•  Pour cette deuxième journée en Haute Provence, nous partons faire le tour du Défens à Bauduen, une rando bien connue et décrite un peu partout, bien balisée mais avec des passages délicats en bordure du lac de Sainte-Croix.

    Passages délicats surtout si le temps est humide. Pas du genre rando-escalade mais tout de même il faudra "sortir les mains des poches" comme on dit.

    Le ciel est gris, mais il ne devrait pas pleuvoir, la voiture est facilement garée sur le parking en centre-ville. Tout est calme, il n'y a que très peu de monde, le village fait la grasse matinée en ce dimanche gris mais pas froid.

    Bauduen la boucle du défens

    Nous décidons de faire le tour en sens horaire de façon à avoir les petits passages difficiles en début de parcours et non à la fin, la vue sur le lac s'ouvre, nous suivons les allées qui mènent vers les installations nautiques, fermées bien entendu, en cette morte-saison.

    Bauduen la boucle du défens

     Bauduen la boucle du défens

    mer calme sur le lac ! les canards et cormorans en sont presque à s'ennuyer. 

    Bauduen la boucle du défens

     

    Bauduen la boucle du défens

     en bout de l'allée piétonne, le sentier devient étroit et se faufile entre les arbres, toujours en restant au bord de l'eau

    Bauduen la boucle du défens

     Bauduen la boucle du défens

     cheminement facile et agréable sur un sentier qui contournant les obstacles, évite la monotonie

    Bauduen la boucle du défens

    puis, arrive enfin la partie dite délicate marquée "difficultés" sur la carte 

    Bauduen la boucle du défens

    une belle suite de gros ressauts à grimper, le balisage GR est évident, c'est bien par là qu'il faut passer 

    Bauduen la boucle du défens

     nous montons très vite largement au dessus du niveau du lac

    Bauduen la boucle du défens

    Pas  vraiment difficile mais demandant une bonne attention, la roche n'est pas complètement sèche et glisse bien. 

    Bauduen la boucle du défens

     Bauduen la boucle du défens

     Bauduen la boucle du défens

     au point haut, la vue s'ouvre sur le Mont Denier tout au fond , là-bas, dans le rayon de soleil, ce sont les gorges du Verdon

    Bauduen la boucle du défens

    après la grimpette rude, il faut descendre et très franchement, je préférais monter... 

    Bauduen la boucle du défens

    Bauduen la boucle du défens

     il faut même parfois, poser les fesses pour assurer la descente

    Bauduen la boucle du défens

    Bauduen la boucle du défens

     retour en bordure du lac, à partir d'ici plus aucune difficulté sinon la rude montée qui nous attend pour revenir à Bauduen, mais tout d'abord, cherchons un bel en,droit pour la pause de midi.

    Bauduen la boucle du défens

    le cheminement se fait sur une large piste qui borde le lac, mais il est possible de passer au plus près de l'eau sans perdre le balisage de vue 

    Bauduen la boucle du défens

    avec ce ciel changeant, les reflets sur l'eau prennent toutes les teintes possibles, passant du gris au bleu turquoise 

    Bauduen la boucle du défens

    là, dans une belle pinède déserte, en cette saison c'est normal, mais en été ce ne doit plus être le cas, nous faisons la pause du médio au bord de l'eau 

    Bauduen la boucle du défens

    mais nous ne sommes pas encore arrivés, il faut penser à reprendre le chemin, et ce qui nous attend n'est pas de tout repos, une belle rude grimpette en forêt 

    Bauduen la boucle du défens

    Un sentier  nous permet de couper la grande boucle de la piste sans intérêt et nous voilà sur le sentier qui monte au point haut du parcours, bien 200m de dénivelé sur peu de distance

    Bauduen la boucle du défens

    Ces sentiers en rude montée sont le terrain de jeu favori de la Gazelle qui file "tête dans le guidon" 

    Bauduen la boucle du défens

     tandis que lou senglié peine mais prend le temps de regarder les zones de charbonnages, chercher les vestiges de la cahute des carbounié.

    Dans cette forêt de chênes et de yeuses, il y a quelques centaines d'années, le charbon de bois était une ressource non négligeable offerte par une nature généreuse, pas encore violentée.

    Bauduen la boucle du défens

     Au point haut du Défens, nous prenons la large piste qui redescend vers Bauduen par les gorges de Galetty

    Bauduen la boucle du défens

     la roche Téolière qui domine le village est laissée sur le côté

    Bauduen la boucle du défens

    puis dans un grand lacet, la vue s'ouvre sur le lac et les bateaux à l'amarre, Bauduen étant un port de plaisance sur le lac 

    Bauduen la boucle du défens

     le  GR passe en plein cœur du vieux village et nous voilà revenus face au parking. Fin de jolie balade au décor varié. 

