•  Le mourre en provençal, c'est le museau, faire le mourre c'est faire...la gueule !

    Vue de la vallée ou de l'autoroute, l'extrémité de la montagne de Gache ressemble à un groin, un mourre, c'est le but de notre balade de ce jour;

    Rando au départ de la célèbre "pierre écrite" dans le défilé de la Route du Temps, entre Sisteron et Saint Geniez. la pierre écrite gardant toujours son mystère et c'est très bien. 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     

     Claudius Posthumus Dardanus, homme illustre, revêtu de la dignité de patrice, ex-gouverneur consulaire de la province viennoise , ex-maître des requêtes , ex-questeur, ex-préfet du prétoire des Gaules, et Nevia Galla, femme clarissime et illustre, son épouse, ont procuré à la ville appelée Théopolis l'usage des routes, en faisant tailler des deux côtés les deux flancs de ces montagnes, et lui ont donné des portes et des murailles. Tout cela a été fait sur leur propre terrain; mais ils l'ont voulu rendre commun pour la sûreté de tous. Cette inscription a été placée par les soins de Claudius Lepidus, comte et frère de l'homme déjà cité, ex-consulaire de la première Germanie, ex-maître du conseil des mémoires, ex-comte des revenus particuliers de l'empereur, afin de pouvoir montrer leur sollicitude pour le salut de tous, et d'être un témoignage écrit de la reconnaissance publique.

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     Depuis trois siècles, les érudits ont défilé devant "Peiro escricho" le terme provençal pour pierre écrite et leurs déclarations parfois fantaisistes ont nourri les rêveries des bergers : ils parlent des deux mille esclaves qui ont percé le flanc de la montagne, d'une cité de marbre rose dont le reflet apparaît encore sur les nuages au couchant, de statuettes d'or ensevelies... de bien d'autres choses encore.

    Cette terre est donc une terre de légende : il faut s'en réjouir.

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     Juste à côté de la Pierre écrite, s'ouvre le sentier de découverte de la montagne de Gache, 500m de rude grimpette qui avoisine de belles cascades, désormais à sec.

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    Le débouché de ce sentier se fait au pied d'un vénérable chêne pubescent, "un peu mort", mais toujours superbe 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Par ailleurs, notre cheminement va nous faire rencontrer d'autres vieux chênes, et pas tous morts, loin s'en faut, cette forêt relique est un vrai trésor.

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Deux vieux, un le ventre creux, l'autre nettement moins creux , mais presque aussi vieux  ou la rencontre du chêne et du sanglier...fable de moi, Jean Le Fontaine ! biggrin

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     après un passage en forêt, nous filons à travers le coteau, hors sentier, en direction des crêtes, un peu d'observation, un peu de d'orientation et roule ma poule....

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     beaux pieds de lavande sauvage

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     grimpette vers les crêtes, en cherchant le passage entre la végétation qui pique et les lapiaz

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     à ce niveau tout est sec, vraiment !

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     petite joubarbe qui essaie de survivre

    puis, sans prévenir, nous voilà sur les crêtes, le vide apparaît brusquement, lors de notre première venue ici dans un brouillard épais, l'effet avait été époustouflant.

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     direction l'extrémité de la montagne qui surplombe Sisteron

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     des roches qui tiennent en équilibre on ne sait trop comment

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     tout au bout, un grand Mont-Joie, un cairn

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    une pierre levée porte un poème, devenu bien difficile à lire, le temps réalisant son usure légitime 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     un peu plus bas, sur une grande dalle, une inscription de Xavier Dechaux, le graveur sisteronnais et calanquais du XIX ème siècle (dont j'ai déjà,parlé par ailleurs) est tout aussi illisible, de plus des traces douteuses laissées par des salopiaux l’entachent.

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     en bas, au loin, l'aqueduc ferroviaire qui enjambe la Durance en léger amont de Sisteron dont on aperçoit la citadelle

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Nous repartons en sens contraire, nous allons longer les crêtes sur plus de 3 km et si au début il y a un sentier, ce ne sera plus le cas plus tard, cette rando étant au moins pour moitié en hors sentier

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     des beaux fossiles...

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    passage d'une petite ravine sous les arbres  

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    et nous voilà désormais en hors sentier, cherchant le meilleur passage sur un terrain rocailleux au possible et fortement en dévers 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Notre arbre fétiche nous attend pour la pause, il nous délivre une belle et rare ombre sur une herbe verte, cet endroit est précieux et...secret. Il est midi, nous sommes à l'heure.

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     vieil arbre étonnant qui ne nous laisse pas indifférents, nœuds étranges, branches sèches lancées vers le ciel, il nous pose mille questions auxquelles nous ne savons répondre et c'est très bien ainsi, chaque lieu doit avoir sa part de mystère.

