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Par JLuc Fontaine le 24 Février 2015 à 19:17
Malgré un vent violent, il fait un temps superbe, une recherche pointue sur la météo locale nous dit que vers Puyloubier il n'y aura que peu de vent...douce illusion, mais c'est parti pour une rando escalade de plus dans cette fabuleuse face sud du massif de Ste Victoire.
Au programme
départ du parking st Ser, direction la chapelle sans y aller et bifurcation vers l'Ouest pour se rendre au refuge Barthélémy Baudino par le sentier marron , puis là nous continuerons vers le pas du Clapier et montée par le sentier vert jusqu'aux crêtes, une fois là haut direction plein Est sur le plan de la Crau pour arriver au col Vauvenargues où nous redescendrons sur le marron par le sentier noir ensuite retour au parking par le même chemin qu'à l'aller...une belle balade franchement sportive.
Attention deux parties de la rando sont DANGEREUSES (sentier vert et sentier noir) et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages vertigineux, aériens et relevant parfois de l'escalade
- pluie ou gelées
- crainte du vertige
- pas de chaussures de montagne adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, et non une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et sans l'expérience nécessaire.
Du parking, le sentier rouge nous emmène facilement juste en dessous de la chapelle st Ser, nous n'irons pas aujourd'hui et continuons sur le marron, plein Ouest en direction du refuge Baudino
assez vite nous apercevons, la roche torturée de la bien nommée "la Torque" roche torturée comme un morceau de guimauve par les mouvements de la croûte terrestre et au dessus, bien droits, les deux monolithes qui forment les deux gardiens du refuge
la Torque et les deux gardiens, un peu au dessus
le sentier marron, dans cette partie est assez vallonné puis monte régulièrement jusqu'aux deux gardiens
laissant apercevoir les falaises verticales de la face sud
Près du but, il faut franchir un gros chaos de rochers énormes, la trace n'est plus tellement évidente
puis il faut se faufiler entre les chênes qui émergent entre les blocs de roche
ce passage n'est pas le plus conseillé, mais c'est le plus beau
il aboutit juste derrière le refuge que nous contournons pour nous retrouver sur la belle esplanade qui surplombe la vallée.
Bonne mesure, le refuge est enfin fermé par un gros cadenas, nous l'avions sauvé des flammes qui commençaient à le ronger , un groupe y avait bivouaqué et un feu de cheminée mal éteint commençait à se propager, c'était en janvier 2013 , voir l'article clic ici.
janvier 2013, nous jouons au pompier de fortune, heureusement un bidon derrière le refuge récupère l'eau du toit, elle est gelée, un caillou en aura raison.
Petite pause et nous décidons de continuer, le vent nous a fait hésiter un moment, mais bon, on se dit que dans le raidillon du pas du Clapier, nous serons certainement à l'abri.
Environ 2 km plus loin nous sommes à la bifurcation pour prendre le vert, un groupe est devant nous, nous les laissons prendre un peu d'avance
puis la grimpe commence, rendue un peu plus difficile que de coutume par une approche sur un sentier très boueux qui nous emboucane les semelles, ça glisse fort, il faut être très prudents.
le pas se passe malgré tout sans encombre
il faut parfois (souvent) sortir les mains des poches et se mettre en mode 4x4.
nous rejoignons le groupe qui nous précède, il s'agit du sympathique C.A.F de Miramas
nous continuons la grimpe en leur compagnie
leur groupe s'étale sur une bonne longueur et la bonne humeur est de rigueur, c'est une belle rencontre comme nous les aimons.
et voilà...nous sommes à un tout petit peu plus de 1000m et les crêtes sont là
Nous laissons nos amis du moment qui cherchent un coin abrité pour le pique nique, et nous filons vers l'Est sur le plan de la Crau
un peu de neige durcie rend le cheminement délicat
Contrairement à ce qu'on pouvait penser le vent sur les crêtes n'est pas aussi violent que prévu, tant mieux
en bas et plein Nord-Ouest, l'extrémité du lac de Bimont et ses eaux turquoise, provenant du Verdon.
Nous voilà au col de Vauvenargues, laissant derrière nous le Bau des Vespres, splendide pic qui semble se lancer dans le vide.
Après une pause pique nique dans un confortable nid d'aigle complètement abrité du vent , la descente dans le vallon devient difficile, dur dur de remettre les jambes en fonctionnement.
descente raide, les pierriers alternent avec les ressauts,
le bau (prononcer baoù, une pte rocheuse) nous surveille de toute sa hauteur
le balisage est rare, en effet il est difficile de réaliser un balisage efficace dans les pierriers, alors les cairns sont les bienvenus
d'autant qu'il ne faut pas suivre systématiquement les pierriers en descente, il faut franchir 3 vallons d'Ouest en Est
parfois, un 5ème appui est nécessaire !
suivre les pierriers droit vers le bas c'est aller direct sur des falaises abruptes et dangereuses
puis c'est la reprise du sentier marron qui va nous ramener sous la chapelle St Ser où en ce dimanche après midi les promeneurs sont nombreux
puis par le sentier rouge, retour au parking.