    Bauduen la boucle du défens

      

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

     Pour les secours composer le 112


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     Quand nous allons en Haute Provence, s'il est une rando que nous aimons, c'est bien celle-là.

    Après avoir traversé le village d'Estoublon, dont le nom provient de Establo, « petite écurie » et qui laisse entendre qu’il a été autrefois un relais de diligence, nous filons en direction, très bien indiquée, des gorges de Trévans, parking de la voiture sur l'aire adaptée.

    Les gorges de Trévans (hameau ruiné situé sur les hauteurs) proposent plusieurs parcours de rando, en ce qui nous concerne la préférence va aux gorges de l'Estoublaïsse et le hameau ruiné de Valbonnette.

    Les gorges de Trevans sont vite traversées, moins de 1km,  en longeant l'Estoublaïsse qui roule de fortes eaux.

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    puis, au confluent de l'Estoublaïsse et du Clovion, nous prenons à droite les gorges étroites et encaissées, laissant la passerelle qui permet la jonction avec les gorges du Clovion, ce sera notre "retour" .

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    en bas, la rivière forme de belles cascades rugissantes, effet sonore multiplié par les falaises abruptes 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     le sentier monte régulièrement, la température est de quelques petits degrés au-dessus de zéro, nous grimpons vers les premiers rayons de soleil

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    sur le versant opposé, le soleil est arrivé sur les ruines du hameau de Trevans, haut-lieu de la résistance. 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    à chaque étage la végétation diffère, nous sommes ici dans une forêt de buis odorants majoritaires 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     le sentier vire au sud, en face sur un éperon rocheux, apparaissent les ruines de la chapelle Saint-André, accès interdit,

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    peu après le petit col de Turquet, arrêt obligatoire de la Gazelle pour la photo sur son "vénérable érable" en bordure du ravin vertigineux 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    le sentier amorce la longue descente agréable vers le hameau ruiné du "haut" de Valbonnette, l'autre partie du hameau étant située juste après avoir traversé le ravin de Mayache à une centaine de mètres de là

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     Les gorges de l'Estoublaïsse

     une cave creusée m'attire... 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    le four à pain me  fait monter quelques pensées pour celles et ceux qui vivaient ici, qui y souffrirent certainement, qui s'y aimèrent et qui y moururent. Le four à pain étant tout un symbole.

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    descente vers le ravin de Mayache, traversée du ruisseau où coule une eau parfois souterraine, parfois en surface 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    puis, un peu plus bas, nous arrivons devant les vestiges du refuge ONF abandonné, nous sommes dans le "jardin de Valbonnette", grande surface aplanie, qui fut probablement cultivée quand le hameau vivait.

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    le sol est recouvert de feuilles mortes et par ci par là les premières primevères sortent la tête. 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    Après une pause au soleil fuyant, nous traversons l'Estoublaïsse sur la passerelle et revenons par le versant opposé

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     Les gorges de l'Estoublaïsse

     l'éperon rocheux où nous avions aperçu la chapelle Saint-André est creusé, à sa base, d'une petite grotte ouverte face au soleil, une petite grimpette et nous y voilà

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     Les gorges de l'Estoublaïsse

     son balcon s'ouvre sur les gorges de l'Estoublaïsse et les montagnes qui les cernent

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     Les gorges de l'Estoublaïsse

    Retour sur le sentier, après une vire aérienne, la sente change de ravin, nous descendons en direction du Clovion 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     Les gorges de l'Estoublaïsse

     que nous traversons sur sa double passerelle aux planches bien humides et glissantes

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     pour remonter en face

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    et redescendre dans les gorges de cette rivière difficile à voir 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

    encore une passerelle à traverser sur le Clovion 

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     face à ses gorges mystérieuses

    Les gorges de l'Estoublaïsse

     la suite du parcours nous ramène au confluent des deux rivières, puis dans les gorges de Trevans et au parking.

     

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

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     Une petite balade dans le superbe massif de la Sainte-Baume, au programme, la glacière du Fauge en partant de la sortie du Parc de Saint-Pons, celui-ci étant fermé pour cause de vent...

    La voiture est garée sur le tout petit parking situé dans le lacet de la route qui marque la fin du Parc, nous prenons le bout de piste qui nous emmène dans le vallon des Crides

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

     débroussaillée il y a peu, la ruine d'une cabane se montre, cabane de chaufournier, de charbonnier, va savoir...probablement cabane de chaufournier car un peu plus loin, nous apercevons les vestiges d'un four à chaux.

