Une balade dans la jolie forêt de pins de la plaine de Beaumont, juste sur les hauteurs de La Bouilladisse à la sortie de Marseille.

La voiture est garée sur la D908 à proximité du départ d'une piste DFCI. Nous sommes en plein cœur du territoire des chasseurs du village de Belcodène.

Nos filons sur cette large piste confortable, des panneaux sont installés par un berger, ils signalent la présence d'un troupeau et de ses Patous.

A la hauteur de la citerne, les moutons sont là, le berger aussi, mais point de Patou, dommage car se sont de superbes gardiens toujours beaux à voir, mais tant mieux pour la tranquillité de la balade. 

Nous filons vers l'ouest par un jeu de pistes qui peut, par repérage sur la carte, proposer de multiples cheminements. 

la grotte du Tonneau est située à l'extrémité du vallon du Tonneau, en bordure de falaise 

 Nous avons bifurqué vers le sud, et bientôt nous arrivons sur l'extrémité de la plaine, là où la falaise abrupte surplombe le quartier des Gorguettes de La Bouilladisse

une sente étroite et discrète se faufile dans la végétation  et descend en zigzaguant vers la grotte qui domine les maisons en contrebas. 

direction l'est maintenant sur une bordure rocheuse en balcon 

Sur son promontoire, la grotte est là... 

Nous sommes un peu trop bas, il faut remonter sur le balcon supérieur, pourquoi faire facile quand on peut passer par un passage plus aérien...c'est ce que nous faisons. 

Devant l'entrée, nous enlevons les sacs, mettons les frontales et allons visiter cette cavité fort connue, les tags, lèpre de notre société, le prouvent s'il le faut. 

la marche est un peu haute pour entrer mais, deux petites encoches aident bien. 

 le boyau devient plus étroit, s'enfonce d'une vingtaine de mètres, le cheminement se fait debout mais en équilibre, car le sol est creusé de nombreux trous profonds, les graffitis obscènes abondent.

 Tout au bout du boyau, danger, s'ouvre un aven vertical et profond, stop, nous n'allons pas plus loin.

 Retour vers la lumière du jour

et l'ouverture ovoïde qui s'ouvre sur le village de La Bouilladisse 

Un vent violent souffle sur cette étroite corniche, nous récupérons sacs et bâtons de marche et reprenons le chemin de la remontée sur le plateau 

la vue est bouchée par un ciel gris et bas, mais par temps clair ce doit être un beau panorama 

 Notre objectif est maintenant un bel oppidum qui se situe sur le rebord de la falaise, plus à l'est, de l'autre côté du vallon du Tonneau, nous faisons un large détour pour rester à cheminer sur une piste facile

L'oppidum est là, énorme rempart de pierres qui abritait probablement une cité Ligure, nombreux sont les oppidas sur le pourtour de Marseille.

Sur le continent et tout particulièrement en Gaule, certains oppida ont pu être considérés comme les premières formes de " villes ", ou comme des " centres proto-urbains " de l'Europe barbare, ce qui a donné lieu à la dénomination de " civilisation des oppida " pour désigner la réalité socio-économique qui prédominait à la veille de la guerre des Gaules. Les difficultés d'interprétation sur la question sont nombreuses : on ne connaît des infrastructures du réseau des oppida que ce que l'archéologie nous laisse entrevoir. Aussi, les avis des archéologues divergent quant à l'importance exacte que ces lieux pouvaient avoir dans la civilisation celtique, et en particulier dans la civilisation gauloise à la veille de la conquête romaine.

 au loin la tête dans les nuages , le mont Ratier, le mont Julien, le Grand Puech...

Après une courte pause du médio sous la grisaille, nous filons en restant parallèle à la falaise, plein est, vers la Pointe de l'Agache où se trouve un autre oppidum

 regard vers l'arrière, l'oppidum que nous venons de quitter est vraiment immense et barre le bout du plateau de toute sa masse de pierres.

 un sentier agréable est parallèle à la piste, c'est par là que nous passons

 nous sommes au belvédère du Rocher de la Nuit, un abri nous protège d'un soleil puissant qui est...absent aujourd'hui.

sur notre gauche, en bordure d'un rocher, une croix domine le hameau du Pigeonnier. 

à la pointe de l'Agache, le second oppidum est là, visiblement moins grand que le précédent (ou est-ce sa suite ?)  il est enfoui dans la végétation et son accès est difficile. Nous ne sommes pas pressés par le temps, mais la pluie est imminente, nous commençons notre retour.

Au détour du sentier étroit, nous arrivons dans une jolie clairière où les buissons taillés avec art, arborent un poste de chasse bâti en dur. 

étonnant contraste d'un poste de chasse et de ce jardin si bien aménagé...en pleine campagne. 

Le beau gibier que voilà !

 une piste large et peu pentue nous ramène à l'endroit où est garée la voiture.

Fin de charmante et facile balade de 9km pour tout juste 200m de dénivelé. 

L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

 Pour les secours composer le 112