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Après une pause délicieuse, il nous faut penser au retour, qui sera lui aussi hors entier.

    Passage sous les branches basses, puis nous suivons une draille, draille de chasseur, draille de gibier...

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    sur notre droite s'alignent les diverses crêtes que nous avons suivies, avec plus ou moins de facilité 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    Ici sur ce plateau un petit troupeau est agglutiné sous l'ombre chiche d'un résineux, les moutons ne bougent même pas un brin de leur toison  en nous entendant passer.  O' fan qu'il fait chaud, qu'ils disent, sont fous ces marcheurs ! 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    Il nous faut chercher le meilleur passage pour rejoindre la ravine et plus bas, la piste qui devrait nous ramener au vieux chêne du sentier de découverte 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     mais sans oublier la halte ombragée au pied de Notre Dame du Chêne, cet arbre vénérable, creux, qui abrite un oratoire dédié à Marie.

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     Notre Dame du Chêne

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     la piste reprend un peu d'altitude sous le maigre couvert forestier

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     et nous revenons au grand chêne du départ, il ne reste plus qu'à redescendre, et ce n'est pas le plus facile, le rude sentier de découverte pour revenir à la Pierre écrite.

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    avec encore quelques fossiles involables ! 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    Fin  de belle mais épuisante rando sous un soleil de plomb non prévu par la météo locale 

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

    Sisteronnais, le mourre de la montagne de Gache

     le Mourre de la montagne de Gache vu de la vallée.

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

     Pour les secours composer le 112

     

     


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  • Durant ce séjour dans le Devoluy, impossible pour nous de ne pas aller à Chaudun, ce village sacrifié chargé de l'histoire des gens de la montagne.

    Aujourd'hui nous irons par un sentier pas toujours facile à trouver sans points de repères, le sentier des cascades.

    Départ du col de Gleize, la voiture garée devant la maison des bergers.

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Nous passons le portique et filons sur la piste forestière, la croix du souvenir est toujours là, sur son rocher, 

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    pour en savoir plus lire mon roman tiré de l'histoire tragique de ce village vendu par ses habitants au XIXème siècle.

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    clic sur l'image pour en savoir plus.

    La piste passe sous le pic de Chaudun 

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    puis nous la quittons pour prendre le sentier de Ronde, sentier en balcon traversé par de nombreux rus qui, parfois,  le dégradent avec l'aide des vaches, bien entendu !

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Même si la saison touche à sa fin, il y a encore pas mal de fleurs,

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Phalangère à fleurs de lys.

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    le cirque de Chaudun commence à s'ouvrir à la vue

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Rhapontique à feuille d'aunée

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    panorama sur le cirque de Chaudun, entouré de montagnes

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    en bas, dans cette vallée oubliée, la maison forestière de Chaudun bâtie sur les vestiges du village

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    la sente en balcon est parfois bien dégradée, ce qui est normal en ces milieux maontagnards

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    un virage serré et nous voilà bordés de fleurs de cytises

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    puis plus loin, quelques gentianes bleues

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    en contrebas, sur son promontoire dominant le petit Buëch, les vestiges de la chapelle Saint-Jacques 

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    et un peu plus en avant, le pic des vautours au premier plan

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades 

    la sente se faufile maintenant sous les résineux, dont la base est cintrée dès la naissance par les neiges hivernales

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    et c'est l'arrivée sur la prairie des vaches, elles bloquent le sentier et s'en fichent !

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    vue arrière panoramique sur les 3 pics, Gleize, Chaudun et l'Aiguille

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Orchis brûlé double

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    nous quittons le sentier de Ronde pour filer vers le sentier des cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    que l'on trouve après un passage dans la prairie, point de repère, cet arbre.

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    du haut de leur butte deux vaches nous observent !

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    entrée dans une belle forêt

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    puis après une forte descente, c'est l'arrivée aux cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

     

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    la sente continue en descente jusqu'à rejoindre le torrent de Chanebière que nous remontons légèrement, jusqu'à notre "coin favori" pour notre pause du médio au bord de "notre  piscine".

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Il faut bien quitter ce bel endroit pour commencer le retour par la piste forestière, nous passons sous le cimetière dont la butte est fleurie

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Centaurée des montagnes

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    la grande croix du cimetière

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    traversée du pont de Chaudun et passage sans s'y arrêter à la maison forestière et loooongue remontée de la piste, heureusement partiellement ombragée

    Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades 

    petite halte, pour souffler, au col de Chabanottes et poursuite de la remontée jusqu'au col de Gleize. 

     Devoluy, Chaudun par le sentier des cascades

    Fin de très belle rando...sur nos souvenirs.

