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Siou Blanc, le jas de Laure
A la veille de Noël, nous voilà de retour dans ce superbe plateau du Siou Blanc pour une balade en direction d'un vieux Jas qui fut certainement une très belle propriété du temps où ce plateau était habité par des hommes qui en vivaient.
la voiture est garée sur le petit parking qui jouxte "l'Aigue", cet endroit où, curieusement, l'eau de pluie ne s'infiltre pas, comme partout ailleurs ici sur le plateau.
Un sentier fort humide, où il nous faut sans cesse trouver des dérivations pour éviter les grandes flaques d'eau ou de boue, nous emmène vers la Bergerie du Siou Blanc, refuge apprécié des randonneurs et des chasseurs.
Nous filons "en touristes" sur la large piste du GR99 qui passe devant de nombreux avens.
aven du Palan, au bord de la piste
Plus loin dans un virage, un minuscule abri, une borie en réduction, attire notre regard
ou encore plus loin, posée sur une roche, une croix de pierre
Nous sommes au lieu dit "les Jounces" et ses remarquables roches erratiques
champignons de pierre géants, rochers tabulaires, ici sur quelques centaines de m² se bousculent toutes sortes de curiosités dans l'ombre des chênes
la sente qui nous intéresse part vers le nord, rejoindre la grande piste qui file vers la Colle de Fède, nous la quitterons avant d'arriver au sommet.
un bel abri sous roche nous arrête quelques instants, probablement un abri muré pour servir de bergerie, le temps d'une nuit
Le sentier file désormais vers les vestiges du Jas de Laure, notre objectif.
mais auparavant, nous faisons un petit détour pour aller jeter un coup d’œil vers le Grand aven du Jas de Laure.
Les avens, gouffres, abîmes et trous sont la principale curiosité géologique de ce plateau, plusieurs centaines y sont recensés et visités par les spéléos.
Retour sur le sentier et nous arrivons au Jas de Laure, bien ensoleillé et calme.
Belle bâtisse, aujourd'hui mangée par la végétation et maintenue debout par les lierres protecteurs.
Après une belle pause du médio, bien abrités du petit vent et à la chaleur réconfortante du soleil d'hiver, nous continuons notre boucle, jusqu'à rejoindre le sentier qui va nous ramener vers l'abîme des Morts.
la sente laisse bien voir qu'elle fut un axe de charroi important pour le Jas, par endroit la calade apparaît encore.
Nous dépassons la bifurcation avec le sentier prévu pour aller regarder un autre aven, que nous n'avions pas trouvé la fois précédente, l'aven du Vent qui Souffle. Un trou pas très grand barré tant bien que mal par quelques branchages qui en "sécurisent" les abords. Cet aven est un puits quasiment vertical qui descend jusqu'à plus de 200m de profondeur.
Retour sur nos pas jusqu'au carrefour, d'étranges cailloux sculptés par une nature étonnante, jonchent le sol...
la descente vers l'abîme des Morts est facile, la sente découvre parfois, au détour d'un virage, de très belles vues sur la Ste Baume, ou sur la mer au Bec de l'Aigle de La Ciotat.
Arrivés sur la route au parking de l'abîme des Morts, nous filons sur le sentier qui va nous ramener dans la direction de l'Aigue, mais en passant par la Lébrière.
La Lébrière
Puis, traversant la route, nous revenons au point de départ par le sentier parallèle à la route forestière. Fin de belle balade.
Soudain apparaît un petit troupeau de vaches qui se prennent pour des vaches Corses et se baladent nonchalamment sur la route.
Si les vaches Corses le font, pourquoi pas nous ?
Une balade de 9km300 pour un cumul de dénivelé de 260m environ.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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