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     Un violent et froid vent d'est souffle sur le massif, dommage mais il en faut plus pour nous décourager, direction le refuge Barthélémy Baudino au départ du parking des Deux Aiguilles.

    Nous prenons le sentier noir du Garagaï jusqu'à sa jonction avec le sentier marron qui circule tout en longueur sur la face sud.

    En face de nous, la croix de Provence se dresse dans un ciel gris, les falaises semblent faire barrage à tout accès. 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    Arrivés sur le sentier marron, nous partons vers l'est, laissant de côté, la grotte du Cheyenne, sans intérêt. 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    le marron n'est pas un sentier de tout repos, grimpettes courtes mais raides succèdent à de nombreux ressauts, les rafales de vent, de face, sont violentes 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

     nous arrivons dans la zone de poudingues, ce conglomérat de galets qui forme la roche dans laquelle était taillé le fameux marbre de Provence

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    nous prenons le sentier qui mène à la marbrière, et qui était le sentier de halage des énormes blocs de pierre qui descendaient jusque dans la vallée vers les tailleries.

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    sur le côté, on peut encore voir ici et là les trous qui recevaient les pieux en bois dur servant à arrêter les descente des blocs qui glissaient sur un lit de petits cailloux. Eviter de prendre de la vitesse était le souci majeur. 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    le site d'extraction de la marbrière est laissé sur le côté, la grimpette continue vers le Pas du Clapier 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

     où le vent nous prend pour deux cibles fragiles.

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    Le Pas du Clapier, ressaut  que nous aurions pu éviter, mais bon...pourquoi faire facile quand on peut faire compliqué ! 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

     Plus loin, nous quittons ce sentier marron pour une sente discrète qui file vers le pied des falaises

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    au bas des falaises, pierriers et cheminements en sous-bois se succèdent 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

     Sainte Victoire, le refuge Baudino

     au-dessus de nous, la falaise de la Vierge, haut-lieu d'escalade, se dresse...

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    avec son fameux "éperon de la Vierge" cette excroissance rocheuse en pleine paroi et qui ressemble à une statue de la Vierge à l'enfant, voie d'escalade très connue. D'ici, impossible de distinguer cette "Vierge" mais les grimpeurs y passent tout près...eux ! 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    quelques pierriers à traverser 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    puis, nous retrouvons le sentier marron 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    qui nous emmène en direction du refuge, dont on aperçoit les deux monolithes qui en sont les "gardiens". 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    Il y a du monde dans le refuge, nous y rencontrons des gardes du massif et un petit groupe de pompiers du GRIMP, belle rencontre avec ces amoureux de leurs métiers et de la Nature.

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

     Pour le retour nous reprenons le sentier marron sur une centaine de mètres, puis nous le quittons au profit d'une sente moins connue, qui descend en pente douce.

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    dans une jolie végétation 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    après avoir rejoint une piste, nous prenons un étroit sentier qui grimpe raide pour rejoindre le marron 

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

    et qui nous ramène au point de départ, la croix de Provence subit toujours les assauts du vent dans la grisaille.

    Belle rando malgré un ciel sale mais sans pluie.

    Sainte Victoire, le refuge Baudino

     

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

     Pour les secours composer le 112


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  • Mois de janvier, 1ère balade des Amis de l'Huveaune pour 2020, direction le plateau du Siou Blanc, parking des voitures devant l'abîme des Morts, un des nombreux avens du plateau.

    La petite équipe de courageux a bravé le risque de pluie et le froid, nous ne sommes qu'une douzaine mais qui sont frigorifiés en attendant que la photo de groupe soit prise ! 

    C'est l'ami Léandre qui est derrière l'APN pour cet exercice rituel.

    La balade de Janvier à la Barralière

    mini topo habituel avant le départ avec les recommandations d'usage spécifiques au plateau du Siou Blanc. 

    La balade de Janvier à la Barralière

     en file indienne nous prenons la direction de l'abîme des Morts

    La balade de Janvier à la Barralière

     avec une halte qui ne permet pas, hélas, de voir les entrailles profondes de ce gouffre aux milles légendes.

    La balade de Janvier à la Barralière

    puis, comme il fait frisquet, on se serre les coudes ! 

