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Par JLuc Fontaine le 8 Mars 2015 à 22:54
La face sud du massif de la ste Victoire est un aimant de forte puissance pour les amateurs que nous sommes, (amateurs venant du verbe aimer...la rando-escalade).
Info du grand site ste Victoire :
Le refuge Baudino est temporairement fermé, aussi il nous semble utile pour les visiteurs de votre blog de faire apparaitre cette information.
D'autre part, la Société du Canal de Provence effectue actuellement des travaux sur le barrage Zola qui est aussi inaccessible (en semaine) depuis le Chemin de la Paroisse et celui de la Risante. Enfin, le Grand Site effectue des travaux de rénovation du parking de Bibémus qui sera fermé en semaine jusqu'au 20 mars 2015.***********************************************************
Le but de cette rando est un sentier confidentiel, non balisé et présentant quelques passages musclés, nous ne sommes pas, ici, en promenade sur la plage de la corniche, la face sud du massif présente tous les aspects et difficultés de la montagne, forme physique et équipement adéquat sont nécessaires.
Le Grand Couloir que nous avions en point de mire depuis quelques temps, c'est pour aujourd'hui.
De la rando-escalade++la face sud-est du massif :
de gauche à droite, le Baù des Vespres, le grand couloir, le col de Suberoque, le col de Vauvenargues, le col st Ser, le Baù de l'Aigle et le pic des Mouches
Attention cette rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages vertigineux
- risque d'orage
- crainte du vertige
- pas de chaussures adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
- le cas échéant, le matériel de via ferrata peut être conseillé, casque, baudrier, longe, dégaine
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Départ du parking de la Torque sur la route de Puyloubier, ce qui nous permettra d'arriver rapidement au refuge Baudino, enfin ...façon de parler car nous allons grimper d'une traite 400m de dénivelé sur une très courte distance avant d'arriver au refuge où se trouve le départ du Grand Couloir.
Le sentier est évident et le balisage rouge est rare, mais pour ne pas se tromper de chemin il suffit d'aller "par là où ça monte le plus" .
le rocher de la Torque se précise, grande masse de roche torturée comme un vulgaire morceau de guimauve, il est juste sous le petit plateau du refuge.
La Torque, du provençal torco qui désigne une torsade ou une couronne, selon le point d'où on le regarde, c'est évident.
encore un peu d'effort avant d'arriver au refuge
"il est où le sentier ?"
à l'approche du refuge il faut traverser un chaos de gros blocs rocheux, à peine moins important que lorsqu'on arrive par le sentier classique, celui balisé en brun
les blocs en équilibre sont impressionnants, puis le sentier débouche au sud du refuge, dans une chênaie clairsemée, la montre nous dit que nous sommes montés à plus de 450m/h (vitesse ascensionnelle... bien sûr) , soit nettement moins d'une heure pour arriver ici, la moyenne est plutôt bonne pour les "jeunots" que nous sommes, et dire que je me trouvais un peu faiblard ce matin !
A ce propos, lors de la petite pause récup avant d'attaquer le Grand Couloir, nous faisons un brin de causette avec 3 messieurs dont les âges vont nous laisser pantois, je me demande si dans plus de 20 ans je pourrais encore grimper ici, comme ils le font et sans trop de difficultés.
Chapeau les mecs!
Nous saluons ces braves gens et filons vers notre objectif, il nous faut sur quelques mètres reprendre le balisage brun qui passe dans de gros amas de roches et ensuite trouver le sentier.
assez vite les gros monolithes "gardiens" du refuge Baudino sont laissés derrière nous
nous longeons le pied de la falaise du Baù des Vespres (les vespres..le soir ) vers l'Est en légère ascension
un peu de descente, puis remontée et nous voilà juste au pied du Grand Couloir, le passage vers les crêtes, c'est quelque part là dedans !
un câble en assez bon état permet de passer un longue remontée oblique vers l'Ouest en bordure de paroi.
A partir d'ici nous allons remonter de longs et étroits pierriers, les chutes de cailloux sont fréquentes, surtout si d'autres personnes en descendent au même moment, nous mettons les casques.
Pour ceux qui sont moins habitués à ce genre d'exercice, l'équipement de via ferrata est recommandé, baudrier, mousquetons et longe.
