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Par JLuc Fontaine le 1 Mai 2015 à 21:37
L'idée de départ pour cette rando était de grimper par le pas de la Cabre et d'aller voir la grotte de la Colonne, ensuite...à décider sur place !
Le programme a été suivi mais complété par le col des Chèvres, le Pas du Pin, le sommet du rocher st Michel, le vallon supérieur de la Mounine, le pas supérieur, Sommet de Marseilleveyre, descente et retour au point de départ par le sentier jaune ultra raide.
Une rando courte mais qui va enchainer les difficultés, moins de 8km au total mais plus de 620m de dénivelé en cumulé, un bon ratio distance/dénivelé.
Départ du bout de l'avenue de la grotte Rolland, parking bien avant l'aqueduc pour ne pas gêner les riverains, et tout de suite nous enfilons le sentier au multiples balisages, il monte droit sur un premier balcon qui permet à droite d'aller sur le noir et le vert du pas de la Cabre et à gauche le jaune et le noir du pas de la Selle.
Nous prendrons un sentier peu connu qui file droit dans la végétation en direction du pas de la Cabre, bien sûr il est un peu plus sportif que le sentier officiel et il grimpe très raide.
D'abord à 4 pattes
puis en grimpe
pour finir en pierrier, nous arrivons devant le mur du pas de la Cabre, la Gazelle qui a un compte à régler avec ce passage s'y engage et file sans attendre !
...bon OK j'arrive !
la sortie de ce passage s'enchaine assez vite sur un étroit couloir d'aragonite
encore un peu de grimpe et nous quittons le couloir pour filer vers la grotte de notre convoitise
la corniche Marius offre une vue superbe sur la Madrague et la Pointe Rouge
le sentier est assez aérien et demande un peu de prudence
Ciste cotonneux
une belle vire surplombe le vallon des Aiguilles
et nous emmène à la grotte de la Colonne
bien protégée derrière son écran de ronces, elle surplombe un jardin particulièrement fleuri mais très pentu !
les grandes orgues de la grotte
L'eau d’infiltration y continue son travail d'éternité, dissolvant le calcaire pendant son trajet souterrain, elle le re-dépose en de superbes colonnes dès arrivé à l'air libre
Retour à l'extérieur, devant nous en contrebas, un beau mais impraticable jardin d'asphodèles, de coquelicots, de fleurs sauvages épanouies.
Nous reprenons la corniche Marius en sens inverse et continuons l'ascension du couloir d'aragonite
Puis c'est l'arrivée au col des Chèvres, et descente immédiate sur l'autre versant dans le vallon de l'Aigle, direction le pas du Pin
le col des Chèvres
étroit couloir en bordure du vide il est plus impressionnant que difficile
Le pas du Pin
quoique demande un peu d'assurance...
Au carrefour avec le vallon de Miougranier nous descendons retrouver le sentier vert qui monte à la grotte st Michel, sentier que nous quittons bien vite pour un non balisé "spécial chèvres" qui va nous faire grimper sur le sommet du rocher st Michel par l'extrémité Nord.
Sur ce plateau sommital caillouteux, nous filons plein sud
Pour le plaisir du coup d’œil sur le rocher des Goudes, juste en dessous
le rocher et le village des Goudes, en face l'île Maïre et son tiboulen
Mais aussi vers l'Est l'archipel des îles de Riou
Retour sur nos pas et nous filons vers un sentier discret, qui nous fait passer à proximité de la baume de la Mounine
et après la descente d'un pierrier, sur le coté, pas dans le torrent de cailloux car ici se cache
la rare et très protégée Sabline de Provence,
descendre le pierrier comme un bourrin c'est écraser cette plante fragile et minuscule
Sabline de provence
La Sabline de Provence ou Herbe à Gouffé (Arenaria provincialis) est une plante annuelle (thérophyte) à cycle hivernal, de petite taille (10 à 30 cm) poussant exclusivement dans les éboulis calcaires ou les lapiaz entre Toulon et Marseille (calanques, Etoile-Garlaban, Sainte-Baume...) et autrefois la Sainte-Victoire. C'est une espèce rare (cotation UICN 1997) dans le monde et en France où elle est endémique et strictement protégée.
