Une balade quasiment à domicile pour cette journée où le vent de sud-est souffle assez fort. Destination le Mont Lantin, mon préféré dans le massif comprenant le Mont Saint Cyr, le Mont Carpiagne et le Lantin. Cette fois-ci nous y grimperons par la côté nord et ce sera beaucoup de sentier non balisé, parfois peu tracé.

Départ du vallon des Escourtines,

puis petit arrêt obligatoire pour saluer "mon chêne" dans les ruines du hameau des Escourtines qu'un connard vient de taguer. 

le plateau commence à être fleuri un beau pommier presque redevenu sauvage illumine les lieux 

plus haut ce sont des tapis d'iris nains jaunes et violets, les phalangères sont encore cachées mais ça viendra. 

 puis après la rude bien que courte, grimpette, nous voilà au col de la Limite, vue plongeante sur le vallon de la Barasse, de Luinant et à droite sur Tête Ronde des Escourtines.

 le sentier est bien tracé, la grimpe facile dans un premier temps, la vue s'ouvre et s'est superbe 

puis voilà que quelques passages aériens se présentent, les fortes rafales de vent glacé en rajoutent un peu 

enfin, le Lantin côté nord apparaît,  autant côté sud c'est facilement accessible, ici la falaise semble infranchissable

on cherche un peu et très vite on trouve la succession des deux brèches Rogier  

montée sur le premier étage des falaises 

puis accès au sommet par la seconde brèche 

où le vent s'en donne à cœur-joie non seulement il se déchaine mais le soleil est caché sous de gros nuages gris, difficulté de trouver un abri sans être trop à l'ombre... 

Le vent ne se calme pas, nous remettons une couche sur le dos et filons par le sentier civilisé vers l'antécime est du Lantin 

 paradoxalement plein est le ciel se dégage, les falaises de Soubeyranes, la baie de Cassis et plus bas, le camps militaire sont bien éclairés

les deux avens du Lantin, gouffre béants et profonds. 

 sur le petit sommet antécime du Lantin, le gros cairn est désormais marqué par une vieille pioche, probablement un souvenir des temps où ces collines étaient habitées par des paysans qui grattaient la terre, d'ailleurs les innombrables restanques le prouvent

descente vers le baou des Ouarres, en face le ciel est salement plombé 

au loin de gauche à droite, le massif de l'Etoile, le massif de Garlaban et la Sainte Baume, en bas la vallée de l'Huveaune et plus près, le vallon des Escourtines

la sente est composée d'un pierrier et entre dans le vallon des Amélanchiers 

amélanchiers tous en fleurs,  dans ce vallon encaissé et abrité

le blanc est de rigueur 

puis changement de direction et descente vers le vallon des Escourtines 

 Fin de rando, courte mais pleine de sensations. 

Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

 Pour les secours composer le 112