Une rando-escalade d'environ 12km500 et d'un cumul de dénivelé proche des 900m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
1 commentaire -
Par JLuc Fontaine le 20 Février 2015 à 23:11
Une rando de plus dans le domaine du parc des calanques, mais cette fois ci il s'agit d'une rando exploration dans un vallon peu connu et qui, hélas, s'avèrera impraticable.
Le Vallat des Brayes, un ruisseau tout au fond d'un étroit et sauvage vallon, coincé entre un lotissement de maisons Cassidaines et le vallon de Gorgues Longues un peu plus connu, quoique...
Le vallat des Brayes se jette tout au fond du parking de la plage du Bestouan, je suppose même, ça reste à confirmer, que la source d'eau douce qui sort dans la mer au Bestouan, c'est celle du vallat.
Il y a un certain temps que nous avions en projet d'aller y jeter un coup d'oeil, c'est fait.
Pas de carte ni tracé de notre circuit, la trace aurait été inexploitable et de toutes façons, le vallat n'est pas praticable, et ce n'est pas faute d'avoir essayé d'y trouver un éventuel passage.
Nous démarrons notre balade du parking situé sur la route de la Gineste, à la hauteur de l'hôtel (dit "de charme" ) tout près du carrefour des Logissons.
Une longue piste parfaitement rectiligne file jusque au bord du ravin du vallat des Brayes et s'arrête net au bord de la falaise abrupte.
la piste, en face, à contrejour du soleil levant, les falaises de Soubeyranes.
Tout au bout de la piste, un sentier peu visible descend dans le ravin en longeant la falaise
descente tout au fond du ravin, juste en dessous de la route de la Gineste au carrefour de Carnoux
rapidement nous nous enfonçons dans une végétation dense, le sentier est encore bien marqué mais le bruit de l'eau au fond du ravin me laisse penser que nous allons avoir quelques difficultés
Au fond du ravin, un beau ruisseau coule, la boue et la vase s'allient aux ronces pour nous empêcher de passer
on va s'entêter un peu mais au fond nous savons bien que nous allons devoir en sortir très vite, la progression devient de plus en plus difficile et le sentier, au lieu de se préciser...disparait.
On fait quoi maintenant?
ben...on cherche une sortie des ronces et broussailles et on reprend un peu de hauteur, pour voir ce qu'on peut faire.
un peu d'escalade pour remonter sur des cailloux secs et au soleil
enfin...quelques notes colorées, coronille à tige de jonc
A peine remontés sur une hauteur que nous cherchons à nouveau si un semblant de sentier circule au fond du ravin, le long du ruisseau un peu plus loin
Nous y redescendons le long d'un long pierrier qui semble prometteur
bruit de cailloux qui roulent...tiens il y a quelqu'un ?
heu...c'est un sanglier remonte du ruisseau vers les crêtes, il a du aller boire un coup et revient chez lui !
Il se moque totalement de notre présence.
arrivés au bord du ruisseau, la végétation est toujours aussi dense, sinon plus, nous décidons de remonter et de filer sur les crêtes en direction de Port Miou,
en plein pays des sangliers, les traces sont évidentes
devant nous, sur la gauche nous voyons bien le vallat des Brayes virer à gauche vers la plage du Bestouan
vestiges de la guerre, quelques morceaux d'acier, ici et là, il me semble que ce sont des éclats d'obus, le métal est salement déchiré
Nous arrivons sur une butte où le vallon de Gorgues Longues à droite file vers port Miou et le vallat des Brayes à gauche vire brutalement vers le Bestouan
Nous allons pique niquer ici sur ces hauteurs, petite pause méritée, la météo est printanière
Il faut quand même penser au retour et pour cela, le mieux est de redescendre dans le vallon de Gorgues Longues.
Pour revenir à notre point de départ, il nous faut trouver un passage entre les roches verticales, c'est un lieu d'escalade ...mais confiance, nous allons bien trouver.
il nous faut descendre sur une quarantaine de mètres, un sentier se dessine, un peu raide mais faisable, allons y.0
descente directe vers le pas des Marmots, tout au bout du vallon qu'il nous faudra remonter.
Et voilà... la rivière de cailloux de Gorgues Longues, à remonter sur toute sa longueur
superbe et sauvage vallon, un tantinet humide en cette saison
Tout au bout, un sentier balisé rouge remonte en direction du parking où est la voiture
très beau sentier, aménagé avec des marches taillées dans la pierre
Les crêtes du vallat des Brayes végétation basse et beaucoup de cailloux, peuplées de sangliers, pour amateurs de nature sauvage exclusivement. Ne pas chercher de balisage, il n'y a même pas de sentier, bon sens de l'orientation nécessaire et connaissance de la géographie des lieux.
