Il s'agit d'une rando-découverte au départ du parking des Encanaux, sur la route qui va d'Auriol à Plan D'Aups.

Une rando réalisée sur une idée vue chez "Perso Rémy" et que nous avons très légèrement modifiée.

La journée s'annonce chaude et belle et malgré la sécheresse ambiante, la Vède et la rivière des Encanaux sont en eaux, affluents de notre Huveaune qui a bien besoin de cette eau venue de la montagne.

Nous filons vers le sentier de la glacière des Encanaux, sentier aménagé, la Vède coule quelques eaux bien agréables. 

rapide visite des vestiges de la glacière, nous nous y sommes déjà arrêtés, c'est un bel endroit bien aménagé pour les promenades dominicales

Bien vite nous prenons le sentier non balisé qui va nous emmener vers les grottes de l'Infernet, montée en pente raide dans une végétation abondante 

 tout d'abord, l'Abri du Figuier, ou grotte de la Figuière, facile d'accès, mais peu profonde et sans grand intérêt

le sentier en balcon domine le vallon de l'Infernet, affluent des Encanaux 

la grotte de l'Infernet, dite aussi des Charbonniers, il y a encore peu de temps, un canapé 3 places en cuir, gisait tout au fond de cette grotte profonde, faisant se poser la question : "que fait donc ce canapé ici ? " et surtout qui est le fada qui l'a amené ? Il a été enlevé, ce n'est pas plus mal, même si l'aspect incongru y a perdu.

Nous laissons la grotte des Morts sur le coté, en hauteur, je l'ai déjà visitée, il y a longtemps.

puis, curieux, je quitte le sentier pour aller voir un aven situé...quelque part là-haut, mais bon, ne le trouvant pas tout de suite, je renonce, ce n'est pas l'objectif du jour.

le beau sentier longe la falaise et en douce descente rejoint le ravin de l'Infernet 

 gros coup de zoom sur la Tête de Chien...c'est là que nous allons, en face, sur l'autre rive.

le sentier arrive dans le ravin de l'Infernet, lui-même rejoignant le ravin de la Coutronne, balisage jaune 

puis, plus loin, nous le quittons, s'en est fini des sentiers bien tracés, balisés ou pas. nous cherchons à grimper sur la ligne de crête de Tête de Chien 

Nous y voilà, disons-le, assez facilement. Il nous faut maintenant repartir en sens contraire vers le col de Tête de Chien par les crêtes 

de nombreux ressauts sont à passer, parfois assez au bord de la falaise 

le cheminement est balisé par des cairns, de loin en loin, mais on passe surtout "où on peut" .

la ligne de crête s'étire devant nous. Sur le côté "main" gauche le ravin de l'Infernet, sur le côté droit le ravin des Encanaux, les deux se devinent mais sont invisibles

 encore des ressauts, une orientation au jugé et à la recherche des petits cairns discrets

Sur ce promontoire se trouve l'aven supérieur de l'Espérance connu des spéléos.

dont l'étroite entrée est marquée par vieux un tronc de cade couché,

mais là, dans le couloir qui dévale à pic, se trouve l'entrée basse, une corde y est à demeure, par précaution j'en rajoute une, plus longue, et je commence la descente 

rapide visu de l'endroit...je renonce, les souvenirs de ma chute dans le gouffre des masco  me reviennent en mémoire, je commence à peine à remarcher normalement, pas envie de faire rebelote ! 

 Oh la grimace !

mais pour aller vers notre second objectif, la grotte des Chouans, il aurait fallu descendre par cette cheminée, comment contourner l'obstacle ?  un peu de recherche et un peu d'orientation et nous trouvons un passage, une vague draille de sanglier sous les yeuses, pentue et glissante mais qui file dans la bonne direction.

Plus bas, un sentier bien marqué nous dirige vers le col de Tête de Chien et le Baou Redon

 montée, descente, mais la trace est bonne et surtout...elle est à l'ombre.

et voilà, nous arrivons au col de Tête de Chien, la grotte des Chouans est "dans le coin", cherchons la. 

 Du sentier de l'Infernet, en face sur l'autre rive nous avions vu une entrée de grotte, vue et repérée, nous la trouvons assez vite malgré la forte pente dans le pierrier

Ce n'est certes pas celle que nous cherchons, ici ce n'est qu'un "petit trou" sous roche, mais pour notre pause bien méritée et à l'ombre ça fera l'affaire d'autant que la vue est superbe. 

 Après la pause nous partons à la recherche de la grotte des Chouans, les indications sont bonnes, nous la trouvons, bien cachée dans la végétation qui pique !

Saleté de salsepareille...

 Tout au fond, un étroit boyau invite les curieux à se vautrer dans la terre rouge, pas pour moi aujourd'hui.

 une gravure...assez récente

 Jolie grotte...pourquoi des Chouans ?

 Nous remontons sur le col de Tête de Chien et filons vers le Baou Redon

Où bien entendu je me trompe de direction et nous nous retrouvons au sommet du Baou, avec de toutes parts des falaises à pic impossibles à désescalader.

Retour au col, pour s'apercevoir qu'une vague sente se faufile sous la falaise et dégringole, le mot n'est pas trop fort, dans les yeuses en direction des Encanaux, pas très loin de la source.

loooongue descente raide, glissante dans les yeuses et la salsepareille qui m'enlève les derniers lambeaux de peau, la Gazelle chute plusieurs fois, mettant à mal ses genoux 

 des chutes...mais avec le sourire !

Fin de cette descente laborieuse, le ruisseau des Encanaux nous offre un peu d'eau pour se débarbouiller de la terre et du sang séché des égratignures causées par les salsepareilles. 

retour au pont des Encanaux et nous retrouvons le parking. Fin de rando.

 Une belle, très belle rando-découverte qui nous fait sortir de la facilité...c'est étrange, nous n'avons croisé absolument personne sur ce parcours ! 

  Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

 Pour les secours composer le 112