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Grand Vallon de Lascours, rando nocturne.
Une balade nocturne dans notre Grand Vallon, pourquoi pas ? Toute la journée la chaleur a été étouffante, dans la soirée le ciel est devenu gris, pluie, ou même orages annoncés dans la nuit...tant pis, l'envie est trop forte, nous y allons.
Arrivée vers 20h15 dans la quartier des Esparets à Lascours, nous garons la voiture et tout de suite, la Gazelle donne le rythme...pas vraiment celui de la balade, mais je sais bien que si nous voulons passer les marmites avant la nuit noire il faut se bouger un peu.
Depuis les Esparets, la mamelon de Garlaban est encore bien dans la clarté, quoique le ciel soit assez gris.
Sur notre droite, s'alignent les magnifiques restanques plantées d'oliviers qui font la fierté de Lascours, tirées au cordeau.
Ce type de culture est un exemple de ce que faisaient nos anciens pour utiliser toute la terre possible, même à flanc de colline.
Au bout du chemin, le Grand Vallon s'ouvre à nous, enfin...dire qu'il s'ouvre est un peu exagéré, la sente est peu marquée, la végétation qui pique ayant tendance à "manger" le sentier.
Nous y voyons encore assez bien, malgré la nuit sans lune et le ciel plombé, nous sortirons les frontales bien plus tard.
Le rythme est donné, du genre "marche commando" avec l'ennemi aux fesses !
Les hautes falaises claires réfléchissent un peu de lumière mais l'APN commence à peiner pour faire des photos nettes.
La végétation se resserre encore un peu plus, quelques gros blocs sont à escalader.
Au pied des marmites, là où il faut se servir des arbres pour retrouver le sentier supérieur, le flash devient nécessaire.
Les choses sérieuses commencent, la clarté n'est donnée que par la roche blanche, prudence.
le superbe cirque, "porte d'entrée" des marmites du Grand vallon
la grimpe commence
La frontale n'est pas encore utile, mais la lumière devient très faible.
Les trois belles marmites sont là, équipées de leurs chaînes.
Bien jeté en arrière, les pieds collés bien à plat sur la paroi verticale, il faut juste tirer "un peu" sur les bras.
Dans le vallon, la roche restitue la chaleur de la journée, de plus l'endroit est complètement abrité du petit vent de la tombée de la nuit.
J'ai mis un Tshirt en coton, bravo, c'est une bonne idée ! je suis en nage, on dirait qu'une main géante vient de me tenir par les pieds pour me tremper dans l'eau tête en bas.
Cette fin de vallon est sombre, la nuit est maintenant arrivée, les frontales sont de sortie.
A la baume plate, nous rejoignons le sentier des Tourdres qui revient en balcon au dessus de Lascours par une longue montée.
Tout en bas, le serpent de lumière de l'autoroute
Puis à la bifurcation nous quittons le sentier des Tourdres, pour descendre sur Lascours par le sentier des Esparets
La descente est raide, la plus grande prudence est de mise
A la rencontre avec le bout de sentier balisé bleu qui revient au bas du Grand Vallon, nous prenons ce sentier, ce sera une première, ayant toujours négligé cette sente.
Un petit ressaut à désescalader, à la nuit noire les difficultés sont décuplées, surtout sur des chemins inconnus
la pente est très (vraiment) très raide.
Un frôlement dans les arbustes laisse penser qu'un petit animal vient de s'enfuir, peut être un renard ?
Plus bas, un bon gros grognement nous laisse penser qu'un sanglier a été dérangé...nous ne nous attardons pas et le laissons en paix.
Le sentier bleu rejoint "la porte" du grand vallon, nous revenons aux Esparets par la piste bordée de maisons.
Randonner de nuit est délicat, la vision est limitée au petit cercle de lumière de la frontale et tout "apparait" d'un seul coup, au dernier moment. Quant à éclairer à giorno avec de puissantes lampes, n'y songeons même pas.
Une balade de 6km avec un dénivelé de 330m, voilà de quoi bien commencer la nuit.
La pluie viendra plus tard dans la nuit...comme prévu.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
Et en plus maintenant, ils randonnent la nuit .... J'hallucine !!! En tous les cas c'était bien beau et vous avez eu raison de profiter de la "fraîche", toute relative, vu l'état de ton tee-shirt ! Bisous et bonne fin de dimanche.
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Un beau reportage bien imagé JL. J'ignorais qu'il y avait des "marmites" aussi bien marquées. Bien que Château neuf le rouge soit loin (tout est relatif) il a été trouvé lors du creusement du gazoduc, des oeufs de dinosaures en masse. Peut être que de vrais dinosaures existent encore, en quatre coups de pattes ils ne sont pas loin, mais bon, les attaques sont rares, sauf celles des moustiques et des fourmis.
Tu vas me dire que je suis curieux, comment fait tu pour la pluie ? ça doit raspailler quand c'est mouillé !
Je vous souhaite à tous les deux d'autres nombreuses randonnées.
Amicalement, Patrick