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Les cuves du Destel
Le Destel, ce ruisseau, presque un torrent, mais à sec depuis belle lurette, est un lieu de randonnée fort prisé de ceux qui ne rechignent pas à marcher dans les cailloux, à sortir les mains des poches pour cheminer et à faire un peu de grimpe facile, mais rude, pour sortir des gorges.
La voiture est garée dans les gorges d'Ollioules, le long du ruisseau à sec lui aussi, la Reppe. A noter que la Reppe est canalisée sous terre, comme nous le verrons.
La route est traversée, le parapet escaladé, nous voilà dans le lit de la Reppe, devenu un cloaque par tous les déchets qui y sont jetés.
Une des portes d'accès à la Reppe souterraine est là.
avec ses escaliers qui descendent dans la galerie, quelques amateurs d'eau "beurk" y vont parfois...chacun ses goûts.
Le Destel se jetait dans la Reppe, s'y jette encore mais seulement quand il vient de faire un gros orage, sinon, c'est sec de chez sec. Par ci par là, quelques belles mares montrent que les dernières pluies ont "mouillé" le lit du Destel.
De gros blocs, tombés de la falaise toute proche, sont à contourner
puis parfois il faut sauter de roches en roches
quelques jolies, mais petites ripisylves abritent des insectes et des têtards
plus loin, les grandes dalles inclinées arrivent, nous passons "jeter" un coup d’œil à la grotte de la Bombe, juste par habitude.
puis encore plus haut, nous montons par une sente raide mais courte, à la très belle Grotte à la Pierre Christianisée, une ancienne stalactite, décrochée du plafond fut gravée de plusieurs croix datant du VI ème siècle.
Une belle croix en bois la surmonte, celle-ci est démontable pour ne pas servir de pal aux grimpeurs qui viennent ici se faire plaisir sous la roche en dévers, en cas de chute ce serait disons...douloureux !
la grande grotte est aménagée par un ermite, sous la surveillance de la roche "pieuvre".
Retour dans le lit du Destel, une autre ripisylve précède une belle marmite à franchir
puis encore des roches à enjamber
et encore des mares à franchir sans trop mettre les pieds dans l'eau verdâtre
la marmite est ici "normalement" franchie à l'aide d'une chaîne, celle-ci n'y étant pas je passe sans elle, elle était cachée, tout en haut.
le cheminement est varié, mais toujours en équilibre plus ou moins instable
arrive la loooongue série de chaînes horizontales sur une série de dalles très inclinées et glissantes
encore des marmites à franchir
puis celle-ci, bien difficile sans la chaîne (cachée elle aussi)
et à la fin de la première partie, la grande marmite infranchissable pour les randonneurs "normaux".
il faut sortir des gorges par le côté droit (rive gauche) , une série de chaîne permettent de passer les parois verticales
les prises sont bonnes, mais il faut tout de même tirer un peu sur les bras
la vue s'ouvre sur les gorges du Destel que nous venons de passer, une sente étroite et rude permet de revenir un peu plus en amont, nous préférons continuer de grimper sur les crêtes
longue remontée sous un soleil accablant, filer de roches en roches, toutes acérées.
nous rejoignons le sentier, et enfin, l'endroit que nous avions prévu pour notre pause, la Cabane des Carriers et le Four à Cade
Four reconstruit à l'identique de ce qui se faisait dans la région au XIX ème siècle.
en face, dans une trouée de la végétation, le château d'Evenos sur son piton rocheux qui surplombe le Destel
Après la pause nous filons sur l'ancienne branche du GR51, maintenant débalisé et repeint en tracé bleu , la vue s'ouvre sur les îles
la descente en direction de la barre de Taillan est agréable
jusqu'au carrefour de sentiers, marqué par une table et des bancs, là nous prenons le sentier très dégradé de la barre de Taillan
les arbres morts ne semblent gêner outre mesure qui que ce soit (dans la Sainte-Baume on ferme les sentiers pendant plus de 6 mois, mais il faut dire que là-bas, le bois est nettement plus précieux, c'est du chêne...ici le pin n'a aucune valeur, alors...)
la descente continue vers les gorges d'Ollioules, nous passons sous la belle Grotte du Pin, puis retour vers la Reppe, le parapet, la route et la voiture.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
Je connais bien les gorges d'Ollioules, je les ai empruntées maintes et maintes fois quand j'habitais Toulon (il y a 45 ans quand même) , la route était vraiment tortueuse, mais je n'ai bien sur pas crapahuté comme vous carrément dans les Gorges. Et le village d'Evenos, j'y suis aussi allée plusieurs fois, même il n'y a pas très longtemps, les ruines du château pour moi sont très belles ! Souvenirs, souvenirs ... Allez, bisous, bisous les amis.