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

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  •  J3 et dernier de notre séjour en Hautes Pyrénées, ce matin-là direction le lac des Gloriettes, il y a un brouillard "à couper au couteau".

    Notre hébergeur nous dit que peut-être, là-haut nous serons au-dessus des nuages...eh bien non, même les locaux se trompent parfois !

    Dans la montée en lacets serrés, la visi en voiture ne dépasse pas quelques mètres, le parking est dans le coton, j'ai même un peu de mal à trouver le début de notre parcours. Consolation, il ne pleut pas et il ne fait pas froid, alors nous partons... 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Iris des Pyrénées, qui est paraît-il à l'origine des iris cultivés

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    dans le brouillard, quelques moutons curieux viennent à notre rencontre 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     des roches erratiques parsèment la prairie, nous entendons l'eau en contrebas, mais ne voyons rien, en principe, d'après la carte nous sommes au bord du lac, ou pas très loin.

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Gavarnie, le lac des Gloriettes

    Aconit napel 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    la trace est facile à suivre en ne s'en éloignant pas trop 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     un torrent devant nous et quelques vaches en liberté 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     le pont de l'Espuguette  sur le gave de l'Estaubé

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     le gave de l'Estaubé qui alimente le lac, que l'on devine vaguement en aval

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    rencontre bovine...madame ne voulait pas se laisser caresser le front, elle a beaucoup secoué la tête de droite à gauche, je n'ai pas insisté, c'est qu'elle a de belles cornes pointues.

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     illusion, une vache à corps de pierre ou rocher à tête de vache...au choix ! 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    en bas...le lac et le débouché du gave dans des gorges  

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Gavarnie, le lac des Gloriettes

     chardon Reine des Alpes

    le gave qui alimente le lac dans le fracas de l'eau qui rencontre les blocs de roches éboulées

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     la sente est maintenant en balcon au-dessus du lac, toujours quasi invisible

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    Nous avons presque fini le tour du lac, un poteau indicateur nous invite sur la plateau de Coumély, un peu plus haut et peut-être au-dessus des nuages (eh bien non, toujours pas ! )  

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    grimpette à l'aveugle, nous ne savons pas où nous allons, mais nous y allons 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    une maison qui fait buvette (fermée pour ce matin) 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    sur une butte, une indication "table d'orientation, nous y allons...pour voir qu'on ne verra rien ! 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Nous continuons encore un peu, de belles maisons typiques de la région, sortent brutalement de la brume

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    parfois accolées à la roche 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Gavarnie, le lac des Gloriettes

     nous pourrons dire qu'aujourd'hui, ce n'est pas la vue qui nous enchante, on se dirait en Ecosse !

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Rhododendrons

    Sur le plateau, vers midi, les nuages tendent à se dissiper, la vue s'ouvre légèrement, nous cherchons une roche plate et sèche pour la pause du médio 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     source captée, la "fontaine de Marc"

    Pause en compagnie des marmottes qui jouent à cache-cache avec nous (méga coup de zoom)

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     pour le retour au lac, nous passons par un sentier qui descend dans le vallon, invisible en montant dans le brouillard

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

    un rapace nous survole, ce n'est pas un vautour, mais un ? (le vol n'est pas celui du vautour) 

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     les butineurs sont enfin sortis et s'affairent

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     le plateau est superbe, quelques maisons y sont, et pour beaucoup en fort bon état, mais fermées.

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     puis c'est la descente vers le lac, les nuages sont dissipés, la vue commence à s'ouvrir enfin !

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Gavarnie, le lac des Gloriettes

    la buvette est maintenant ouverte, nous en profitons...puis c'est la descente vers le barrage EDF qui date des années 50.

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     traversée du barrage et retour au parking maintenant bondé, le lac des Gloriettes est un lieu de tourisme visiblement réputé.

    Gavarnie, le lac des Gloriettes

     Jolie balade, le brouillard ayant donné un charme particulier à une grande partie du parcours.

     

    Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

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  •  J2 de notre séjour à Gavarnie, objectif la grande cascade du cirque de Gavarnie. Malgré le temps gris, malgré le tout début de saison estivale...nous ne sommes pas seuls, le site est déjà hautement fréquenté !

    Pour filer vers notre but, nous prenons le chemin rive droite du Gave de Pau, le torrent alimenté par les grandes cascades, cheminement facile, véritable autoroute à marcheurs de tous poils et de tous niveaux. Nous allons musarder le long du torrent, laissant filer ceux qui semblent pressés, de tout façon ce n'est pas très éloigné, une promenade. 