Mettre la casque donne le sourire... on va se faire plaisir !
c'est parti, je passe devant .
remontée de trois ou quatre longueurs de câble et j’attends la Gazelle, sur ce type de parcours ne jamais grimper ensemble, les tensions générées sur le câble peuvent déséquilibrer l'autre grimpeur
moins impressionnant sur la photo qu'en réalité
Bon allez, avance maintenant, qu'Elle me dit...oui Madame !
Une petite plateforme et là une chaîne verticale nous attend, moins facile qu'il n'y parait de prime abord, les prises pour les pieds sont glissantes, donc il faut tirer sur les bras et se jeter en arrière pour caler les pieds contre la paroi...
Un exercice que la Gazelle pratique aisément
toujours laisser de la distance entre nous et en se décalant légèrement, le risque de provoquer une avalanche de pierres est grand
Un étroit et vertical pierrier est contourné par une autre chaîne à prendre tout au bord du vide sur un rocher franc mais lisse
et ça grimpe !
Un vrai plaisir !
après la dernière chaîne le sentier grimpe en lacets raides mais sans difficulté vers les crêtes, à l'altimètre nous savons que nous arriverons bientôt.
960...980... 1000m nous devrions arriver
sortie du grand couloir vers 1010m,
Le Baù des Vespres est sur notre gauche avec l'interminable plan de la Crau qui le chapeaute, nous prenons le GR qui y circule et de cairn en cairn, nous filons vers l'Ouest.
Le balisage du GR est bien fait mais peu visible du fait de la nature des lieux, les cairns sont nombreux et construits assez hauts pour être bien visibles.
et avec le sourire du bel effort accompli.
les crocus émergent des trous dans la roche karstique
Un petit vent fait remettre la veste,...et si on cherchait un petit abri au soleil pour la pique nique avant de redescendre, par le pas du Clapier, sentier vert.
Clapier...dont la racine celtique clap désigne un amas rocheux et non une cage à lapins.
Ici sur cette terrasse herbeuse ce sera bien, juste ce qu'il faut pour être confortablement installés face au soleil qui hélas se voile, et surtout à l'abri du vent qui arrive dans le dos.
Nous repartons, oh que c'est dur de repartir, vers l'Ouest, il faut cheminer en bordure de falaise pour ne pas rater le départ très discret du sentier vert.
Descente raide, sans perdre le balisage qui est fait pour être vu en montant
mais nous connaissons bien les lieux, nous sommes montés par ici il y a peu, voir la rando ici clic .
plus facile à monter qu'à descendre
tout en bas, la Marbrière, ancienne carrière où les hommes des siècles passés, "des durs à cuire", découpaient des blocs de marbre à flanc de falaise, qu'il fallait ensuite descendre dans la vallée.
Encore un peu de jeu d'équilibriste et nous arrivons au pas du Clapier, ressaut où il est préférable, surtout en descente d'avoir de longues jambes, ce dont nous manquons !
les falaises verticales et arides, terrain de jeu des escaladeurs
le pas du Clapier
Jonction avec le sentier brun qui va nous ramener au refuge Baudino, après la descente et la remontée de deux vallons. Les gardiens du refuge apparaissent
et c'est retour au parking par le même sentier que celui du matin.
Une rando-escalade d'environ 10 km et plus de 720m de dénivelé en cumulé
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
8 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 5 Mars 2015 à 14:13
Il fait un temps superbe malgré un petit peu de vent, nous emmenons quelques amies qui ne connaissent pas ou peu les calanques.
Le départ se fait de Cassis, de la rue qui surplombe le port de plaisance de port Miou, en cette saison, se garer ici est facile surtout le matin.
Pour débuter cette balade calanquaise jusqu'au belvédère d'En vau et ses superbes points de vues sur l'Est du massif, il nous faut traverser l'ancienne carrière de pierres de Cassis, traversée ennuyeuse, mais pas de problème... ça papote bien !
Direction Port Pin, pour le moment le chemin est désert, on peut supposer que cet après midi, vu le beau temps et les vacances il n'en sera pas de même.
Nous faisons un petit aller et retour jusqu'au trou souffleur, le "bouffe Martin" ce trou de moins de 2cm de diamètre qui débouche dans une grotte sous marine, à l'aplomb.
A chaque coup de butoir de la mer au fond de la grotte, de l'air est expulsé en surface...impressionnante respiration des entrailles de la terre rythmée par le mouvement de la houle.
retour vers la calanque de Port Pin, elle aussi encore déserte, l'eau cristalline est tentante, mais tout juste à 13/14° du coup la motivation n'est pas vraiment au rendez vous !
