Une petite balade autour de l'étang de la Bonde, euh non, pas autour car c'est impossible, une grande partie étant interdite car privée. 

Alors disons balade sur les berges et hauteurs de l'étang de la Bonde...

Cet étang, le plus grand plan d'eau du massif du Luberon est quelques petits kilomètres de Pertuis.

La voiture est garée sur le petit parking qui jouxte le restaurant  le Loup Bleu et nous filons sur la berge en direction de la plage en longeant le muret de la digue.

 Le niveau de l'eau est assez bas, c'est un étang artificiel, même si ancien, et c'est la SCP qui gère son niveau d'eau.

La plage est presque déserte, la baignade n'étant autorisée que de début juillet à fin août.

Sur la rive opposée à la route qui file vers la Motte d'Aigues, se dessine une petite falaise boisée, nous y allons.

de drôles de canards sont sur l'eau, seuls baigneurs ce jour-là, ce sont des Foulques Macreux,  avec leur becs blancs et une livrée gris anthracite.

Tout au bout de la plage, une sorte de lagune laisse penser qu'ici c'est souvent inondé, nous quittons la bord de l'étang pour suivre une sente bien cachée qui passe derrière la clôture d'une belle propriété 

le sentier remonte vers le haut de la falaise qui borde l'étang, la sente est bien marquée 

la végétation de pins et de yeuses est abondante 

 Puis, le sentier longe la bord extrême de la falaise, découvrant de très beaux panoramas, ici, le château de la Bonde, propriétaire d'une grande partie de l'étang.

la vue s'ouvre des couleurs automnales et au loin la centrale électrique à conduites forcées de EDF sur le canal de Provence.

Il fait un temps superbe, le silence baigne le décor. 

le plan d'eau est à peine perturbé par le sillage en Vé de quelques canards 

nous trouvons un poste de guet avec vue splendide pour notre pause de midi, sous les pins les pieds quasiment au bord du vide. 

Une lucane vient se perdre sur la couverture qui nous isole des aiguilles de pins et de l'inévitable résine, hésitante et déroutée, elle cherche son chemin.

 le cheminement se poursuit en bordure de falaise puis la sente s'en écarte légèrement pour revenir au niveau de l'eau par un vallon encaissé. 

 une ruine, visiblement circulaire, ancien abri abandonné de berger, de chasseur ? 

 après la propriété de La Roque, nous marchons en bordure de vignes pour revenir vers les berges de l'étang. Une clôture métallique nous interdit de nous diriger vers les berges côté château.

Nous avons le choix, ou continuer par le bord de plage, ou suivre le sentier sablonneux qui passe sous le couvert des beaux arbres. ce sera ce choix, sans regret. 

 sur le côté, une galerie où du sable fin naturel a visiblement été extrait, y aller semble hyper dangereux vu qu'il n'y a aucun épontillage de la voûte.

le sentier est recouvert de ce sable omniprésent, les arbres disparaissent peu à peu et nous revenons sur la plage

 avec vue sur le château et le plan d'eau d'un beau vert lumineux

Nous retraversons la plage dans le sens de la longueur, laissant sur le côté le chemin asphalté du camping et du lotissement voisin.

dans l'eau les Col-Verts partagent l'espace avec les Foulques, mais non sans quelques coups de becs pour s'approprier les bouts de pains que leur lancent les promeneurs. 

L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

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