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Par JLuc Fontaine le 14 Décembre 2020 à 15:09
Petite rando bien pentue, pour profiter de cette belle journée malgré un mistralet bien froid en matinée.
Nous entrons dans le vallon des Escourtines, complètement à l'ombre et humide, au premier vestige de four à chaux (il y en a plusieurs) nous prenons la sente qui grimpe vers la Candolle dans la forêt de la Penne sur Huveaune
Nous passons le site de l'ancienne carrière de calcaire qui permettait l'alimentation des fours à chaux, dont le deuxième est tout près
vers l'ouest, le Tête Ronde des Escourtines est en plein soleil
le deuxième four à chaux, bien sorti des broussailles, le sentier file vers les crêtes en pente raide
mais bientôt nous en sortons pour nous faufiler dans un vallon discret et gardé "un peu secret" qui part vers le sud, puis ensuite file vers l'ouest
Tout au bout de ce vallon ombragé et frais, nous devons en sortir par la gauche pour rejoindre le sommet de la crête des Ouarres
où nous prenons en face, plein sud, le sentier qui monte régulièrement vers l'antécime est du mont Lantin, derrière nous s'étire Marseille
Au sommet, nous dominons la mer et les calanques vers le sud et Marseille-est et le Garlaban au nord, les falaises de Soubeyranes de la baie de Cassis sont en fond, en plein soleil
le sentier file vers l'ouest, longeant les crêtes qui dominent le camp militaire de Carpiagne, le vent venant nord-ouest nous prend par le travers, il ne fait pas chaud du tout !
devant nous s'ouvre le gouffre du Mont Lantin (deux ouvertures non protégées)
et en face, brille au soleil, notre objectif, la petite crête du Lantin
nous sortons du sentier qui passe sous le Lantin et filons vers le sommet
la vue s'ouvre sur 360° superbe dans un ciel bleu nettoyé par le Mistral qui vient de prendre des forces
au sommet derrière moi, plein ouest, le mont Saint-Cyr et le mont Carpiagne
vers l'est, les falaises de Soubeyranes
la mer et les falaises de Soubeyranes, le cap Canaille proche de La Ciotat, n'est pas visible, bien plus à l'est (beaucoup trop confondent falaises et cap Canaille, un cap n'est pas une falaise)
Il faut bien descendre de ce petit sommet, si on ne veut pas faire demi-tour, il faut chercher le passage, une petite brèche le permet au prix d'un peu de désescalade facile malgré le vent
Côté sud-ouest, le mont Lantin se présente sous la forme de deux couronnes superposées, nous prenons place pour la pause du médio, au pied de la plus haute (la plus petite) bien exposés au sud et complètement abrités du vent. Sieste quasi obligatoire...l'ensemble fait un peu désordre, certes, mais après notre passage aucune trace ne subsiste, mais qui, nous connaissant, en douterait ?
pour descendre de cette couronne, il faut encore chercher une brèche, petit retour vers l'est et en voilà une, pas bien difficile qui nous ramène sur le sentier qui circule tout en bas
direction le mont Saint-Cyr mais nous n'irons pas jusque là
Vue arrière sur le Lantin et ses deux couronnes superposées, au loin à gauche le Garlaban, au loin à droite les crêtes de Roussargues et le pic de Bertagne
au col du Boucar, face au deux monts suivants , nous quittons le sentier pour descendre vers le col de Baralui par une sente étroite et fortement pentue
arrivés au col de Baralui, nous prenons le vallon de Luinant, retour vers l'est
passage devant les ruines du Jas Henri et ses restanques qui se cachent désormais dans la végétation, ce qui les protège des casseurs en tous genres
belle roche monolithique dans le vallon
tout au bout toujours au soleil, la Tête Ronde des Escourtines et sur la droite le col de la Limite où il nous faudra remonter
bifurcation vers le col de la Limite, petite grimpette en vue
le puits de Luinant et son figuier, un peu cachés
130m de dénivelé pour remonter à la Limite
et ouf, nous y voilà, mais maintenant autant pour en redescendre vers le vallon des Escourtines
descente moins agréable que la montée, même dénivelé mais sur une très courte distance et sentier caillouteux
Dans le vallon, arrêt obligatoire pour que je salue "mon chêne" qui trône au beau milieu des vestiges du Hameau des Escourtines dont quelques ruines ont été sorties des broussailles, il y en a d'autres, j'y ai compté cinq à sept maisons en tout.