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    Nous passons à la verticale du Gour de l'Oule, en face, le bau de Bertagne pointe son nez vers le soleil, difficilement. 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    le sentier confortable et agréable au début devient vite un ruisseau de caillasses, les orages des mois derniers ont bien raviné la sente, seuls les gros cailloux sont restés en place 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    sur notre gauche, les falaises de la Galère et de colline Blanche brillent dans un rayon de soleil 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    la grimpette est rude, 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    Enfin, nous sortons de la forêt de yeuses, ce qui signifie que la forte grimpette  est presque terminée, 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

     sur la droite, le Trou du Vent dans les falaises de Cugens s'est mis à l'heure de la Saint Valentin, dirait-on.

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

     le sentier part sur la gauche après un virage serré, nous sommes en approche de la glacière 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    le bau de Bertagne, majestueux, avec son nid d'aigle, le Jardin suspendu 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

     nous passons devant le refuge Paul Ruat 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    et arrivons à la glacière, en moins bon état que la glacière Pivaut, elle en a malgré tout gardé toute son authenticité, n'ayant pas été restaurée, seulement sécurisée.

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    par la fenêtre de chargement, on peut en voir le puits semi-enterré, plus de 200 tonnes de glace étaient stockées ici 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

     il y a encore la poulie qui permettait aux hommes de descendre dans le puits pour réceptionner les blocs et les entasser

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    un peu plus loin, la source est là, elle permettait de remplir les bassins de gélation, dont on voit encore quelques traces. 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    source qui porte aujourd'hui un tableau naïf relatant la création, ici, des Excursionnistes Marseillais par Paul Ruat en  1897

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

     L'abri convoité nous attend, pour la pause de midi que nous prendrons dehors, sous un timide, mais alors très timide rayon de soleil.

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    les deux compères dans la cabane... 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    pour le retour nous prenons le sentier balisé points jaunes,  qui rejoint un peu plus bas, le sentier de la glace. Le romarin est en fleurs

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    avec un peu de désescalade dans les caillasses, dans un sentier dur pour les chevilles et les genoux

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

    Le sentier de la glace est quitté plus bas, pour rejoindre le vallon des Crides, puis le petit bout de piste qui nous ramène à la voiture 

    Sainte-Baume, la glacière du Fauge

     

    Fin de jolie balade, malgré le vent, qui parfois était violent.

     Sainte-Baume, la glacière du Fauge

     Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

     Pour les secours composer le 112


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  •  C'est une balade que nous avions déjà faite il y a, à peu près, un an, mais aujourd'hui le parcours de retour en sera modifié, avec bonheur car moins monotone, même si plus difficile.

    La voiture est garée à proximité de la source de la Vierge, à la Roquebrussane en évitant de gêner les riverains.

    Nous irons tout d'abord vers l'église Notre Dame de l'Inspiration, et son ermitage encore habité, donc zone de silence et de respect.

    Le chemin d'accès fut caladé et si un tout petit bout a été restauré , la suite est laissée aux "bons soins" des sangliers qui deterrent les pavés à la recherche de nourriture, racines, vers, etc. 

    Var, la source des Orris

     Une montée en lacets le long de murs en pierres sèches, avec plusieurs oratoires, puis rapidement nous arrivons sur l'esplanade de N.D de l'Inspiration, la vue s'ouvre sur la vallée et le village. Bel espace de sérénité s'il en est.

    Var, la source des Orris

     

    Notre Dame est là, porte fermée aujourd'hui, dommage, l'intérieur bien que modeste est très beau.

     Contre la façade et sur consoles se détachent deux statues monumentales : à gauche, Saint Etienne, oeuvre du sculpteur PORTANIER, à droite, Saint Bruno, oeuvre du chartreux Don Alphonse. C'est à ce dernier que nous devons aussi la statue de la Vierge qui, placée sur le pinacle, à l'aplomb de la porte, semble veiller sur toute la plaine. 

    Var, la source des Orris

    sur la vaste esplanade, côté colline de nombreux murs montés en restanques forment une sorte d’amphithéâtre 

    Var, la source des Orris

     Nous filons sur le sentier discret qui longe l'ermitage et qui passe dans un étroit couloir de roches erratiques

    Var, la source des Orris

     le vent violent ce jour-là, s'y engouffre avec furie

    Var, la source des Orris

     et malgré la petite grimpette, il fait encore bien froid

    Var, la source des Orris

    Var, la source des Orris

    Nous passons tout près de la station des eaux et prenons la piste jusqu'au Pas de la Nible où, à la citerne, nous prenons une autre piste en forte descente qui va nous diriger vers le sentier qui file droit sur la cirque rocheux et la source des Orris.

    Var, la source des Orris

     l'eau coule de toutes parts, les roches vertes de mousse humide abondent

    Var, la source des Orris

     le bassin des moutons déborde

    Var, la source des Orris

    et juste en face de nous, les ruines de l'ancienne bergerie des Orris, semi-troglodyte et sur 3 niveaux. 

    Var, la source des Orris

     Var, la source des Orris

     Var, la source des Orris

     sur une arcade, une pierre gravée indique "1722". 

