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Sainte-Baume, la glacière du Fauge
Une petite balade dans le superbe massif de la Sainte-Baume, au programme, la glacière du Fauge en partant de la sortie du Parc de Saint-Pons, celui-ci étant fermé pour cause de vent...
La voiture est garée sur le tout petit parking situé dans le lacet de la route qui marque la fin du Parc, nous prenons le bout de piste qui nous emmène dans le vallon des Crides
débroussaillée il y a peu, la ruine d'une cabane se montre, cabane de chaufournier, de charbonnier, va savoir...probablement cabane de chaufournier car un peu plus loin, nous apercevons les vestiges d'un four à chaux.
Nous passons à la verticale du Gour de l'Oule, en face, le bau de Bertagne pointe son nez vers le soleil, difficilement.
le sentier confortable et agréable au début devient vite un ruisseau de caillasses, les orages des mois derniers ont bien raviné la sente, seuls les gros cailloux sont restés en place
sur notre gauche, les falaises de la Galère et de colline Blanche brillent dans un rayon de soleil
la grimpette est rude,
Enfin, nous sortons de la forêt de yeuses, ce qui signifie que la forte grimpette est presque terminée,
sur la droite, le Trou du Vent dans les falaises de Cugens s'est mis à l'heure de la Saint Valentin, dirait-on.
le sentier part sur la gauche après un virage serré, nous sommes en approche de la glacière
le bau de Bertagne, majestueux, avec son nid d'aigle, le Jardin suspendu
nous passons devant le refuge Paul Ruat
et arrivons à la glacière, en moins bon état que la glacière Pivaut, elle en a malgré tout gardé toute son authenticité, n'ayant pas été restaurée, seulement sécurisée.
par la fenêtre de chargement, on peut en voir le puits semi-enterré, plus de 200 tonnes de glace étaient stockées ici
il y a encore la poulie qui permettait aux hommes de descendre dans le puits pour réceptionner les blocs et les entasser
un peu plus loin, la source est là, elle permettait de remplir les bassins de gélation, dont on voit encore quelques traces.
source qui porte aujourd'hui un tableau naïf relatant la création, ici, des Excursionnistes Marseillais par Paul Ruat en 1897
L'abri convoité nous attend, pour la pause de midi que nous prendrons dehors, sous un timide, mais alors très timide rayon de soleil.
les deux compères dans la cabane...
pour le retour nous prenons le sentier balisé points jaunes, qui rejoint un peu plus bas, le sentier de la glace. Le romarin est en fleurs
avec un peu de désescalade dans les caillasses, dans un sentier dur pour les chevilles et les genoux
Le sentier de la glace est quitté plus bas, pour rejoindre le vallon des Crides, puis le petit bout de piste qui nous ramène à la voiture
Fin de jolie balade, malgré le vent, qui parfois était violent.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
Actuellement avec les hivers que nous avons il n'y aurait pas beaucoup de glace.
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Vendredi 14 Février 2020 à 08:58
En effet Gérard, mais par contre ce n'est pas un phénomène récent. Le changement de climat ne date pas de Greta.
On peut se demander quels hivers ces malheureux enduraient.
Avec des températures régulièrement en dessous de zéro pendant plusieurs semaines, car il en fallait de la glace rien que pour celle-ci, elle en contenait plus de 200 tonnes et des glacières il y en avait plusieurs dizaines dans le massif.
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3Laret-DelattreVendredi 14 Février 2020 à 08:23
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Ah cette fois-ci vous n'étiez pas en binôme, vous aviez de la compagnie ! Et je vois qu'il faisait frisquet, mais je sais que rien ne vous arrête ... Bisous, bisous.