé depuis des lustres.

 et une superbe vue arrière sur la vallée de l'Huveaune sous la brume basse

 la muraille de Chine, ce sera pour une autre fois, direction la descente vers le col Sabatier

 descente délicate, limite pénible tant le sentier est  dégradé

de plus complètement à l'ombre, alors qu'en face c'est plein soleil

descente pénible, de quoi préférer la montée ! 

au col Sabatier nous laissons de côté le sentier qui descend vers le col de Baralui, et prenons la belle sente ensoleillée qui grimpe raide vers le mont Saint-Cyr 

 Marseille sud sous la brume crasse, la mer est invisible 

 belle grimpette assez agréable, complètement ensoleillée et abritée du vent

c'est au pied de ce champignon que nous allons faire notre pause, décision immédiate et commune sans se concerter ! 

 adossé au rocher, au soleil sans le vent...quoi de mieux ? 

 Il faut bien en repartir, hélas, direction le sommet tout proche, venté. 

Son énorme cairn, un mont-joie, abrite une petite boîte en fer contenant un livre d'or. Y mettre un petit mot pour nous souhaiter à toutes et tous, une année 2021 qui ne ressemble en rien à 2020.

 La rade de Marseille embrumée

 Nous filons en pente douce sur la crête direction le col de la Vigie, cheminement agréable, sur notre gauche, au fond du vallon, un aigle remonte le long de la pente en rase-motte.

Méga coup de zoom sur la "Bonne Mère" peinant à sortir de la brume 

 les ruines de la fameuse Vigie, ici nous prenons une sente étroite, peu visible qui dégringole en direction du vallon des Eaux Vives

 où nous arrivons à la source quelques minutes plus tard

 descente du vallon par le sentier et parfois par le lit du ruisseau pas complètement à sec, glissades assurées sur les dalles recouvertes d'une belle couche de vase grasse.

 retour dans la vallon de la Barasse, nous passons devant les vestiges de la mine avec sa trémie de chargement des charrettes.

 Fin de belle rando sur les hauteurs est-marseillaises.

Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

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