-
St Guilhem le Désert, Notre Dame du Lieu Plaisant
Il s'agit d'une autre rando classique au départ de St Guilhem, la chapelle Notre Dame de Belle Grâce du Lieu Plaisant.
Le départ de la balade se fait du même endroit, du bord de la route, un bon kilomètre avant le village, pour les mêmes raisons de parking-racket.
Après avoir remonté le GR le long de l'Hérault nous filons vers la place de la Liberté, au cœur du village.
nous prenons la direction de la rue du Bout du Monde
mais avant d'arriver au pont submersible du Verdus, nous filons vers la grande montée caladée qui part sur la droite.
rapidement nous sortons du village par son ancienne porte prolongée de part et d'autre par les remparts de la ville
la sente caladée, elle aussi au pas de la mule, montre bien que ces chemins étaient les vraies voies de communication au départ du village
très vite, Saint Guilhem-le-Désert est tout en bas, au pied de l'immense falaise qui est surmontée du château du Géant
sur le piton rocheux, les vestiges du château du Géant
Nous suivons le balisage qui doit nous emmener à la chapelle Notre Dame de Belle Grâce, où, paraît-il, un ermite y vit encore.
les fleurs de printemps sortent timidement le bout de leurs pétales, bien en avance.
La forêt des étranges pins de Salzman va nous servir de décor pendant une bonne partie du parcours
la sente toujours caladée devient un peu moins agréable, la grimpette continue
puis nous voilà arrivés à la hauteur de la chapelle et de l'ermitage, une grande clairière pouvant recevoir les promeneurs met à disposition, bancs et tables, toutefois un écriteau indique que ce lieu est un lieu de recueillement et que le silence s'impose.
Notre Dame de Belle Grâce ou du Lieu Plaisant
Fondée en 1395 par un laïque Jean d’Albe sur autorisation du pape Benoit XII d’Avignon la chapelle fut placée sous la dépendance de l’abbé du monastère de Saint Guilhem. De cette fondation il demeure l'église de 6m60 de longueur sur 2m55 de largeur, sanctuaire ogival avec un petit clocher doté d’une petite cloche qui lui a été volée, une nouvelle cloche fondue à Pézenas en 1787 l’a remplacée. En 1860, l'église fut agrandie par la construction de la salle des ermites. Sous cette chapelle, sous le rez-de- chaussée on ouvrit le caveau dans lequel les défunts frères étaient déposés. On les trouva en posture assise, habillés de blancs avec leurs ceintures marron. Ils sont séparés entre eux par des cordons de pierre pour éviter la promiscuité.
A côté de l'église et faisant un même corps avec elle, le trouve la maison des ermites qui forme un triangle avec le réfectoire, l'écurie, la cave et les magasins. Au premier étage se trouvent sept pièces reliées avec un couloir. Cette construction ne dépasse pas le XVIIème siècle.
Il y a deux pèlerinages à N.D du Lieu Plaisant – le lundi de Pâques pour honorer le vœu de 1628 contre la peste et le vœu de 1723 évoquant la crue du Verdus.
Ce bâtiment est classé à l’inventaire des monuments historiques de l’Hérault.
(Infos trouvées sur ne Net).
la chapelle et à son côté, l'ermitage, visiblement fermé, malgré la froidure aucune fumée ne sort de la cheminée, l'ermite ne semble pas présent, dommage.
coincée contre la falaise, la chapelle est tout près d'une source qui suinte de la roche
bloc gravé dans les soubassements de la chapelle
Un groupe de plus de vingt randonneurs arrive, nous leur laissons la place et filons en direction du Cap de Ginestet, petit col où nous entamerons notre parcours de retour en boucle.
Au col, nous faisons notre pause de midi, sans soleil, mais bien abrités du petit vent froid.