Magnifique calanque de Port Pin (appellation "port", très probablement parce qu'il y a 40 ou 50 ans un petit quai permettait à une navette venant de Cassis de débarquer les passagers dans la calanque)
Nous traversons la calanque de part en part et juste en face nous prenons le sentier bleu qui fait le tour par la pointe d'En Vau, ce n'est certes pas le plus court ni le plus facile mais c'est incontestablement le plus beau.
Nous reviendrons par le triste GR qui passe au col du Portalet
Remontée vers le Portalet, nous faisons une petite halte un peu plus loin que le refuge du Piolet, abandonné et bien tagué, comme il se doit...
Petit à petit la calanque d'En Vau se dévoile, le doigt de Dieu juste en dessous de nous pointe vers le ciel, en face l'enigmatique pointe de Castelvieil...très tentante
Le vent s'est bien levé et de belles rafales ne nous incitent pas à rester ici trop longtemps
malgré la très belle vue sur la brèche de Castelvieil et du belvédère d'En vau à droite, notre objectif .
Au col du Portalet nous prenons le GR qui descend raide dans le vallon d'En Vau
quelques ressauts faciles à désescalader, faciles mais bien glissants car la roche est patinée par de nombreux passages
puis le long pierrier où nous allons veiller à ne pas trop faire descendre les cailloux
le vallon d'En Vau quasi éternellement dans l'ombre est étroit, encaissé et surmonté de pointes rocheuses finement découpées
la grande aiguille d'En Vau, haut lieu de l'escalade
puis au détour d'un virage, la calanque d'En Vau déserte et silencieuse, faut en profiter
sur la paroi de gauche, le doigt de Dieu est maintenant bien visible
Petite pause photo, puis nous remontons le vallon pour aller chercher la suite du GR qui remonte jusqu'au col de l'Oule
environ 100m de dénivelé sur ce tronçon, l'arrivée est échelonnée...chacun à son rythme
Puis remontant la croupe sur toute sa longueur nous arrivons au point sublime du belvédère
à gauche la calanque d'En Vau 200m plus bas, à droite la fenêtre de l'Eissadon, dentelle de roche finement ciselée
Après un sympathique pique nique dans un bel abri rustique mais confortable nous repartons par le sentier marron qui va nous ramener un peu plus haut dans le vallon d'En Vau
pour reprendre un peu plus bas, un ancien sentier "oublié"
qui nous offre un peu de grimpe avec les mains
et nous amène sur le plateau de Cadeiron, où, tout près d'une emblavure, un faisan rescapé d'un dernier lâché et oublié par les chasseurs, picore sans se préoccuper de nous, pauvre bestiole, née en cage, elle ne sait pas encore qu'il faut se cacher pour survivre ici !
En face de nous, les falaises de Soubeyranes commencent à rougir sous l'effet du soleil passé à l'Ouest
la descente sur Port Pin par le GR est une formalité sans intérêt sinon de proposer un raccourci souvent appréciable, les marcheurs de l'après midi sont nombreux...comme prévu.
Puis par le même sentier que ce matin à l'aller nous revenons vers Port Miou
sur une roche marine, un gabian monte la garde
L’œil est attiré par une groupe de fleurs... Aloé Véra tout en bas au bord de l’eau
Retour au point de départ en traversant de nouveau l'ancienne carrière
Jolie balade, presque printanière, d'un peu plus de 15km et d'environ 600m de dénivelé en cumulé.
3 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 1 Mars 2015 à 13:51
Une journée de très beau temps en plein mois de février, il faut en profiter et pour cela quoi de mieux que d'aller faire un saut sur notre belvédère céleste, le balcon de Titou Ninou.
Bien que maintenant archi connu des randonneurs de tous poils il n'en reste pas moins un lieu magique, et heureusement encore bien préservé de toutes les salissures laissées ici et là par les pique niques en plein air, salissures soi disant bio dégradables, en fait, une belle excuse trouvée par les feignasses qui ne veulent pas ramener leurs déchets avec eux.
Mouchoirs papiers et épluchures de fruits ne sont pas encore , ( pas encore), laissées ici pour se "biodégrader" , mais ne désespérons pas, ça viendra ! L'être humain est plein de ressources quand il s'agit de pourrir son environnement.
