Au dessus de Cluse, dans le Devoluy, se dressent quelques cimes, de véritables pyramides minérales, la tête des Ormans, à 2100m environ, est notre but de ce jour.

Une jolie grimpe dans un décor alpestre superbe.

La voiture est garée à la sortie du village sur un minuscule parking, juste à côté de la piste qui se dirige vers le ruisseau Abéou, bien calme en cette saison. Un petit kilomètre de plat avant d'attaquer la grimpette, histoire de se "mettre en jambes". 

 Juste à la sortie du pont, sur la droite part le GR, sentier éboulé partiellement en son début, il demande un peu d'attention, la grimpe est régulière mais forte jusqu'à la bergerie de Boudelle

 Le ruisseau de Boudelle à traverser à gué, un petit bois qui offre une ombre déjà, à cette heure-ci salutaire, et la bergerie est là.

Passé le contournement de la bergerie, l'alpage s'ouvre devant nous, c'est le début de l'été, les vaches commencent à "monter", un beau troupeau de mouton y est déjà. 

 Pas encore beaucoup de vaches, ce soir, en revenant, ce sera différent.

Belle herbe verte et tendre, beaucoup de fleurs sauvages...les vaches vont adorer ! 

Gentianes bleues "à feuilles étroites"

 la trace file vers le col de Lauteret en passant au pied des Trois Archers

 grande Gentiane jaune

 Au niveau des Trois Archers, un sentier balisé mais relativement discret part sur la droite direction le col de Plate Contier, nous quittons le GR et filons par là.

Nous laissons les Trois Archers sur notre gauche et la grimpe commence facilitée par de nombreux lacets tracés dans une prairie fleurie 

De nombreux parterres de Lys de Saint Bruno illuminent le vert de la prairie 

 Lys de Saint Bruno

Œillets de Dieu 

 Gentianes bleues

Asters des Alpes 

 Nigritelle à tête noire

 Les arrêts fréquents pour réaliser les photos des nombreuses fleurs, nous rendent la montée plus facile, puis, enfin, c'est le col de Plate Contier, belle vue arrière, les Trois Archers sont maintenant tout en bas. Devant, la petite prairie pentue puis le grand Clapier qui va nous emmener au Pas l'Agneau, encore plus haut.

Droit devant, le col du Pas l'Agneau et encore plus haut, plus loin, la tête de Garnesier  

Le décor a changé, ici l'herbe est rase, la caillasse est reine. 

 belles gentianes bleues, "alpines"

 Au pas l'Agneau, la tête des Ormans est à droite en arrivant, dressée fièrement au bord d'un vide impressionnant, nous allons faire une pause avant d'y aller.

Doronics

 C'est parti pour la dernière étape de grimpe, rude et ensoleillée sur un sentier de caillasses éclatées, un décor brut de nature sauvage et indomptée, même si ce n'est pas de la très  haute altitude (environ 2000 et quelques mètres)  ici on se sent tout petit devant ces rocs fièrement dressés vers le ciel.

 la sente, vaguement tracée et balisée de loin en loin par des cairns de pierres plates, passe complètement au bord du précipice, loin en bas, l'Abéou que nous avons traversé au début de la rando sur le pont.

et puis voilà, le sommet, celui de notre but, la Tête des Ormans et son panorama à 360° sur des Alpes sublimes. Au loin sur des pentes protégées, encore un peu de traces de névés. 

 Nous suivons la ligne de crête qui redescend légèrement pour trouver notre "coin" pour le pique nique

en prairie ornée cette fois-ci de boutons d'or. 

Trolle d'Europe,

qui ressemble à un gros boutons d’or aux fleurs fermées, ce qui empêche les abeilles et gros insectes d’assurer la pollinisation. Celle-ci est donc réalisée par une petite espèce de mouche, c’est le principe de mutualisme.

maintenant il faut bien penser à redescendre, nous passons par la prairie pentue, fortement pentue même, complètement en hors sentier pour rejoindre beaucoup plus bas près de son départ, le sentier du col de Plate Contier. 

petit arrêt pour rafraîchir "la bête" au niveau de la buvette des vaches 

nous rejoignons le GR, la "montée" des vaches se poursuit, elles sont maintenant pas loin d'une centaine, elles regardent passer sans oser bouger, c'est leur première sortie en semi liberté, et puis entre bestiaux, on se comprend !

Plus bas, à la bergerie, le berger nous prévient que d'autres vaches sont en train de monter par le sentier étroit, nous devons, en les apercevant, nous garer sur le haut côté pour ne pas gêner ni les effrayer, ce que nous faisons avec plaisir. Plus bas, au bord de l'Abéou, les bétaillères libèrent encore leurs lots de vaches qui vont retrouver leurs copines, là-haut sur l'alpage. 

  Une magnifique rando alpine de 12km600 pour un cumul de dénivelé de 890m.

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l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

 Pour les secours composer le 112