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Corse, le sentier de Guy le facteur de Ghjirulatu
Le sentier du facteur de Girolata c'est une rando que nous faisons chaque fois que nous venons en Corse.
Une balade qui semble facile mais qui va demander de remonter jusqu'au bocca a Croce après une journée à la mer et baignade, soit tout ce qu'il faut pour se "casser" les jambes, les 260m de dénivelé brut et plus de 380 en cumulé pour le seul retour, ne faisant pas de cadeaux.
Nous garons la voiture sur le parking de Bocca a Croce sur la route de Porto, tout près de la cabane qui sert boissons fraîches et sandwiches.
le sentier dégringole vers la mer en offrant parfois, à travers la dense végétation, la vue sur la baie
Nous ne prenons pas le cheminement le plus direct, au carrefour avec le sentier qui file en forte descente vers Vignola et Tuara nous quittons la sente principale.
rude descente quasiment droit sur la mer
un autre carrefour de sentier, nous prenons à droite vers la Cala di Tuara, laissant Vignola sur la gauche
descente, montée, le sentier n'aime pas le plat.
sur notre arrière gauche, le Monte Senina où nous irons un jour
le sentier file vers la plage de Tuara dans une végétation de bord de mer
un ruisseau à traverser à gué, une remontée et nous rejoignons le sentier principal qui arrive sur Tuara
Un autre ruisseau à franchir, mais là, il y a beaucoup d'eau et la passerelle n'est pas inutile
gros ruisseau, qui en approche de la plage s'éparpille pour ensuite s'infiltrer dans les galets de la dune du bord de mer
l'arrière plage est recouverte de "griffes de sorcières" avec beaucoup de fleurs
Nous traversons de part en part la Cala di Tuara pour prendre la suite du sentier de bord de mer, le sentier du facteur.
qui tout de suite grimpe sur une petite éminence, la punta di Taura
Montée raide dans les rochers et en plein soleil
plus haut, plus loin, nous commençons à découvrir le golfe de Girolata, sa grande plage de Focaghia, ses restos, ses nombreux bateaux, ses touristes...
le sentier amorce la descente vers le niveau de la mer
et nous arrivons au dessus de la minuscule plage que nous connaissons depuis longtemps, et encore déserte, ça ne durera pas !
son accès demande un pied sûr et de bien repérer par où il faut passer
Vite, nous profitons de ce calme temporaire pour une baignade dans une eau excellente, mais les bateaux apportant leurs lots de visiteurs arrivent (on n'accède à Girolata, qu'en bateau ou à pied). Moins de 15mn plus tard, "notre" plage est envahie par une horde de touristes qui nous ont vus en arrivant et qui se précipitent vers ce joyau, n'hésitant pas à aller jusqu'à marcher sur nos affaires posées sur la plage...
Nous prenons notre pique nique dans le seul recoin ombragé, puis remontons sur le sentier pour amorcer notre retour.
Nous n'allons pas jusqu'au village, le laissant à ses visiteurs.
nous remontons sur les hauteurs de Girolata par le mare e Monti, non sans oublier de passer au cimetière marin qui regarde, certainement avec stupeur cette frénésie, tout en bas.
La sente est très ensoleillée, la remontée est raide, mais nous révèle de très beaux passages
de jolies fleurs résistant au cagnard, ici des asphodèles
Girolata s'éloigne de notre vue dans le rose de ses montagnes qui se baignent dans la mer
Pour enfin atteindre le carrefour du Mare e Monti et du sentier qui revient au bocca a Croce, nous sommes au bocca Ghjianibarellu, maintenant il nous faut redescendre vers la plage de Tuara.
et revoilà cette grande et désertique plage que nous retraversons en sens inverse
pour remonter au bocca a Croce par le sentier principal qui passe devant la fontaine de Spana bien en eau.
Puis enfin, retour au point de départ et petite pause "boisson fraîche" à l'estanco du col de la Croix. fin de belle balade mi mer, mi flanc de montagne.
Une incontournable balade de 10km500 pour un cumul de dénivelé de 530m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
Alors qu'un ami avait loué mes services comme skipper de sa vedette venat du continent, vers 1965, nous avons mouillé uen f'in d'après midi à Girollata. À l'époque pas de règlementation. Alors la nuit plusieurs touristes abrutis sont venu mouiller par dessus notre ancre et chaine. heureusement méfiant j'avais une bouteille légère à bord. je me suis mis à l'eau le matin, j'ai récupéré notre bien et j'ai bien mis le pati dan celui des imbéciles. Ils ont du passer de bons moments.