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Après cette petite saute d'humeur, pas du tout passagère, allons respirer un bon bol d'air sur les hauteurs de nos chères calanques.
Départ classique de Callelongue, le village-calanque et direction le pied du rocher des Goudes par le sentier jaune, un peu de grimpette pour se mettre en forme. Nous sommes 4 ce matin, il fait frisquet mais ça va se lever.
Dès sortie du sous bois, la vue s'ouvre sur l'ancien sémaphore et l'ile Maïre
petite halte sous le rocher des Goudes pour apprécier, une fois de plus et ce n'est pas de trop, le panorama
L'archipel des iles de Riou, José nous récite sa leçon avec plaisir, Riou, Congloués, Plane Jarre et Jarron, elle connait tout maintenant !
Le sentier jaune longe le bas du rocher des Goudes, des Lames et le début du rocher st Michel, virage vers l'Est et nous arrivons au col de la Galinette
qui ouvre la vue sur le plan des Cailles et les Malvallons
Puis c'est au tour du col de la Selle, direction le sommet Ouest de l'Homme Mort avec sa petite grimpe
au passage du col sans Nom, vue arrière gauche sur la rade sud plus loin, et les iles du Frioul
grimpette des nombreux ressauts du sommet Ouest
encore un petit effort et on y est !
Le plateau de l'Homme Mort sera parcouru rapidement pour arriver au plan de Coulon qui nous dégage la vue sur l'Est des calanques, le vallon de Melette, les pointes de Sormiou et Morgiou
Plein Sud vers les falaises du Malvallon sud
et approche du belvédère de Titou Ninou, un groupe s'en va quand nous arrivons, quelques mots échangés dans une franche bonne humeur, ils nous ont reconnus et semblent apprécier ce blog...merci !
Devant nous, 330m plus bas, Riou, Plane et Jarre dans une mer légèrement frisée par un petit Mistral frisquet
Pause pique nique ici et photo du groupe
Vers l'Est la pointe de Sormiou...comme une invitation renouvelée
Ces Dames au bord du vide !
Pour le retour, cheminement classique et direct, le Malvallon sud, le sentier des Douaniers GR98 et Callelongue
la descente du Malvallon sud et ses roches sculptées
Un rocher en équilibre précaire au dessus de nos têtes
En approche du plan des Cailles, la grotte des Amoureux est maintenant bien visible, l'incendie de février 2013, a détruit toute la végétation qui l'abritait aux regards, laissant la place a un spectacle de désolation.
Nous passons au dessus de la calanque de Marseilleveyre , les eaux sont cristallines
Puis contournons la calanque de la Mounine prise d'assaut par les promeneurs et arrivons à Callelongue.
14 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 27 Février 2015 à 14:10
Même si un violent mistral glacé souffle sur la région et refroidit sérieusement la température ambiante, les neiges qui couvraient le massif de la ste Baume commencent à fondre.
Nous décidons d'aller admirer le flot tumultueux de l'Huveaune qui dévale des falaises du Cayre au pied de la ste Baume.
L'Huveaune s'est appelé autrefois Ubelka, puis la Veaune. et prend sa source principale dans la grotte de la Castelette à 600 m d'altitude au fond du cirque du Cayre, sur le versant nord de la Sainte-Baume.
Le fleuve a une longueur de 48,4 km,pour ses affluents provenant de la Sainte-Baume, on notera le Peyruis à Saint-Zacharie, la Vede alimentée par d'abondantes sources dans le ravin des Encanaux, le Fauge provenant du parc de Saint-Pons près de Gémenos alimenté par une belle source, le ruisseau du Rioux venant de Saucette.
Provenant de la chaîne de l'Étoile, le Merlançon rejoint l'Huveaune au pont-de-Joux, et le Jarret, qui prend sa source tout au nord de la commune d'Allauch, rejoint le fleuve à Marseille dans le quartier de Sainte-Marguerite.
De nombreuses industries étaient encore, il y a peu, disséminées tout au long du fleuve et surtout dans l'ex très industrielle vallée de l'Huveaune à Marseille, fleuve longtemps pollué et parfois en basses eaux, un vrai cloaque, les effets de la désindustrialisation lui ont redonné une bonne part de sa beauté.
L'Huveaune n'est plus le sale ruisseau que l'on croit souvent, ni une simple rivière mais un vrai fleuve.
