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Par JLuc Fontaine le 25 Janvier 2020 à 15:52
Un violent et froid vent d'est souffle sur le massif, dommage mais il en faut plus pour nous décourager, direction le refuge Barthélémy Baudino au départ du parking des Deux Aiguilles.
Nous prenons le sentier noir du Garagaï jusqu'à sa jonction avec le sentier marron qui circule tout en longueur sur la face sud.
En face de nous, la croix de Provence se dresse dans un ciel gris, les falaises semblent faire barrage à tout accès.
Arrivés sur le sentier marron, nous partons vers l'est, laissant de côté, la grotte du Cheyenne, sans intérêt.
le marron n'est pas un sentier de tout repos, grimpettes courtes mais raides succèdent à de nombreux ressauts, les rafales de vent, de face, sont violentes
nous arrivons dans la zone de poudingues, ce conglomérat de galets qui forme la roche dans laquelle était taillé le fameux marbre de Provence
nous prenons le sentier qui mène à la marbrière, et qui était le sentier de halage des énormes blocs de pierre qui descendaient jusque dans la vallée vers les tailleries.
sur le côté, on peut encore voir ici et là les trous qui recevaient les pieux en bois dur servant à arrêter les descente des blocs qui glissaient sur un lit de petits cailloux. Eviter de prendre de la vitesse était le souci majeur.
le site d'extraction de la marbrière est laissé sur le côté, la grimpette continue vers le Pas du Clapier
où le vent nous prend pour deux cibles fragiles.
Le Pas du Clapier, ressaut que nous aurions pu éviter, mais bon...pourquoi faire facile quand on peut faire compliqué !
Plus loin, nous quittons ce sentier marron pour une sente discrète qui file vers le pied des falaises
au bas des falaises, pierriers et cheminements en sous-bois se succèdent
au-dessus de nous, la falaise de la Vierge, haut-lieu d'escalade, se dresse...
avec son fameux "éperon de la Vierge" cette excroissance rocheuse en pleine paroi et qui ressemble à une statue de la Vierge à l'enfant, voie d'escalade très connue. D'ici, impossible de distinguer cette "Vierge" mais les grimpeurs y passent tout près...eux !
quelques pierriers à traverser
puis, nous retrouvons le sentier marron
qui nous emmène en direction du refuge, dont on aperçoit les deux monolithes qui en sont les "gardiens".
Il y a du monde dans le refuge, nous y rencontrons des gardes du massif et un petit groupe de pompiers du GRIMP, belle rencontre avec ces amoureux de leurs métiers et de la Nature.
Pour le retour nous reprenons le sentier marron sur une centaine de mètres, puis nous le quittons au profit d'une sente moins connue, qui descend en pente douce.
dans une jolie végétation
après avoir rejoint une piste, nous prenons un étroit sentier qui grimpe raide pour rejoindre le marron
et qui nous ramène au point de départ, la croix de Provence subit toujours les assauts du vent dans la grisaille.
Belle rando malgré un ciel sale mais sans pluie.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
5 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 21 Janvier 2020 à 18:05
Mois de janvier, 1ère balade des Amis de l'Huveaune pour 2020, direction le plateau du Siou Blanc, parking des voitures devant l'abîme des Morts, un des nombreux avens du plateau.
La petite équipe de courageux a bravé le risque de pluie et le froid, nous ne sommes qu'une douzaine mais qui sont frigorifiés en attendant que la photo de groupe soit prise !
C'est l'ami Léandre qui est derrière l'APN pour cet exercice rituel.
mini topo habituel avant le départ avec les recommandations d'usage spécifiques au plateau du Siou Blanc.
en file indienne nous prenons la direction de l'abîme des Morts
avec une halte qui ne permet pas, hélas, de voir les entrailles profondes de ce gouffre aux milles légendes.
puis, comme il fait frisquet, on se serre les coudes !
pour filer vers Roucas Trouca, la roche trouée appelée l'Eléphant de pierre de par sa silhouette
où nous arrivons assez vite après un court passage en forêt de chênes verts
l'éléphant de pierre et son cornac du jour !
la suite du cheminement nous entraîne vers un autre aven, il y en a tant, celui que nous appelons 'le gouffre de la tête de Mort"
vu le profil de la belle pierre qui est juste à côté de son ouverture.
nous rejoignons la piste qui va nous emmener vers notre objectif
la ferme semi-abandonnée de la Barralière
où nous nous installons au mieux, pour avoir les fesses au sec, et être à l'abri du vent, en évitant, autant que faire se peut, de toucher aux raquettes de figuiers de barbarie qui abondent
Pour le retour, nous prenons une sente qui revient vers le point de départ en une montée régulière, bien souvent dans le lit d'un ruisseau à sec
et un autre arrêt devant le très vieux puits du Poirier, ne cherchons pas le poirier...
retour vers le plateau, en tout début d'après-midi, après une balade d'environ 7km, sans soleil du ciel, mais avec celui du cœur de nos participants.
encore une belle journée conviviale à notre actif, osco, les AH !
