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Var, la forêt des Morières
Nous voilà de retour dans cette belle forêt des Morières, encore un tant soit peu préservée. Il faut dire que les enjeux sont importants, exploitation forestière, éoliennes et panneaux solaires détruisent des hectares de forêt pour des raisons faussement écologiques.
Nous garons la voiture au petit parking du chêne de Mistral, il fait frisquet, les mares et flaques d'eau sont bien gelées.
Le sol craque sous nos pas, nous prenons la piste sur quelques centaines de mètres puis rapidement nous bifurquons sur une sente qui s'enfonce dans la forêt de yeuses. Les sous bois de chênes verts sont sombres, les arbres (yeuses) ne laissant que peu de passage aux rayons du soleil.
Nous faisons un petit aller et retour au puits de Junca, remarquable par ses barbacanes qui permettent de récupérer les eaux de ruissellement pour aider à le remplir, c'est qu'ici, comme partout en Provence, il fut un temps où l'eau était considérée comme précieuse et chaque goutte récupérée.
les barbacanes typiques du puits de Junca, de semblables existent au Puits de Citerne Neuve.
Nous poursuivons notre cheminement dans le bois de yeuses, la sente est tortueuse, c'est superbe.
Nous arrivons dans une grande clairière, et filons vers le collet de Bouche Ouinte puis sur la piste du Centre, les troupeaux de vaches sont de sortie avec les jeunes veaux.
la sente du Puits des Bidoufles est remontée, la vue s'ouvre sur les Friginiaires de Valbelle, prélude aux superbes Aiguilles du même nom qui se trouvent tout au fond du vallon
et invisibles de notre point de vue.
encore un peu de grimpette facile et au détour d'un virage, le Puits des Bidoufles est là.
Puits bâti de pierres sèches pour recouvrir un trou d'eau affleurant aujourd'hui bien plein.
le sentier rejoint celui de la Barre des Bidoufles, les roches sculptées par l'érosion deviennent de plus en plus nombreuses, beaucoup sont en forme de champignons.
quelques ressauts sont à monter ou descendre, (aïe mes genoux ! )
puis un autre ressaut plus important, équipé d'une chaîne et d'une corde sécurisant le passage. Environ 4m de verticalité, mais en descente il ne faut pas hésiter à "y aller" franchement, les prises bien qu'invisibles d'en haut, sont bien là.
pour arriver dans un étroit couloir sombre
peu après, le sentier nous emmène à l'Arche de Garoute, parfois appelée "Pont Naturel" un bassin artificiel servait là aussi à abreuver le bétail.
Changement de direction et nous remontons au pas du Pilon, longue remontée.
puis descente sur le versant opposé.
Nous prenons une sente discrète qui va nous emmener au point de pique nique, sur une roche plate et fortement ensoleillée.
bel endroit offrant un superbe point de vue, déconseillé par fortes chaleurs !
Un sentier nous dirige vers la roche sculptée par la nature, posée sur un tout petit socle, elle est appelée "le cou de la Marquise".
retour sur le sentier de Citerne Neuve où les crocus annoncent le printemps (!) en sortant la tête de sous les feuilles de chênes.
Direction plein ouest puis par une sente qui remonte nous arrivons à la "Baumo des Lume" (non pas de S à Lume, en Lengo Nostro )
Dépose des sacs et des bâtons de marche, nous fixons la frontale et hop, dans le trou !
Le faisceau puissant de nos lampes nous fait découvrir un décor multicolore.
colonnes, stalactites et draperies aux teintes diverses au gré des oxydes et du calcaire.
mais il faut en repartir, direction l'air libre.
et un sentier qui va nous diriger vers un abri de berger
aménagé sous roche, l'abri de l'Avelanier.
puis ce sera la baume du Paradis
et la sente va dégringoler dans le vallon où d'autres belles roches étonnantes ont été taillées par la nature.
Retour au parking par un sentier qui coupe les lacets de la piste et fin de rando.
Une balade de 13km500 pour un cumul de dénivelé de 515m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
2Michel des GodillotsMercredi 7 Février 2018 à 17:44salut Jean-Luc,
comment ai je pu rater ces deux grottes alors que je l'ai faite plusieurs fois cette rando,???,,,je devais être empégué,,,ma parole !!!
S'il te plait , pourrais tu m'envoyer ce tracé si tu l'as enregistré , afin que je le programme pour la prochaine sortie des Godillots de La Destrousse.
Merci ami et à bientôt sur les sentiers
3caty louisJeudi 8 Février 2018 à 16:02Salut Jean-luc
Je suis comme Michel des Godillots
Pourrais tu m'envoyer le trace de cette belle rando
Merci Jean-luc
Ah, le Var !!! Justement hier j'en discutais avec ma petite-fille qui est partie ce matin justement du côté de Toulon. Tu le sais, j'habitais là-bas dans mes jeunes années (1969-1975) et que j'étais heureuse, que j'aimais !!! Nous y revenons souvent, mais avec beaucoup de nostalgie, mais ... nous ne crapahutons plus ! Bisous, bisous.
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Une superbe balade très variée d'après vos photos. Le Var reste encore relativement sauvage. J'adhère à vos remarques concernant les éoliennes et autres affreusetées que l'on veut nous fourguer pour des raisons soit-disant écologiques... Je ne connaissais pas le terme "barbacanes" et votre article m'a incitée à faire quelques recherches à ce sujet. Merci pour toutes ces informations. Cordiales salutations.