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Pour cette balade nous partirons de l'oratoire du Pas de Peyruis (affluent de l'Huveaune) sur la D480 qui relie le plan d'Aups à st Zacharie.
Une large piste file vers la ferme de la Taurelle et passe devant un joli étang pour rejoindre le cours de l'Huveaune.
Un pont permet de traverser, les gués en aval étant passablement inondés par un débit d'eau important.
De l'eau dévale de tous les flancs des collines environnantes et alimente généreusement l'Huveaune.
En face de nous, le massif de la Ste Baume qui peu à peu perd sa neige sommitale
Nous remontons le cours d'eau par un sentier peu connu parallèle au GR9, mais sur l'autre rive, la colline de la Mantelette sur notre gauche suinte l'eau par tous ses flancs rendant le sentier extrèmement boueux mais tout de même plus plaisant que la triste et morne piste du GR.
Un pont permet à la piste de croiser l'Huveaune, c'est ici que nous allons remonter le cours d'eau vers ses sources, en effet ce fleuve a plusieurs sources diversement disposées sur la paroi de la montagne, une d’entre elles est bien connue de tous les randonneurs, elle est bien indiquée, un sentier rive droite bien balisé y emmène facilement. Nous ne prendrons pas ce sentier, mais un autre plus sauvage et nettement plus au bord de l'eau.
Pour rappel rive droite ou gauche se dit en se plaçant dans le sens du courant donc si nous remontons le courant par la rive gauche nous sommes sur le coté ........droit !
vous suivez?
sentier bien marqué mais où la végétation est encore prioritaire et ne se gêne pas de le montrer
Quelques rayons de soleil filtrent sous la couverture des arbres, jouant avec la couleur des eaux chargées en calcaire
L’Huveaune est caractérisé par la présence de gours souvent à sec mais aujourd’hui remplis d’eau.
L'eau turquoise est fortement chargée en calcaire et dépose celui ci sur tout ce qui encombre le courant, les troncs d'arbres pétrifiés tombés en travers de l'eau forment de petits barrages qui se calcifient .
Ici, dans ces gours, aux siècles derniers les femmes tressaient des paniers en osier et venaient les déposer dans l'eau pour les rendre imputrescibles.
Il est fortement déconseillé de se baigner ou de marcher dans le lit du cours d'eau même à sec pour ne pas détruire ce fragile écosystème rare.
cascades pétrifiées successives
reflets turquoises, roses, marrons, dans les fins pinceaux de lumière filtrant entre les feuillages, les gours sont magnifiques
Nous allons remonter toujours sur la même rive jusqu'à la grotte de la Castelette, source initiale du fleuve, mais nous n'y arriverons pas par le sentier habituel et assez bien connu
ce qui nous permet de découvrir de nombreuses cascades moussues
des gours géants
bon d'accord... le sentier est quasi inexistant mais l'altimètre nous dit que la grotte n'est plus très loin nous devrions y arriver par l'arrière
le cirque des falaises du Cayre, à l'approche de la grotte
encore un effort et un peu d'orientation...
et voilà....l'entrée en forme de vulve comme pour beaucoup de grottes et baumes du massif
les magnifiques méduses pendues au plafond ou sur les cotés
On ne touche pas, fragile!........... et surtout on ne tague pas !
Tout au fond de la grotte, le gouffre maintes fois exploré par des spéléos, aujourd'hui la rivière souterraine est en crue, elle ressort par l'orifice supérieur et offre la vue d'un petit bassin aux eaux turquoise
Direction l'air libre, sans jeu de mots vu les bourrasques de vent qui secouent les arbres
Nous revenons vers le cours d'eau en prenant à la descente le sentier balisé, la résurgence située un peu plus bas que la grotte lâche un flot nerveux dans l'étroit vallon
Vue arrière sur le superbe cirque, la grotte est quelque part au pied des falaises
passage à proximité de la source connue de tous et balisée, celle ci la plus basse, coule quasiment toute l'année.
nous revenons vers la piste du GR par la rive droite
où nous avons d'autres points de vue
passages légèrement encombrés
Pour le retour vers le pas de Peyruis, nous prenons un sentier peu marqué en plein bois, qui contourne la Taurelle par le Sud et rejoint une piste plus large
Un vieux chêne et en arrière, la ferme de laTaurelle.
Environ 300m avant le pas de Peyruis nous revenons sur la piste DFCI et la route.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
2 commentaires
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