    La balade de Janvier à la Barralière

     pour filer vers Roucas Trouca, la roche trouée appelée l'Eléphant de pierre de par sa silhouette 

    La balade de Janvier à la Barralière

     où nous arrivons assez vite après un court passage en forêt de chênes verts 

    La balade de Janvier à la Barralière

     l'éléphant de pierre et son cornac du jour !

    la suite du cheminement nous entraîne vers un autre aven, il y en a tant, celui que nous appelons 'le gouffre de la tête de Mort" 

    La balade de Janvier à la Barralière

    vu le profil de la belle pierre qui est juste à côté de son ouverture.

    La balade de Janvier à la Barralière

     nous rejoignons la piste qui va nous emmener vers notre objectif

    La balade de Janvier à la Barralière

     la ferme semi-abandonnée de la Barralière

    La balade de Janvier à la Barralière

     où nous nous installons au mieux, pour avoir les fesses au sec, et être à l'abri du vent, en évitant, autant que faire se peut, de toucher aux raquettes de figuiers de barbarie qui abondent

    La balade de Janvier à la Barralière

     Pour le retour, nous prenons une sente qui revient vers le point de départ en une montée  régulière, bien souvent dans le lit d'un ruisseau à sec

    La balade de Janvier à la Barralière

     La balade de Janvier à la Barralière

     et un autre arrêt devant le très vieux puits du Poirier, ne cherchons pas le poirier...

    La balade de Janvier à la Barralière

     retour vers le plateau, en tout début d'après-midi, après une balade d'environ 7km, sans soleil du ciel, mais avec celui du cœur de nos participants.

    La balade de Janvier à la Barralière

     encore une belle journée conviviale à notre actif, osco, les AH !

    (osco = bravo en lengo nostro) 

    La balade de Janvier à la Barralière


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  •  Le Mistral violent de ce jour-là a un avantage, il dégage le ciel de toute la grisaille des jours précédents, inconvénients, il fait froid et là où nous allons, nous le subirons dans le sens aller comme au retour.

    départ de Luminy, parking du Crous et tout de suite, nous filons, au pas de charge vers le col de Sugiton. Sur notre gauche, le Mont Puget commence à être allumé par le soleil rasant. 

    Calanques, la tour de Pise

    nous passons devant le Jas ruiné, symbole d'un temps où ces lieux étaient dévoués à l'agriculture et au pastoralisme 

    Calanques, la tour de Pise

     entre les murs encore debout, les arches qui séparaient les salles où étaient parqués les troupeaux

    Calanques, la tour de Pise

    Il fait froid, nous sommes en plein dans le sens du vent, bonnet, doudounne et gants sont de rigueur 

    Calanques, la tour de Pise

    plus loin, sur le large sentier, nous passons dans la zone, quasiment toujours à l'ombre des  falaises du Virage,  

    Calanques, la tour de Pise

    Nous franchissons la barrière qui marque la limite de cette ancienne piste forestière, le sentier devient plus étroit et commence sérieusement à perdre de l'altitude, sur la gauche, encore un peu éloignée, la Candelle et son aiguillon, le Candelon sur les hauteurs du Socle

    Calanques, la tour de Pise

     Calanques, la tour de Pise

     Ce sentier, débalisé, permet de profiter de vues superbes, en bas en face, le Cap Morgiou qui "regarde" le large 

    Calanques, la tour de Pise

     un peu plus loin, sous les pins penchés qui résistent depuis des années au vent violent, nous sommes sur un balcon qui permet d'admirer, en bas, la calanques des "Pierres tombées" si bien nommée, l’îlot du Torpilleur qui pointe en direction de la calanque de Sugiton, et en s'éloignant, l'entrée de la calanque de Morgiou fermée par le Cap éponyme, dans l'ouverture du col du Renard, nous apercevons, l'île de Riou

    Calanques, la tour de Pise

    coup de zoom sur Riou balayée par le furieux  Mistral du jour 

    Calanques, la tour de Pise

     nous repartons en direction de notre objectif, maintenant tout proche

    Calanques, la tour de Pise

     un sentier discret qui grimpe ultra raide vers le couloir du Candelon, ce couloir étroit et rudement pentu (et qui demande de la prudence quand on s'y engage) qui sépare la Candelle du Candelon

    Calanques, la tour de Pise

     rude grimpette qui nous fait "manger" du dénivelé à grandes bouchées !

