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Roman - Chaudun
Chaudun
Auteur Jean Luc Fontaine
Roman écrit à partir d'une tragique histoire vraie, Chaudun, le village vendu par ses habitants.
L'histoire débute à la fin du XIXème siècle et se termine (quoique ?...) en 1952 en passant par Les Hautes Alpes, Marseille et l'Amérique du sud.
Chaudun, un village de bûcherons, abandonné par ses habitants condamnés à la famine.
Mauricette, une jeune bergère qui veut sortir de la condition féminine de cette fin de siècle dans laquelle elle se sent prisonnière.
Elzéard, un bûcheron amoureux jusqu'à la folie de la jeune bergère.
Batiste, son frère, parti chercher du travail à la ville.
Marie, la fille de Mauricette, qui revient au village abandonné pour se cacher de l’envahisseur allemand pendant la guerre.
Odette, Miguel, Louis et quelques autres sont les personnages mis en scènes dans ce roman qui se veut être un hommage à tous ceux qui luttent pour que vive la montagne dans le respect de la Nature.
Un roman qui oscille entre fiction romanesque et dure réalité.
extrait 1 :
Assise sur son caillou à l’ombre claire d’un alisier au feuillage argenté, Mauricette, du haut de ses onze ans, surveille son troupeau d’un œil distrait.
Tout juste une demi-douzaine de vaches qui broutent les dernières touffes d’herbe et trois veaux sous leurs mères qui feront un peu d’argent et peut-être, si tout va bien, de la viande pour les fêtes.
Grosse responsabilité qu’est la sienne, ce troupeau et un petit lopin de terre cultivé en potager, c’est toute la richesse de sa famille, une des moins pauvres du hameau cependant, car comprenant beaucoup de garçons en âge de bûcheronner.
Une main d’œuvre précieuse, avoir des garçons solides et capables de monter en forêt est ici une vraie richesse.
extrait 2 :
1938, étang de Berre
Dans une gigantesque gerbe d’écume, l’hydravion se pose sur le plan d’eau.
Les petits bateaux de pêche se sont éloignés pour laisser place à ce nouveau moyen de transport considéré, ici, comme l’enfant du pays.
En effet, le premier hydravion est né sur l'étang de Berre il y a quelques années, tout droit sorti de l’imagination sans limite d’un fou d’aéronautique, l’ingénieur Fabre.
A l'époque son hydravion que les gens du pays avaient surnommé le moustique, hésitait entre mer et ciel et s'était contenté de quelques sauts de puces.
Alors, maintenant que ce monstre ultra rapide fonctionne et transporte de riches passagers, la fierté des habitants du pourtour de l’étang prend le pas sur la gêne grandissante qu'il occasionne.
La foule est nombreuse sur les berges, autant pour voir cet engin révolutionnaire, que pour admirer les riches passagers qui en descendent.
Dans un dernier hoquet de ses quatre énormes moteurs à hélice, le grand oiseau de bois et de fer, fini sa course en glissant sur l’eau, fait un demi tour et se stabilise.
Un luxueux canot à moteur tout en acajou et cuivres rutilants s’approche, une dizaine de passagers, aidés par un personnel bienveillant, descendent par la coupée et se frottent les yeux, éblouis.
Le soleil inonde le plan d’eau, le ciel est d’un bleu azur très pur, hier encore le mistral soufflait si fort qu’on ne savait pas si l’hydravion attendu pourrait se poser sans difficulté.
Le Mistral qui s’est encore déchaîné ces jours derniers a balayé la fine couverture de pollution qui couvrait l’étang de Berre et a redonné au ciel de Provence sa couleur naturelle.
Ce vent qui rend fou les provençaux a montré que sans lui cette région n’aurait pas cette lumière qui a fait le bonheur de peintres célèbres.
Superbement élégante, Marie refuse la main galamment offerte par un officier et s’engage sur la petite passerelle.
Ce n’est pas son premier voyage en aéroplane, et encore moins en bateau.
Vêtue d’une robe Worth d’après-midi, en crêpe noir et blanc, chapeau assorti, manchettes et ceinture en cuir laqué noir finement rehaussées d’un cordonnet de soie vermillon, elle revient dans le pays de ses racines.
Extrait 3 :
Batiste et les quatre autres résistants sont massacrés à coups de crosse, à grands coups de bottes dans le dos et les côtes, ils sont en sang.
Menottés, encadrés par des SS qui leur crient des ordres en allemand, ils sont dirigés rapidement dans les sous-sols du bâtiment.
Le grand chef de la Gestapo locale, le SS-Obersturmführer est là, rigide dans ses bottes, une schlague bat nerveusement contre son mollet.
A peine les cinq hommes sont dans la pièce, qu’il leur en assène des coups cinglants en plein visage.
L’interrogatoire va pouvoir commencer, le chef des SS a un mauvais rictus aux lèvres, il va bien s’amuser avec ces terroristes.
Les insultes pleuvent, les coups de schlague ponctuent chaque question.
Aucun ne parle.
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Dédicace personnalisée sur simple demande.
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Commentaires
2Alice FaureMardi 19 Janvier 2016 à 21:29j'en veux un exemplaire dédicacé.......Bizzzzz
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Mardi 19 Janvier 2016 à 21:38
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3le vieux scafMercredi 20 Janvier 2016 à 08:314suzanneJeudi 18 Février 2016 à 22:38BRAVO encore BRAVO, je viens de finir ton livre, j'ai retrouvé toute ta sensibilité, ton amour pour la nature et celle des choses vrais. Mais quel travail !
Bisous
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Vendredi 19 Février 2016 à 08:53
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5lLORIDON gérardVendredi 19 Février 2016 à 09:05
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Coucou
il me plairait bien d'avoir ton livre
dis moi comment je fais
Bises
Coucou Claudine
Je te réponds par mail privé.
bises
jluc