(osco = bravo en lengo nostro)
4 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 20 Janvier 2020 à 11:58
Le Mistral violent de ce jour-là a un avantage, il dégage le ciel de toute la grisaille des jours précédents, inconvénients, il fait froid et là où nous allons, nous le subirons dans le sens aller comme au retour.
départ de Luminy, parking du Crous et tout de suite, nous filons, au pas de charge vers le col de Sugiton. Sur notre gauche, le Mont Puget commence à être allumé par le soleil rasant.
nous passons devant le Jas ruiné, symbole d'un temps où ces lieux étaient dévoués à l'agriculture et au pastoralisme
entre les murs encore debout, les arches qui séparaient les salles où étaient parqués les troupeaux
Il fait froid, nous sommes en plein dans le sens du vent, bonnet, doudounne et gants sont de rigueur
plus loin, sur le large sentier, nous passons dans la zone, quasiment toujours à l'ombre des falaises du Virage,
Nous franchissons la barrière qui marque la limite de cette ancienne piste forestière, le sentier devient plus étroit et commence sérieusement à perdre de l'altitude, sur la gauche, encore un peu éloignée, la Candelle et son aiguillon, le Candelon sur les hauteurs du Socle
Ce sentier, débalisé, permet de profiter de vues superbes, en bas en face, le Cap Morgiou qui "regarde" le large
un peu plus loin, sous les pins penchés qui résistent depuis des années au vent violent, nous sommes sur un balcon qui permet d'admirer, en bas, la calanques des "Pierres tombées" si bien nommée, l’îlot du Torpilleur qui pointe en direction de la calanque de Sugiton, et en s'éloignant, l'entrée de la calanque de Morgiou fermée par le Cap éponyme, dans l'ouverture du col du Renard, nous apercevons, l'île de Riou
coup de zoom sur Riou balayée par le furieux Mistral du jour
nous repartons en direction de notre objectif, maintenant tout proche
un sentier discret qui grimpe ultra raide vers le couloir du Candelon, ce couloir étroit et rudement pentu (et qui demande de la prudence quand on s'y engage) qui sépare la Candelle du Candelon
rude grimpette qui nous fait "manger" du dénivelé à grandes bouchées !
quelques ressauts où mettre les mains est obligatoire demandent beaucoup d'effort et de prudence, nous laissons un peu de distance entre nous pour ne pas risquer de se prendre une éventuelle "pierre qui roule" sur la tête
sur la droite, la Tour de Pise, monolithe accroché à la paroi et fortement penché
et vue superbe quand on peut s'arrêter....et se retourner
ressauts et végétation abondante ne facilitent pas la remontée, mais nous ne sommes pas venus chercher la facilité
nous arrivons à la bifurcation de sentiers, à droite le fameux couloir du Candelon, que nous avons monté et descendu plusieurs fois, mais pas au programme aujourd'hui.
à gauche, le grand monolithe qui ferme la porte du sentier en corniche sous le vallon de l'Ours
une autre couloir à descendre sur une courte distance, nous sommes maintenant sur du sentier facile, bien qu'aérien
La pause du médio s'impose, au soleil et surtout à l'abri du vent glacé, cette grotte qui nous regarde avec ses yeux noirs fera l'affaire
deux gros "yeux" noirs farouches, mais un accueil sympathique, il y a même une banquette rocheuse pour s'asseoir !
Nous repartons vers l'ouest en suivant le sentier qui passe sous les falaises des grimpeurs, au pied du vallon de l'Ours
les tours jumelles
la tour carrée à gauche, le vallon de l'Ours droit devant
en vue arrière, la Cathédrale
surmontée, sur son arrière par l'incontournable Candelle et son Candelon, le couloir qui les sépare est bien visible
nous filons rejoindre le chemin du Centaure-sud, puis la piste DFCI qui va nous ramener au col de Sugiton par de grands lacets ventés
en bas, sur notre gauche, le Jas ruiné vu à l'aller, mais ici vu de dessus. le col de Sugiton est rejoint, puis la parking par le sentier découverte.