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Le vallat est impraticable, au fond, ce n'est pas plus mal, c'est un dernier rempart de nature sauvage entre l'expansion de Cassis et le parc des calanques, dommage toutefois que son versant coté lotissements "les Brayes " et "les terres marines" serve de déversoir à toutes sortes de détritus, c'est tellement facile de jeter ses m..... derrière la maison !
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient la cause.Pour les secours composer le 112
17 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 18 Février 2015 à 22:36
Pour cette reprise de nos activités depuis la longue pause grippale, nous profitons d'une véritable journée de pré-printemps pour aller nous poser un instant sur une pointe rocheuse peu fréquentée, la pointe de l'Eissadon.
Pointe rocheuse surmontée d'un pin couché par le vent dominant et visible de loin, quant à son accès c'est une autre histoire...
la pointe de l'Eissadon vue du col de l'Oule
Nous partons de Cassis, parking dans la rue qui mène à la presqu'ile, un sentier permet de descendre dans la calanque de Port Miou où nous suivons le bord de falaise pour arriver à Port Pin.
Le grand coude de la calanque de port Miou,
la trainée bien visible, dans la mer c'est le courant extrêmement puissant de la source d'eau douce qui sort ici à quelques mètres sous le niveau de la mer. Source sous marine dont au moins une origine se trouve sur le plan des Masques à la ste Baume.
Rapidement nous arrivons à la calanque de port Pin que nous traversons pour suivre le sentier bleu qui fait le tour de la pointe d'En Vau pour rejoindre le col de Portalet
Un bel iris en fleur...printemps?
remontée par le sentier bleu sur la croupe qui sépare En Vau de port Pin
l'entrée de la calanque de port Pin
et l'entrée de la calanque d'En Vau
Le sentier longe la falaise et offre de superbes vues sur la calanque
le doigt de Dieu en haut à droite sur la photo
gros coup de zoom sur la plage et ses eaux d'une grande pureté.
L' espace de sable blanc est appelé "la piscine"
en face de nous de l'autre coté de la calanque, le rocher de Castelvieil, inaccessible aux marcheurs, même intrépides ! Réservé aux escaladeurs.
au loin l'ile de Riou, vue à travers la brèche de Castelvieil
Nous filons en direction du col de Portalet et remontons la piste, pour descendre dans le vallon d'En Vau par un sentier oublié, non balisé
descente raide
Une fois dans le vallon nous remontons le GR qui file vers le col de l'Oule
longue descente dans le vallon de l'Oule
pour remonter par le sentier vert vers le belvédère de l'Eissadon, juste au pied des falaises Est du Devenson
à gauche la pte de l'Eissadon et son pin couché, au centre la calanque de l'Eissadon, à droite l'aiguille et les fenêtres .
Au belvédère nous crapahutons vers la pointe, sentier peu tracé et délicat, passage sur une étroite corniche avec entre deux roches, une très belle vue sur l'aiguille
Faut un peu chercher les passages...
grimper sans avoir le vertige
longer les crêtes en balcon étroit
et voilà le but de notre escapade, la pointe et le fameux pin qui comme un parasol planté en biais, trône au sommet
photo obligatoire !
coté Est, le belvédère d'En Vau et la pointe de Castelvieil
au sud, le large
à l'Ouest les falaises du Devenson
au nord le belvédère de l'Eissadon et la rude grimpette vers les falaises de Devenson
Il nous faut un peu dés-escalader pour quitter notre caillou, à regret
et revenir dans le fond du vallon de l'Oule, en faisant un tout petit détour par la grotte
retour sur le parcours emprunté à l'aller, le vallon d'En vau, le sentier oublié, le Portalet
grimpe du sentier descendu le matin, il faut parfois un peu chercher les passages, mais bon...
sur le Portalet, très belle vue d'après midi (les falaises deviennent rougeoyantes dès que le soleil part à l'Ouest ) sur les falaises de Soubeyranes, le cap Canaille à droite et la bau de la Saupe à gauche
retour sur port Pin par la descente du GR, et direction port Miou
la carrière de Cassis et son front de taille devenu une falaise presque naturelle
nous rejoignons la voiture garée dans la rue non sans un dernier regard vers la calanque port de plaisance de port Miou
Une balade de 14,7km avec un cumul de dénivelé d'environ 700m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient la cause.Pour les secours composer le 112
9 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 8 Février 2015 à 19:24
Une grosse semaine de grippe, et aucune rando, alors je m'en vais réediter une superbe balade des beaux jours dans un ravin peu connu et assez difficile.
...juste pour embêter les virus de saison !