    Nous longeons le pied de la falaise, 

    Var, la source des Orris

    la source est là, dans une petite faille triangulaire, l'eau sort d'une cuvette au niveau du sol et s'écoule en creusant, depuis des siècles, son sillon dans la roche tendre.

    Var, la source des Orris

     après la source, nous continuons au pied de la falaise, pour accéder à une étroite et raide cheminée qui va nous faire grimper jusque sur la plateau.

    Var, la source des Orris

    les bâtons de marche sont remisés dans les sacs, les mains, les arbres et les entailles dans la roche seront mise à l'épreuve pour grimper.

    Var, la source des Orris

     en laissant assez d'espace entre nous pour parer à toute chute de pierre

    Var, la source des Orris

     Var, la source des Orris

     vers la sortie, le goulet se resserre encore, les sacs sont déposés et passés à la main, c'est tellement étroit que les deux pieds ne peuvent "pousser",  il faut tirer sur les bras.

    Var, la source des Orris

    environ 60m de dénivelé depuis la bergerie, quasi vertical. Nous sommes sur le plateau et filons vers le sentier balisé jaune, qui va nous emmener plus haut par le Pas de Gravet, en plein cœur de la forêt de roches dolomitiques. 

    Var, la source des Orris

    très beau sentier pour accéder au Pas de Gravet 

    Var, la source des Orris

     Var, la source des Orris

     les grands monolithes se dressent vers le ciel, il y a même un abri, avec une seule place et debout !

    Var, la source des Orris

     Ces roches sont appelées du joli nom de "menhirs provençaux" .

    Var, la source des Orris

    Var, la source des Orris

    le Pas de Gravet nous emmène sur la route de la montagne de la Loube, que nous descendons sur une grosse centaine de mètres avant de plonger dans une sente qui dégringole dans le ravin. 

    Var, la source des Orris

    en laissant derrière nous deux rochers qui se bécottent ! 

    Var, la source des Orris

    sente qui dégringole n'étant pas exagéré puisque le premier ressaut se fera selon la méthode éprouvée dite du Cul de Jatte ! amortissement et freinage sur les fesses. 

    Var, la source des Orris

    puis plonge dans une forêt inextricable où ces "saletés" de salsepareilles s'accrochent à nous pour nous retenir.  

    Var, la source des Orris

    la Grotte des 400 moutons est là, bien cachée derrière les deux énormes blocs éboulés qui en barrent la grande ouverture , un étroit couloir permet d'y accéder.

    Var, la source des Orris

    une première salle sur la gauche reçoit l'eau d'une petite source qui jaillit d'une cuvette et trace, là encore, son sillon dans le tuf. 

    Var, la source des Orris

     sur la droite la grande salle s'ouvre à nous, faiblement éclairée par les rayons de soleil courageux qui, après avoir traversé le manteau forestier, arrivent à trouver une faille dans la roche

    Var, la source des Orris

     les frontales découvrent le superbe fond de la grotte et ses concrétions dorées

    Var, la source des Orris

    le floc floc régulier de l'eau qui goutte du plafond est le seul bruit qui troue le silence. l'eau arrive dans une cuvette de calcaire et s'écoule au sol 

    Var, la source des Orris

    retour vers la sortie, probablement agréable endroit de pique nique  en été quand on recherche de l'ombre, mais pour aujourd'hui, ce que nous voulons c'est faire notre pause au soleil. Il nous faudra bien chercher un petit nid perché recevant... un faible rayon solaire

    Var, la source des Orris

    dans cet environnement de forêt vierge amazonienne.

    Les arbres sont recouverts de lierres et de mousses envahissants 

    Var, la source des Orris

     la descente continue, d'autres grottes de moindre importance sont passées, la sente dégringole toujours 

    Var, la source des Orris

     puis, petit arrêt sous le rocher dit "du doigt du Ciel"

    Var, la source des Orris

    par un jeu de sentiers discrets nous arrivons directement à la chapelle Saint-André de la Loube 

    Var, la source des Orris

    étrange chapelle sans portail de façade, avec une voûte qui me laisse perplexe, quant à sa datation et sa...solidité.

    Var, la source des Orris

     le chœur en cul de four est du très beau style Roman, et bien que non vérifié, je pense orienté à l'est...comme il se doit.

    Var, la source des Orris

     l'intérieur de la longue nef est décoré de nombreux objets religieux, ex-votos, images saintes, croix, vierges etc. Visiblement cette chapelle est un lieu de prière qui n'est pas oublié de tous.

    Nous quittons le piton rocheux de la chapelle pour revenir dans le ravin des Baumes, puis par les pistes nous rejoignons la source de la Vierge, (fermée par une grille, mais qui offre son eau) puis la voiture .

    Var, la source des Orris

     Fin de courte mais sportive balade.

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

     Pour les secours composer le 112

     


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