Première étape d'un petit trek autour du Mt Viso au départ du bout de la vallée d'Abriès, le refuge Viso nous accueillera pour la nuit, le lendemain, notre objectif sera un peu plus musclé, à savoir, le col de la Traversette qui nous fera passer en Italie, suivi du délicat "sentiero del Postino" (sentier du facteur) avec ses vires aériennes,câbles et barreaux... et ses névés pas encore fondus, la rude remontée vers le col de Losas et arrivée au refuge Giacoletti pour une autre nuit de repos méritée.

De bonne heure et de bonne humeur, le surlendemain ce sera au tour du  redouté "colour del Porco", (couloir du Porc) qui nous ramènera en France après une ascension raide et vertigineuse, retour à la Roche Ecroulée par le lac Porcierole et le refuge Viso. Une boucle sympathique et un tantinet sportive...

le Viso la tête dans la nebbia, comme souvent

Le mont Viso et son massif sont en grande partie situés en territoire italien. Il est entouré par la vallée du Pô (valle Po), la vallée de la Vairaita (valle Varaita) et sur le versant français, par la vallée du Guil. Le sommet proprement dit est entièrement italien.

Cette montagne est célèbre, car c'est à son pied, précisément à Pian del Re (commune de Crissolo), dans la haute vallée du Pô, que prend sa source le Pô, le plus long fleuve d'Italie.

Du haut de ses 3841 mètres, il domine les Alpes cottiennes, sous-ensemble compris entre les cols frontaliers du Mont-Cenis et de Larche, entre les Alpes grées au nord et les Alpes maritimes au sud. 

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Départ du fond de la vallée d'Abriès, au lieu dit, la "Roche écroulée" à 1776m d'altitude, au bord du Guil.

Vaste parking bien chargé, il y aura du monde sur les sentiers.

  Gros blocs au milieu du torrent 

Nous sommes quatre pour cette rando...Caro et Gwendo nous accompagnent

  et je suis largement en minorité ! mais bon... ce n'est pas désagréable !

Le sentier balisé s'éloigne de la piste qu'il rejoint un peu plus haut aprés avoir fait un détour par le petit belvédère du Viso, nous préférons rester sur la piste pour le moment, c'est plus simple, plus rapide malgré un léger allongement de la distance

  au bout de la vallée du Guil, le Viso joue à cache cache dans les nuages

  Les torrents qui alimentent le Guil, sont nombreux et de magnifiques cascades  ornent la rive gauche

  la piste commence à prendre de la hauteur, et bientôt le Guil se retrouve tout en bas

  Dans cette partie du trajet, la végétation est encore abondante et bien fleurie

  Centaurée des montagnes

  bientot nous quittons la piste pour reprendre le sentier qui va nous emmener au grand belvédère

  courte pause et nous prenons la direction du refuge, nous ferons notre pause pique nique un peu plus haut, dans l'alpage

  pique nique bienvenu, ça commence à faire faim !

  Ici en haute montagne, encore plus qu'ailleurs on ne doit jeter aucun déchet, même si on pense qu'ils sont biodégradables (ce qui est presque toujours faux !) . Nous allons donc transporter papiers d'emballages et autres menus déchets pendant TOUT le séjour, il est hors de question de s'en débarrasser dans les refuges où d'ailleurs c'est interdit.

  Le sentier va encore nous faire grimper, la vue se dégage, la végétation se limite à de la prairie et des cailloux

  les marmottes sifflent pour donner l'alerte en nous voyant, mais certaines, blasées, nous regardent passer sans broncher

  encore pas mal de fleurs ici, belles touches de couleur dans le vert de l'alpage

  Achilée odorante

  traversées de torrents, spectacle des marmottes qui s'enfuient, voilà le programme de ce bout de sentier... agréable ! 

  Bistorte

  Nous arrivons à un carrefour de sentiers, à gauche le col de la traversette (ce sera pour demain), à droite le refuge.

Quand on compare les distances et les temps évalués, on se dit que ça doit grimper !

Marmotte curieuse et peu farouche

  l'approche du refuge mérité ne dispense pas de prendre le temps de quelques photos de fleurs.

  c'est qu'il n'est plus très loin, au premier plan la bergerie, plus loin,  le nouveau refuge

  Joubarbe

Le Refuge du Viso est situé dans le Queyras à la frontière italienne, au pied du magnifique géant, posé sur un grand replat dans un large cirque d'alpage à 2460 mètre d'altitude.

Rénové en 2002, le nouveau refuge offre un accueil confortable et chaleureux.

  Après avoir salué l'équipe du refuge, posé nos sacs et trouvé notre couchage en dortoir, nous allons faire un tour du "propriétaire"...

  Oeillets négligés

Un copieux et excellent repas nous sera servi  et les deux  végétariens que nous sommes Yvette et moi, auront droit au fameux gratin,  spécialité du refuge, en remplacement du plat du jour.

La nuit tombe, allons voir le soleil se coucher derrière les montagnes et caresser les deux juments du refuge.

Comète et Hannibale, montent les produits frais jusqu'ici pour ravitailler le refuge.

Une rando de mise en condition pour s'habituer à l'altitude d'environ 9,5km et 700m de dénivelé positif.