    Calanques, la tour de Pise

     quelques ressauts où mettre les mains est obligatoire demandent beaucoup d'effort et de prudence, nous laissons un peu de distance entre nous pour ne pas risquer de se prendre une éventuelle "pierre qui roule" sur la tête

    Calanques, la tour de Pise

    sur la droite, la Tour de Pise, monolithe accroché à la paroi et fortement penché 

    Calanques, la tour de Pise

     et vue superbe quand on peut s'arrêter....et se retourner

    Calanques, la tour de Pise

     ressauts et végétation abondante ne facilitent pas la  remontée, mais nous ne sommes pas venus chercher la facilité

    Calanques, la tour de Pise

    Calanques, la tour de Pise

     nous arrivons à la bifurcation de sentiers, à droite le fameux couloir du Candelon, que nous avons monté et descendu plusieurs fois, mais pas au programme aujourd'hui.

    Calanques, la tour de Pise

    à gauche, le grand monolithe qui ferme la porte du sentier en corniche sous le vallon de l'Ours

    Calanques, la tour de Pise

     une autre couloir à descendre sur une courte distance, nous sommes maintenant sur du sentier facile, bien qu'aérien

    Calanques, la tour de Pise

     Calanques, la tour de Pise

     La pause du médio s'impose, au soleil et surtout à l'abri du vent glacé, cette grotte qui nous regarde avec ses yeux noirs fera l'affaire

    Calanques, la tour de Pise

     deux gros "yeux" noirs farouches, mais un accueil sympathique, il y a même une banquette rocheuse pour s'asseoir !

    Calanques, la tour de Pise

     Nous repartons vers l'ouest en suivant le sentier qui passe sous les falaises des grimpeurs, au pied du vallon de l'Ours

    Calanques, la tour de Pise

    Calanques, la tour de Pise

    Calanques, la tour de Pise

     les tours jumelles

    Calanques, la tour de Pise 

    la tour carrée à gauche, le vallon de l'Ours droit devant 

    Calanques, la tour de Pise

    en vue arrière, la Cathédrale

    Calanques, la tour de Pise

     

     surmontée, sur son arrière par l'incontournable  Candelle et son Candelon, le couloir qui les sépare est bien visible

     nous filons rejoindre le chemin du Centaure-sud, puis la piste DFCI qui va nous ramener au col de Sugiton par de grands lacets ventés 

    Calanques, la tour de Pise

    en bas, sur notre gauche, le Jas ruiné vu à l'aller, mais ici vu de dessus. le col de Sugiton est rejoint, puis la parking par le sentier découverte. 

    Calanques, la tour de Pise

     Fin de courte mais sportive rando.

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

     Pour les secours composer le 112

     

     


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  •  C'est une balade dont la destination a été changée au dernier moment, et sans regret. 

    Sous un ciel gris sale, nous filons vers la grotte de la Castelette située dans le cirque éponyme, au pied du massif de la Sainte-Baume.

    La voiture est garée au lieu-dit, le Pas de Peyruis et tout de suite nous prenons une sente bien marquée quoi que non balisée qui nous fait éviter la monotone piste de la Taurelle. 

    La grotte de la Castelette

    au sommet de la butte, la vue sur notre objectif n'est que peu encourageante, les nuages sont bas et ici, la pluie arrive vite 

    La grotte de la Castelette

    peu après, nous rejoignons la piste que nous traversons pour nous diriger vers le premier étang 

    La grotte de la Castelette

    alimenté par les innombrables ruisseaux qui viennent des hauteurs de la Caïre

    La grotte de la Castelette

     Grenouilles et crapauds ont pris leurs quartiers d'hiver, il n'y a pas un bruit sinon le clapotis de l'eau qui remplit le bassin

    La grotte de la Castelette

    puis, contournant le bosquet et longeant le ruisseau qui file vers l'Huveaune, nous faisons  une autre courte halte au second étang, nettement plus grand que le premier et où vivent quelques gros poissons rouges indolents.