Dans la série de nos remontées de torrents à sec dont le lit est constitué de marmites, cuves et cailloux en tous genres, le ravin des Encanaux tient une bonne place.
Nous l'avions déjà descendu une fois, voir la rando ici clic, cette fois ci nous allons le remonter, exercice d'autant plus ludique.
Le site des Encanaux sur la petite route qui relie Auriol à Plan d'Aups a été réaménagé et maintenant un beau parking permet de garer la voiture facilement, c'est un endroit prisé pour les promenades dominicales en famille, la baignade étant souvent possible malgré l'eau froide...je me souviens quand nous étions gamins...il y a déjà si longtemps?
c'était en quelle année?... 195?
Attention cette partie de la rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages délicats et glissants
- pluie ou pire, orage
- crainte du vertige
- pas de chaussures de rando adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Un peu de piste facile et nous arrivons au pont des Encanaux où un circuit dit "sportif" permet de faire un peu d'activité physique en sautant barres de bois et autres amusements tout en courant.
Nous filons sur les berges du ruisseau ici encore bien en eau
et rapidement nous arrivons à la source qui coule quasiment toute l'année donnant fraicheur et verdure à ce site exceptionnel.
Le lit du torrent lui, continue, il ne s'arrête pas là contrairement au sentier, mais sauf en cas d'orages, il est presque toujours à sec.
A noter que ce torrent est très dangereux lorsque le risque d'orage est avéré, et c'est fréquent sur ce versant de la ste Baume, le lit à sec devient vite, très vite, un torrent tumultueux qui emporte tout.
A partir d'ici nous serons en hors balisage et hors sentier, notre but sera de suivre au plus près le lit du torrent, par ci par là de belles cuves sont encore en eau,
avec les chaleurs qui arrivent celle ci est verdâtre et habitée d'une vie semi aquatique grouillante.
Les premières escalades de marmites commencent, on va bien s'amuser.
Viperine
genêts odorants
très sportive cette remontée, beaucoup de passages où il faut mettre les mains
bien regarder où et comment poser les pieds pour ne pas glisser, c'est si facile de se casser la figure...
nettement plus sauvage que le Destel, ce parcours étant moins équipé, il demande plus d'improvisation
et quand c'est équipé, c'est "service minimum" mais ça, ce n'est pas pour nous déplaire...
de gros chaos rocheux sont à contourner, au mieux
à la hauteur du gouffre des Encanaux, le lit du torrent devient très large, la falaise est creusée par le courant en un abri sous roche très long.
Une marmite que nous allons essayer de passer avec les équipements en place, hélas sans succès... trop risqué, surtout pour prendre pied à l'arrivée
ce n'est pas faute d'avoir essayé, de toutes les manières possibles
pas grave...nous contournons l'obstacle en remontant sur le coté dans la végétation, puis une fois au dessus, nous revenons dans le lit du torrent, pour de nouveau passer un gros chaos de rochers,
envie de prendre le bain avec crapauds et grenouilles ? c'est ici !
passage vertical, bien trouver ses prises avant de s'engager et c'est gagné !
Nous sommes au royaume des tétards, grenouilles et crapauds, sans oublier les moucherons !
maintenant le passage de marmite le plus délicat de ce parcours, une grande paroi complètement lisse équipée d'une longue corde latérale permet de passer en se laissant "tomber" en arrière, les pieds collés à la roche (la corde n'est pas visible sur cette photo, pourquoi?)
mise en tension de la corde (assez élastique) puis tout va bien
ce passage reste la plus grosse difficulté de ce parcours,
plus loin, nouvel obstacle, impossible de passer, contournement obligatoire
pour y revenir bien vite
nous croisons le sentier qui arrive de la Coutronne (celui par lequel nous étions arrivés la fois précédente) ce qui signifie que le prochain passage est lui aussi à contourner, très haut, très vertical, aucune possibilité.
Contournement par une sente très raide qui va nous emmener sur le plateau supérieur
nous sommes presque au bout de ce parcours, l'Adret de Plan d'Aups est tout proche
mais nous revenons dans le lit du torrent, les dernières marmites sont là, faciles, juste pour le plaisir de dire que nous sommes allés jusqu'au bout.
Pause pique nique sur l'Adret, vue panoramique sur la tour Cauvin, le plan des Masques et le pic de Bertagne
Orchis pyramidal
Nous allons redescendre par le vallon de la Coutronne
puis prendre le vallon de l'Infernet
et remonter en balcon pour visiter les grottes de l'Infernet
se hisser à la grotte des Morts
puis la grotte de l'Infernet
je rassure ceux qui connaissent cette grotte, OUI, le canapé en cuir de trois places est bien toujours au fin fond de la grotte, il n'y a pas de photos car sans lampe je ne suis pas descendu, mais je l'ai aperçu.
puis l'abri du figuier
et retour par la crête vers la glacière des Encanaux et le parking
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
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