Fin de courte mais sportive rando.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
2 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 17 Janvier 2020 à 15:20
C'est une balade dont la destination a été changée au dernier moment, et sans regret.
Sous un ciel gris sale, nous filons vers la grotte de la Castelette située dans le cirque éponyme, au pied du massif de la Sainte-Baume.
La voiture est garée au lieu-dit, le Pas de Peyruis et tout de suite nous prenons une sente bien marquée quoi que non balisée qui nous fait éviter la monotone piste de la Taurelle.
au sommet de la butte, la vue sur notre objectif n'est que peu encourageante, les nuages sont bas et ici, la pluie arrive vite
peu après, nous rejoignons la piste que nous traversons pour nous diriger vers le premier étang
alimenté par les innombrables ruisseaux qui viennent des hauteurs de la Caïre
Grenouilles et crapauds ont pris leurs quartiers d'hiver, il n'y a pas un bruit sinon le clapotis de l'eau qui remplit le bassin
puis, contournant le bosquet et longeant le ruisseau qui file vers l'Huveaune, nous faisons une autre courte halte au second étang, nettement plus grand que le premier et où vivent quelques gros poissons rouges indolents.
qui viennent à la surface voir qui sont ces visiteurs hivernaux
ensuite, direction le cours de l'Huveaune, là où elle serpente entre les arbres, bien cachée, l'eau est limpide et de sa belle couleur émeraude ce qui laisse augurer de jolies vues quand nous remonterons vers ses sources.
cheminement sur la rive gauche, sentier bien marqué et non balisé
les premiers gours apparaissent, superbes malgré le manque de soleil, eau émeraude contrastant sur les dépôts calcaires blanchâtres
A ce propos, il n'est pas inutile de rappeler qu'il est INTERDIT de patauger dans l'eau, de s'y baigner (en cette saison la recommandation est bien entendu inutile, quoique...) le lit du fleuve est extrêmement sensible, d'une beauté rare et les concrétions calcaires fragiles. Zone Natura 2000.
Sans abondance, l'eau coule bien malgré tout, à ce niveau les petits et nombreux affluents ne sont pas encore venus grossir le cours d'eau
Plus nous remontons vers la source basse, plus les gours (vasques de calcaire concrétionné) sont beaux, le phénomène chimique qui le créent s'estompant au fur et à mesure du contact de l'eau avec l'air.
un peu plus haut que la source basse et principale, nous traversons à gué
la source débite un gros volume d'eau, rapporté au diamètre du trou dans la roche
nous prenons le sentier balisé vert, direction la grotte
la grimpette est rude, la roche trempée, hyper glissante par endroits. Dans un virage, la cirque de la Castelette apparaît, avec sur la droite, le roc de la Caïre, c'est en hors sentier que nous venons ici habituellement, mais pas aujourd'hui.
Enfin, l'entrée triangulaire de la grotte apparaît
laissons de côté les parois de l'entrée, taguées, peintes et affublées d'autres inscriptions idiotes, nous pouvons par ailleurs nous poser la question : qu'est-ce qui motive ces imbéciles à inscrire leurs noms, à y laisser leurs initiales, à dessiner des horreurs sur la roche des grottes, celle-ci n'étant pas la seule à en être "ornée", on n'en a rien à foutre que "Toto aime Zézette" avec un cœur et la date !
Bien heureusement, un peu plus loin, dans le noir, les méduses pendues au plafond en sont épargnées
Frontale allumée, quelques beautés naissent de l'obscurité
tout au fond, le siphon du gouffre est plein d'eau qui affleure le sol de la grotte
ici et là, des stalactites sont en formation, auront-elles la chance de grandir, on peut en douter.
Nous revenons à l'air libre, pour la pause du médio, inutile de chercher un coin au soleil, celui-ci est aux abonnés absents aujourd'hui, seul un sol sec et confortable nous suffira, devant l'exurgence située sous la grotte sera un bel endroit.
près de l'ancienne charbonnière, dont on devine encore les vestiges par le sol noir de charbon, et l'espace bien dégagé dans la forêt de yeuses
retour vers l'Huveaune, par le même sentier
et une fois arrivés à la source basse, nous prenons la rive droite afin d'avoir d'autres vues sur les gours
puis, une fois en bas, nous prenons le chemin de la Taurelle
et ses beaux vestiges, ce fût, visiblement, une grande propriété, les mûriers s'alignent au cordeau sur plusieurs directions
une halte sur le banc sous le grand chêne s'impose, instants magiques...
retour au point de départ, fin de jolie balade.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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