Dans ces ruines ch'uis chez moi !
descente du plateau pour rejoindre le point de départ, en bas du vallon.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
7 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 9 Décembre 2020 à 18:22
C'est par une journée sous le signe des gros nuages chargés de pluie que nous allons poser notre traditionnelle crèche des collines. Gros nuages, température frisquette, mais in fine, pas de pluie...
Cette année c'est le massif des Sept collines qui a été choisi, les collines de Pagnol, autrement dit : les collines de Garlaban.
Comme il se doit, les photos ne sont pas dans l'ordre et l'endroit où sera posée la crèche reste une devinette. Mais si, à la lecture de cet article, vous pensez savoir où elle se trouve et que vous y allez, pensez à rajouter quelques petits santons, ceux qu'on trouve dans les gâteaux des Rois. La famille des mini-santons ne demande qu'à s'agrandir.
en grimpant, regard vers l'arrière, les nuages bas envahissent la vallée et remontent lentement derrière nous
Devant, ce n'est pas mieux, un ciel gris plombé nous menace
plus tard, les écharpes de nuages filent au petit vent, nous voyons même la mer et l'archipel du Frioul
les baumes se ressemblent toutes, ici il s'agit de la baume de Manon (du Plantier) ...ou de Passetemps ?
Qui saura la reconnaître ?
ça grimpe, la Gazelle n'a aucune pitié, elle file à toute vitesse...
un peu moins en descente...
le col Salis, joli balcon offrant une belle vue
les nuages remontent vite, poussés par les courants d'air qui circulent dans les vallons
Et la crèche me direz-vous...elle est là, à l'abri dans un endroit sombre. Les connaisseurs auront deviné, ce n'est pas bien difficile.
Bien entendu elle sera enlevé courant janvier 2021 (si nous ne restons pas prisonniers de la COVID)
Joyeux Noël
15 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 30 Octobre 2020 à 15:50
Ceci est bien entendu un reportage de rando datant de quelques jours avant le reconfinement.
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Durant ce court séjour dans les Hautes Alpes, nous avions envie de retourner dans les magnifiques gorges de la Méouge où nous étions allés en plein mois d'aout...autant dire que le décor n'est plus le même, ainsi que pour le taux de fréquentation.
La voiture est garée à la sur le petit espace réservé au staionnement à la hauteur du Pont Romain, d'architecture Romane, car il n'a rien de romain. En fait c'est tout simplement un joli pont de trois arches en voûte à plein cintre.
pour accéder au sentier qui descend vers le pont il faut cheminer quelques mètres sur l'étroite route, ce qui est assez dangereux en plein été quand il y a beaucoup de circulation .
en amont du pont un énorme chaos rocheux fait, en saison, le bonheur des baigneurs de par les plongeons que l'on peut y faire, aujourd'hui, en ce bel automne c'est calme plat.
du coté opposé, les vestiges d'un vieux moulins sont encore bien visibles, il est à parier que dans les entrailles du moulin, l'été, ce doit plutôt être un "chiotte" nauséabond ! Pauvre moulin qui a fait vivre tant de femmes et d'hommes...
la meule dormante est encore là
Un peu plus en amont, nous filons voir la belle cascade, petit aller et retour d'une centaine de mètres
puis nous prenons le sentier balisé rouge-jaune le "GRP Baronnies et Méouge" mais nous le quitterons dans quelques kilomètres
les couleurs sont flamboyantes, nous revenons pour peu de temps au bord de l'eau
près d'une aire de pique-nique abandonnée
puis le sentier remonte fermement, nous offrant de très belles vues sur les méandres de la Méouge, Nous voyons bien, d'ici, la marque jaunâtre qui descend vers la Méouge, c'est la trace vaseuse de la fameuse cascade de glace
nous entrons en forêt humide à l'approche de la cascade de glace
Il n'y a aucun risque que la cascade soit gelée, (quoique...) mais le sol est très humide des dernières pluies et nous nous souvenons qu'en plein mois d'aout, le passage était super glissant de par la vase grasse et abondante, donc aujourd'hui, nous n'irons pas jusque là et nous prenons un sentier qui part à contre-sens en forte pente, direction du pied du sommet de l'Ourse et la Plaine
belle grimpette dans un sous-bois magnifique, déjà nous ne regrettons plus d'avoir pris ce raccourci
le cheminement reste désormais sensiblement à plat et nous entrons dans une jolie forêt
pour arriver dans la Plaine, vaste étendue ensoleillée au pied de l'Ourse, c'est l'heure de la pause et nous nous étalons au soleil pour faire sécher les vestes humides de transpiration
Il nous faut bien repartir de ce bel endroit, encore quelques petits kilomètres dans la Plaine
pour arriver sur une butte au-dessus de Antonaves, nous quittons ce sentier pour au autre qui repart en sens inverse, en descente vers notre cheminement de retour.