    La grotte de la Castelette

    qui viennent à la surface voir qui sont ces visiteurs hivernaux 

    La grotte de la Castelette

    ensuite, direction le cours de l'Huveaune, là où elle serpente entre les arbres, bien cachée, l'eau est limpide et de sa belle couleur émeraude ce qui laisse augurer de jolies vues quand nous remonterons vers ses sources. 

    La grotte de la Castelette

    cheminement sur la rive gauche, sentier bien marqué et non balisé 

    La grotte de la Castelette

    les premiers gours apparaissent, superbes malgré le manque de soleil, eau émeraude contrastant sur les dépôts calcaires blanchâtres 

    La grotte de la Castelette

    A ce propos, il n'est pas inutile de rappeler qu'il est INTERDIT de patauger dans l'eau, de s'y baigner (en cette saison la recommandation est bien entendu inutile, quoique...) le lit du fleuve est extrêmement sensible, d'une beauté rare et les concrétions calcaires fragiles. Zone Natura 2000.

    La grotte de la Castelette

    Sans abondance, l'eau coule bien malgré tout, à ce niveau les petits et nombreux affluents ne sont pas encore venus grossir le cours d'eau 

    La grotte de la Castelette

    Plus nous remontons vers la source basse, plus les gours (vasques de calcaire concrétionné) sont beaux, le phénomène chimique qui le créent s'estompant au fur et à mesure du contact de l'eau avec l'air.

    La grotte de la Castelette

     La grotte de la Castelette

     un peu plus haut que la source basse et principale, nous traversons à gué

    La grotte de la Castelette

    la source débite un gros volume d'eau, rapporté au diamètre du trou dans la roche 

    La grotte de la Castelette

    nous prenons le sentier balisé vert, direction la grotte 

    La grotte de la Castelette

    la grimpette est rude, la roche trempée, hyper glissante par endroits. Dans un virage, la cirque de la Castelette apparaît, avec sur la droite, le roc de la Caïre, c'est en hors sentier que nous venons ici habituellement, mais pas aujourd'hui.

    La grotte de la Castelette

    Enfin, l'entrée triangulaire de la grotte apparaît 

    La grotte de la Castelette

    laissons de côté les parois de l'entrée, taguées, peintes et affublées d'autres inscriptions idiotes, nous pouvons par ailleurs nous poser la question : qu'est-ce qui motive ces imbéciles à inscrire leurs noms, à y laisser leurs initiales, à dessiner des horreurs sur la roche des grottes, celle-ci n'étant pas la seule à en être "ornée", on n'en a rien à foutre que "Toto aime Zézette"  avec un cœur et la date !

    Bien heureusement, un peu plus loin, dans le noir, les méduses pendues au plafond en sont épargnées

    La grotte de la Castelette

    Frontale allumée, quelques beautés naissent de l'obscurité 

    La grotte de la Castelette

     tout au fond, le siphon du gouffre est plein d'eau qui affleure le sol de la grotte

    La grotte de la Castelette

     La grotte de la Castelette

     La grotte de la Castelette

     ici et là, des stalactites sont en formation, auront-elles la chance de grandir, on peut en douter.

    La grotte de la Castelette

    Nous revenons à l'air libre, pour la pause du médio, inutile de chercher un coin au soleil, celui-ci est aux abonnés absents aujourd'hui, seul un sol sec et confortable nous suffira, devant l'exurgence située sous la grotte sera un bel endroit. 

    La grotte de la Castelette

    près de l'ancienne charbonnière, dont on devine encore les vestiges par le sol noir de charbon, et l'espace bien dégagé dans la forêt de yeuses 

    La grotte de la Castelette

     retour vers l'Huveaune, par le même sentier

    La grotte de la Castelette

    et une fois arrivés à la source basse, nous prenons la rive droite afin d'avoir d'autres vues sur les gours 

    La grotte de la Castelette

     puis, une fois en bas, nous prenons le chemin de la Taurelle

    La grotte de la Castelette

     et ses beaux vestiges, ce fût, visiblement, une grande propriété, les mûriers s'alignent au cordeau sur plusieurs directions

    La grotte de la Castelette

    une halte sur le banc sous le grand chêne s'impose, instants magiques... 

    La grotte de la Castelette

     retour au point de départ, fin de jolie balade.

     

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

     Pour les secours composer le 112

     

     

     


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