    Gavarnie, la grande cascade

    Notre but est dans les nuages gris qui ne semblent pas vouloir se dissiper 

    Gavarnie, la grande cascade

    le gave roule des eaux gris-bleu la température clémente contraste avec le ressenti visuel 

    Gavarnie, la grande cascade

    Nous allons faire de nombreux arrêts, la rive est largement fleurie, ce qui est tout aussi beau que la cascade, tout compte fait.

    Gavarnie, la grande cascade

    Campanules agglomérées 

    Gavarnie, la grande cascade

    Iris des Pyrénées 

    Gavarnie, la grande cascade

    Bugle rampante

    Un beau pont enjambe le gave, le pont de Nadau du XIX ème siècle 

    Gavarnie, la grande cascade

    Pont de Nadau

    Le pont actuel de Nadau (qui signifie Noël) date du milieu du 19e siècle (1856). Il est alors reconstruit entièrement en maçonnerie avec arche surbaissée, perpendiculaire au cours du gave et vient remplacer une ancienne passerelle en bois.  Il a fait l'objet d'une restauration au cours de la 2e moitié du 20e siècle.

    Gavarnie, la grande cascade

     Gavarnie, la grande cascade

     Millepertuis, mille vertus

    Gavarnie, la grande cascade

     une belle calade (chemin pavé de galets de rivière) fait suite, bien utile aux véhicules qui desservent l'Hôtel du cirque un peu plus haut, un peu plus loin.

    Gavarnie, la grande cascade

    dans un sous-bois quelques fraises des bois nous régalent, une petite poignée chacun ! 

    Gavarnie, la grande cascade

     le chemin grimpe un peu plus, ralentissant la marche 

    Gavarnie, la grande cascade

     le cirque semble se dégager des nuages, nous arrivons

    Gavarnie, la grande cascade

     Gavarnie, la grande cascade

     en bas, dans les gorges, le gave se déchaîne, il rugit ! 

    Gavarnie, la grande cascade

     passé l'Hôtel du cirque, une sente bien marquée file vers les cascades

    Gavarnie, la grande cascade

     Gavarnie, la grande cascade

     des ruisseaux sont à traverser à gué, le gave, lui, est infranchissable

    Gavarnie, la grande cascade

     Gavarnie, la grande cascade

     Pique nique sur une roche sèche, avec panorama sur le cirque et les cascades 

    Gavarnie, la grande cascade

     les fleurs parsèment la prairie 

    Gavarnie, la grande cascade

     Erodium des pierres (un peu bouffée aux mites !)  

    Gavarnie, la grande cascade

     un très bel edelweiss pied de lion 

    Gavarnie, la grande cascade

    Chardon Reine des Alpes 

     De gros nuages d'après-midi arrivent comme il se doit, nous revenons sur nos pas, avec d'autres marcheurs qui redoutent, comme nous, l'orage qui menace

    Gavarnie, la grande cascade

    Revenus sur le chemin principal, je bifurque sur un sentier peu marqué qui s'enfonce en forêt, laissant de côté "l'autoroute à marcheurs"

    Gavarnie, la grande cascade

    Un petit pas de désescalade est à passer, chaîne et barre de fer en main courante qui nous amènent devant un pont qui enjambe le gave en furie 

    Gavarnie, la grande cascade

     Gavarnie, la grande cascade

     Gavarnie, la grande cascade

     Une magnifique prairie s'ensuit, un bonheur visuel, des fleurs, des fleurs et pas n'importe lesquelles 

    Gavarnie, la grande cascade

    Lys martagon 

    Gavarnie, la grande cascade

    Epilobe à feuilles étroites

    Gavarnie, la grande cascade

    Aconit napel

    Regard vers l'arrière, si l'orage ne menace plus, les nuages sont toujours là

    Gavarnie, la grande cascade

     Gavarnie, la grande cascade

     Gavarnie, la grande cascade

    Œillets de Montpellier

    Une barrière électrifiée est passée, nous sommes dans un enclos à chevaux, nous en sortons vite et revenons sur la sente, perdue quelques  minutes plus tôt 

    Gavarnie, la grande cascade

     Nous arrivons à Gavarnie du côté du cimetière et de sa belle église qui nous attire

    Gavarnie, la grande cascade

     il y a de quoi, c'est un haut-lieu de notre patrimoine

    Gavarnie, la grande cascade

    simple mais néanmoins  superbe 

    Gavarnie, la grande cascade

     une borne...celui qui l'a sculptée n'a plus mal aux dents depuis longtemps !

    Gavarnie, la grande cascade

     Fin de superbe balade, ceux qui restent sur le chemin principal ne savent pas ce qu'ils manquent...mais bon, il semble que de plus en plus, la beauté ne soit pas ce que cherche le touriste compulsif.

    Gavarnie, la grande cascade

     

     Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

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