La descente, tortueuse à souhait nous emmène dans une forêt de pins de Salzman bien secoués et déformés par les vents
nous rejoignons la piste "du Lieu Plaisant" et bien vite, nous la quittons au Cap de la Pousterle pour revenir dans la vallée
La descente, longue et tortueuse laisse entrevoir de beaux points de vue
et rejoint le sentier pris à l'aller en montant
qui nous ramène en vue du château du Géant, difficilement accessible (et interdit pour risque de chutes de pierres).
Nous quittons la sente pour aller y jeter un coup d'œil malgré tout, ces vieilles pierres étant, pour nous, un véritable aimant.
encore une petit effort et nous y sommes...
entrée par un trou dans la muraille
les ruines sont effet bien fragiles, une grande prudence s'impose
fragiles mais superbes, une véritable dentelle de pierre
elles dominent le village, vestiges d'un temps (IXème siècle) où le géant en question terrorisait les villageois avant que Guilhem ne mette fin à ses jours en le précipitant au bas de la falaise.
La légende (?) du château du Géant
On raconte à Saint-Guilhem-le-Désert, qu’un Géant avait élu domicile aux ruines du château qui domine
le village en compagnie d’une pie et qu’il terrorisait les populations villageoises. Un jour, Guilhem las de
devoir gérer la peur que procurait le Géant sur les populations villageoises, décida de se déguiser en
servante et de faire mine de transporter de l’eau au château pour aller combattre cet imposteur. Il se munit
de « Joyeuse », son épée légendaire, et fit marche vers la forteresse. Lors de son parcours, la pie qui rodait
dans les parages s’aperçut que la servante qui faisait route vers le château n’avait pas la même allure que
d’habitude. Interpellé, l’oiseau reconnu Guilhem et s’en alla avertir le Géant en ces termes :
- « Géant, ce n’est pas ta servante qui vient t’apporter de l’eau, c’est Guilhem qui s’en vient pour te tuer. »
Mais sûr de son fait et ne doutant pas de sa supériorité, le Géant ne tint pas compte des mises en garde de sa
compagne et ouvrit la porte de sa forteresse.
S’en suivit un âpre combat qui vit la victoire de Guilhem précipitant son adversaire au bas des falaises du château.
La pie dépourvue, ayant perdu son protecteur, prit la fuite pour aller se cacher on ne sait où...
Depuis ce jour, les habitants du village vivent en toute quiétude et bien que la vallée de Gellone soit
fréquentée par de nombreuses espèces d’oiseaux ( ! ) on ne revit jamais de pie .
Nous revenons sur nos pas, le Géant n'est plus là, sa pie non plus.
retour sur la sente qui revient au village en entrant par la porte du haut
et retour au point de départ sur les berges de l'Hérault
Une balade sur les hauteurs de St Guilhem le Désert de 15km750 pour un cumul de dénivelé de 600m environ
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
« St Guilhem le Désert, le sentier des fenestrettesSt Guilhem le Désert, le tour du Roc de la Vigne »
-
Commentaires
2CATALANELundi 19 Mars 2018 à 17:22Désolée pour mon absence depuis quelques temps. Pas le temps (ni l'envie, je l'avoue) de mettre des commentaires. J'avais bien vu que vous étiez dans l'Herault car tu avais mis un billet sur le Salagou, et je m'étais dit que j'irai voir tes photos ... Mais bon, j'étais vraiment pas bien. Je viens de perdre ma soeur (65 ans) il y a juste une semaine aujourd'hui. Dur, dur. Mais elle a fini de souffrir.
Saint Guilhem, bien sur que nous connaissons bien, pas loin de chez nous, nous y allons souvent. Allez, bisous les amis, et merci de m'avoir permis de m'évader un peu !-
Lundi 19 Mars 2018 à 17:29
-
Ajouter un commentaire
Je vois que vous êtes dans l'Hérault, alors bientôt en Cévennes vers le Mt Aigoual. Nous y serons peut être en avril.
Nous n'y sommes plus dans cette belle région nous y sommes resté une petite semaine, dans un gîte à Aniane.
amitiés Dany et Gérard.
jluc