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Siou Blanc, la Barralière
Ce jour, le temps est au beau, coincé entre deux jours de pluies, profitons-en.
Un des genoux de la Gazelle sortant de "réparation" nous effectuons, ces temps-ci, des balades simples et faciles, avec une progression, lente, mais constante. Aujourd'hui nous avons choisi un très bel endroit, le mas de la Barralière en plein cœur du plateau de Siou Blanc.
Parking de la voiture sur le bord de la route forestière qui traverse le plateau, juste devant l'abîme des Morts. Pourquoi ce nom? J'en parlerai sans doute un des ces jours, soit ici sur le blog, soit dans un de mes romans.
Le gouffre est sécurisé par un grillage nécessaire, il n'est qu'à deux pas de la route. Le Siou Blanc est réputé pour la beauté encore sauvage de sa forêt, mais aussi pour ses nombreux gouffres et avens, plusieurs centaines y ayant été répertoriés et explorés.
là, enfoui dans une végétation épaisse, s'ouvre un gouffre profond.
Nous filons sur le sentier balisé vert et jaune, puis au carrefour, nous prenons la sente dite de l'Eléphant, au passage, dans un taillis, petite pause devant les vestiges non restaurés d'un des nombreux fours à cade du plateau, ici il y en a tant et tant. (lire mon roman, "la Fille de la Ste Baume" qui raconte la vie de ces fabricants d'huile de cade, les enguentiés...)
la sente mène directement et rapidement à l'Eléphant de pierre. Curiosité de cette nature qui sait si bien nous surprendre.
Nous reprenons le sentier qui va nous emmener vers notre objectif, la Barralière, pour cela il nous faut revenir sur la large piste qui passe vers le puits neuf
mais auparavant, un autre gouffre nous attend vers Roucas Traoucas, tout aussi profond que le précédent. sur le sol une grosse pierre en forme de tête de mort, est-ce un avertissement ?
la piste file confortablement en légère descente, passe devant des vestiges pas vraiment archéologiques...
puis se dirige en forte descente vers le domaine de la Barralière
que l'on aperçoit, tout en bas, dans un rare rayon de soleil
sur le chemin, les flaques d'eau sont encore gelées, malgré tout le froid ne se fait pas vraiment ressentir
nous sommes en plein cœur de ce qui était le domaine cultivé, les restanques encore debout en témoignent
et voilà, nous y sommes.
Un détour vers le puits qui alimentait en eau cette belle ferme...
et avec de l'eau...quoique rien d'étonnant avec la flotte qui tombe du ciel ces jours-ci.
Un joli banc de pierre nous accueille pour la pause du médio, pas trop de soleil, mais pas de vent non plus, alors tout va bien.
après la rencontre d'un couple de randonneurs tout aussi amoureux de la nature que nous, nous repartons vers le sentier balisé bleu qui va nous ramener au point de départ en faisant une boucle.
un autre four à cade, assez délabré, mais quoi de plus normal ? La vie d'un four à cade était éphémère par nécessité.
le sentier s'enfonce, en longue remontée, dans une forêt sombre et humide
le puits du Poirier est lui aussi en eau affleurante
caché dans une végétation qui a repris ses droits sur l'agriculture, là encore quelques restanques en témoignent
puis nous revenons vers le point haut de notre balade de "rééducation" tout près du point de départ, à l'abîme des Morts.
Une balade courte mais agréable d'environ 6km400 pour un cumul de dénivelé de 225m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
2FRANCISJeudi 20 Décembre 2018 à 19:36Toujours de belles randos a siou-blanc . Aujourd'hui visite de ta créche, superbe dans un endroit magique tu va voir les photos sur le blog de Chantal, joomeo .
Ta gazelle marche bien evec un bon kiné comme toi .
Bises a vous deux .
Francis
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Des endroits comme celui là, cette ferme perdue çà me donnerait envie d'y passer la nuit de noêl devant feu de cades
En tout tous les soirs on se fait griller du Figatellei, un colis de nos amis corses.
Bonne journée et bonneremise en forme pour ta Gazelle.