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Calanques, les falaises du Devenson
Les falaises du Devenson s'étirent du Val Vierge jusqu'au profond vallon de l'Oule, c'est à mon avis un des plus beaux parcours dans les calanques coté Est.
Ce vendredi matin nous avons décidé d'y aller bien que la météo annonce du très fort Mistral pour les trois jours à venir, nous espérons avoir un peu de chance et y passer avant que le grand coup de balai éolien arrive. Raté !
Au programme, départ du parking (de plus en plus dangereux pour la sécurité des voitures) de la Gardiole, direction le vallon de Chalabran pour remonter en pente douce jusqu'au vallon de Mestralet et arriver sur le sentier Frager qui contourne le sommet du Puget quelques dizaines de mètres plus bas. Le cap Gros, les Escaliers, rejoindre le GR qui surplombe le Val Vierge et filer vers l'Eissadon et le vallon d el'Oule, remontée jusqu'à la Gardiole par le vallon d'En Vau. Les rafales de vent vont en décider autrement, nous obligeant à quitter les falaises un peu plus tôt que prévu.
Nous quittons la voiture en espérant la retrouver entière et descendons vers le vallon de Chalabran, vallon qui va remonter en pente douce jusqu'au pied de l'extrémité Nord du Puget. 4,5 kilomètres pour se mettre en chauffe !
à la bifurcation qui file vers le puits de Cancel, nous quittons piste et sentier balisé pour pénétrer dans le vallon de Mestralet, sombre et humide il est somptueux par son coté sauvage et naturel.
Tout au bout, l'immense lierre qui s'accroche à la falaise semble une main géante tenant la roche entre ses doigts
Nous ne nous attardons pas devant la source qui suinte au pied de la paroi, pas de doute, elle donne bien ! Tout est trempé et sous l'abri de roche, les gouttes tombent en pluie.
Pour sortir de ce cul de sac, il faut un peu grimper et rejoindre le sommet de la petite falaise
quelques passages de grimpe facile et nous arrivons dans la partie baignée de soleil
la sente grimpe en lacets jusqu'au sentier Frager qui monte de la cheminée Guillemin et file vers le grand Estret en passant 20/30m plus bas que le sommet du Puget.
Le Mistral s'est levé et il est en forme le bougre ! rafales violentes et glacées qui nous obligent à en remettre une couche.
Nous arrivons sur le sommet du grand Estret en ayant été secoués comme des pruniers et complètement gelés, nous savons déjà que nous prendrons le raccourci sur les falaises...
Au grand pin qui marque la croisée des chemins sur l'Estret, nous filons vers le cap Gros
dans le contre jour, le puits et les ruines du refuge Felix Roche apparaissent
le puits toujours en eau semble encore en bon état, la corde et le seau y sont.
l'eau, fraîche et abondante n'est pas encore polluée par les immondices que des sal...... y jettent... nous ne sommes pas en haute saison de fréquentation.
Devant nous, l'échancrure du saut du Chat nous rappelle les quelques bons souvenirs lors de notre descente par là .
clic ici pour la rando au saut du Chat.
Il nous faut maintenant redescendre vers le GR qui chemine nettement plus bas pour rejoindre les crêtes des falaises
Descente par les célèbres escaliers taillés tant bien que mal dans la roche, en dessous de nous, vue imprenable sur les "lames" du cap Gros et le sentier bleu qui les longe
puis c'est l'étroit et un tantinet délicat (surtout quand le vent tourbillonne) goulet des Escaliers
pour arriver sur un petit balcon ensoleillé et merveilleusement abrité du vent de Nord, mais il est tôt nous ne pouvons rester là pour la pause, nous continuons et délaissons le balisage bleu pour ester sur le GR qui dégringole, le mot n'est pas trop fort, vers le haut du Val Vierge
le Val Vierge, grande échancrure qui sépare la Candelle de la Falaise Concave, remonte de la calanque de l’œil de Verre, tout en bas et invisible sur la photo.
Au col des charbonniers nous arrivons après une rapide grimpette vers les crêtes de Devenson, le vent qui a trouvé un "accélérateur" naturel en passant entre le cap Gros et la Candelle, se déchaine, rester debout est difficile.
La Candelle vue de l'Est.
Devant nous, la Candelle à droite et sur la mer, le cap Morgiou dans la tempête et au loin, Riou
Un petit belvédère très légèrement abrité du vent mais complètement au soleil nous accueille pour la pause, qui sera de toute façon assez courte.
La soupe brûlante vite engloutie, nous repartons vers l'Est et, abrégeant les souffrances, nous rentrerons par le GR qui serpente entre les vallon des charbonniers, des chaudronniers et de l'Oule, légèrement plus abrités du vent.
Au loin les falaises de Soubeyranes qui ferment la rade de Cassis et devant nous, l'Eissadon, le belvédère d'En Vau et piquant vers le large, la pointe de Castel Vieil.
Retour par le GR puis le sentier marron qui rejoint le rouge dans le vallon d'En Vau, nous sommes saoulés de vent et d'air glacé.
Les splendides falaises de Soubeyranes dans le soleil d'après midi...
Une rando "aérée" d'environ 15km et 710m de dénivelé cumulé, par moment et par effet de goulet, les rafales dépassaient les 90km/h.
Au parking, voiture intacte, mais....la Clio juste à coté de la notre a une vitre explosée...le parking de la Gardiole devient craignos !
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient la cause.Pour les secours composer le 112
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Commentaires
1mygabeilleSamedi 24 Janvier 2015 à 22:20Et bien vous en avez du courage mes amis car à voir vos visages j'imagine ce que vous avez enduré lors de cette rando vous êtes un peu fous quand même ...merci pour ce beau parcours que j'ai fait sans souffrance et juste pour le plaisir de mes yeux ...bisousRépondreVu le mistral que nous avons nous aussi, j'imagine un peu votre rando !!! Quel courage ! Mais très belles photos, et explications toujours à la pointe ! Et tu as raison, ça craint un peu sur certains parkings. Quelle calamité ... Bises.
@Mygabelle
non pas fous, c'est juste qu'on aime "un peu" ce genre de frissons ! rire.
baisers amie et très beau dimanche.
jluc
@Catalane
oui le Mistral qui se déchaine tu connais toi aussi par chez toi !
Garer sa voiture dans un parking des calanques devient difficile.
Gros bisous Monique
jl
5dieuceclairDimanche 25 Janvier 2015 à 08:16Comme d'habitude beau reportage par les mots souvent empreints de poésie et par le choix des photos ! Il est vrai qu'en Provence ce n'est pas le choix des beaux paysages qui manque !
On voit que l'auteur de ce blog est un passionné, un amoureux de la nature et un grand connaisseur !
Dommage qu'il refuse obstinément de me documenter sur un circuit plus pagnolesque que j'envisage dès le Printemps prochain !
Un circuit familier à Pagnol lors de ses escapades d'environ trois heures de marche pas trop difficile cependant (Ma Dame sera là) Avec carte à l'appui (Cela passe par mail) Eventuellement une ballade de ce style organisée par un quelconque syndicat d'initiative ! Enfin je ne vais pas m'escagasser le cerveau à répéter sans cesse la même chose ! Il ne veut pas, il ne veut pas ! Je comprends on est toujours jaloux de ce que l'on aime !
Merci encore pour ces beaux reportage même si le goulu que je suis ne trouve pas son affaire ! M'étendre sur le dos en respirant l'odeur brulante des romarins et du thym ! Sans rancune !
8YvetteLundi 26 Janvier 2015 à 13:29
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