toujours dans de belles couleurs automnales
passage devant un bel abri sous roche...juste un peu humide
et nous voilà en hauteur au-dessus de la Méouge et de notre point de départ, la voiture est visible sur le bord de la route. Descente en grands lacets pour rejoindre le pont et revenir au parking. Une balade en définitive bien différente de celle faite en plein été, plus courte mais nettement plus belle.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
3 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 27 Octobre 2020 à 17:51
Ces falaises, nous y étions il y a deux mois environ, en plein été, nous avions cherché et trouvé la petite brèche qui permet de passer de l'autre côté sans passer par "la Porte", mais nous étions revenus par la bergerie de Haute Crigne, puis celle de Basse Crigne et revenus à la petite Caylane, ce qui implique d'avoir deux voitures à disposition.
Cette fois-ci, nous partons toujours du Villard mais nous y reviendrons en passant par la superbe Porte qui tranche les falaises. Une boucle à trouver sur place, mais faisable d'après la carte.
C'est parti !
La forêt est parée de ses magnifiques couleurs d'automne, au moment du départ il fait encore un peu frais, la forte pente et le soleil de la journée nous réchaufferont vite.
Les falaises de Ventavon, vues du Villard.
le sentier assez bien marqué est en forte pente, nous allons avoir un fort dénivelé sur très peu de distance, de plus, dans sa première partie il y a très peu de lacets , c'est le terrain de jeu favori de la Gazelle qui s'envole devant.
le soleil est maintenant bien réveillé, les panoramas sont superbes et les couleurs flamboyantes
deuxième partie du sentier d'approche des falaises, les lacets serrés arrivent...
1,5km et 350m de dénivelé plus tard, nous approchons de la Porte, large échancrure dans la paroi rocheuse où coule un torrent
nous quittons le sentier et filons vers l'est en restant au pied des falaises
le soleil de face et bas, ne facilite pas le cheminement qui est, malgré tout, délicat.
avec parfois, pas mal de vide sur le côté
sur la grande vire d'environ 15m, bien exposée
la sente devient moins évidente, ici il ne passe personne ou si peu.
plus loin, nous retrouvons notre petite brèche, un joli petit pas d'escalade côté 3a
il est plus aisé de déposer les sacs, je les ferai suivre en les hissant avec la corde attachée autour de la taille car j'ai besoin des deux mains
assis au premier palier, j'ai remonté les sacs et j'attends la Gazelle qui arrive avec facilité...et large sourire
et continue la grimpe sur le flanc moins abrupt, me laissant ranger la corde !
la cheminée s'élargit comme un grand entonnoir, mais la pente est forte, une chute serait difficile à stopper
puis, une fois sur la croupe herbeuse de la crête, nous repartons en sens contraire, vers l'ouest
et après un cheminement totalement hors sentier, en navigant avec la carte, nous retrouvons la grande piste forestière que nous remontons jusqu'à arriver au col des Selles.
il est presque l'heure de la pause du médio, nous la ferons ici, au soleil, couchés dans la bauco tendre et confortable
avec mini sieste bien méritée, les chasseurs revenant de leur battue descendent la piste en face avec les 4x4 et nous saluent gentiment, ici ce ne sont des chasseurs du dimanche échappés des villes...
Nous descendons une piste étroite pour ensuite prendre un sentier très discret qui serpente en sous-bois. le cheminement est délicat, la sente est recouverte d'aiguilles de pins et rendent le sol très glissant
et nous arrivons à la Porte, le torrent est à sec, heureusement car il nous faut rester dans son lit sur quelques mètres pour trouver le sentier sur l'autre rive. Ne pas aller plus loin dans le torrent, juste après la traversée signalée par un cairn, se trouve une grande cascade
remontée en face, nous retrouvons le sentier qui longe le bas des falaises
et vue arrière sur la Porte
puis retour au point de départ en retrouvant le sentier que nous avons monté le matin
dans un enchantement de couleurs
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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