Ce sentier nous fait rejoindre le vallon de la Mounine et assez rapidement, le pas supérieur et son petit mur qui demande un rapide rétablissement à l'arrivée pour ne pas retomber derrière !
grimpe en mi ombre mi soleil
tout là haut le belvédère de la Mounine juste au pied Est du sommet de Marseilleveyre
Une pause sur ce belvédère, face au chaud soleil, une terrible envie de sieste...mais non, il faut repartir.
Le cyprès et les ruines de la vigie de Marseilleveyre, nous ne resterons pas longtemps ici, il y a beaucoup de monde et nous connaissons très bien les lieux
Un passage rapide près de la croix, 3ème du nom, et nous redescendons par la face opposée sur le sentier balisé rouge-bleu-jaune, seul le jaune nous importe.
dégringolade rapide dans les roches creusées de couloirs
Un petit promontoire et le sentier continue sa descente raide
dans d'autres couloirs
pour arriver sur le sentier noir de la grotte Rolland
Asphodèle
et nous dépose sous les hautes falaises du massif, nous sommes presque arrivés.
rando sportive de moins de 8km pour un cumul de dénivelé de 620m environ et de multiples passages techniques.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
5 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 27 Avril 2015 à 19:09
Ce matin là, il fait un temps exceptionnel, nous devons en profiter car "ça ne devrait pas durer".
Alors, quoi de mieux que d'emmener quelques amies pour une balade sur l'île de Pomègues suivie d'une promenade maritime.
C'est parti !
La traversée, port de la Pointe Rouge vers Port Frioul se fait sans aucun souci, la mer est d'un calme aboslu, c'est bonasse pourrie comme on dit chez moi. (c'est à dire une tempête..mais de beau temps ! )
Entrée au ralenti comme il se doit dans le Port d'accueil et amarrage de Corail Noir au quai des visiteurs.
Direction L'île de Pomègues nettement plus sauvage et naturelle que sa consoeur Ratonneau pour une visite des points remarquables, les calanques, le port historique, la batterie de cap caveaux et j'en passe. Ici il faut prendre son temps pour apprécier.
Les îles du Frioul sont réputées pour leur aridité mais aussi pour leur flore qui s'est adaptée aux vents dominants et aux embruns salés.
Une très grande variété de végétation rare se trouve sur cette île, à protéger absolument des piétinements et de la cueillette, par ailleurs interdite.
giroflées
Mauves
La première calanque s'ouvre à nos pieds coté ouest, comme souvent sur l'île, la calanque a de multiples ramifications permettant à tout un chacun de trouver un petit coin isolé dans ce paradis tout à coté de la grande métropole.
Un petit coin isolé ...oui mais quand il n'y a pas affluence estivale, évidemment !
calanque de cap Frioul
suivie de la calanque de Pousterlo avec un "toutipeu" de sable et une eau...de rêve.
calanque de Pousterlo
Nous quittons la piste principale pour le sentier des lys des sables qui nous fait passer dans l'ancien port de Pomègues, des bittes d'amarrage taillées dans la pierre y sont encore visibles..en ouvrant bien les yeux.
Les lys ne sont pas encore en fleurs et si la pluie ne vient pas rapidement, ils vont sécher en l'état, certains pieds sont déjà assez jaunes...mais ça va venir, la flotte est prévue pour bientôt.
Lys des sables et Cinéraires maritimes en attente de floraison
la capitainerie de l'ancien port et le parc d'aquaculture
Nous remontons sur la piste à la hauteur du pin couché vieux probablement de 40 ans...un record ici.
Rabattu par le vent, il abrite sous ses rameaux bas, une flore et une faune minuscule mais bien représentante de cet écosystème interdépendant. Asperges, cinéraires, salsepareille se partagent l'abri avec les chenilles et les escargots.
Le sentier des Astragales part sur la droite, nous le laissons, ce sera notre parcours de retour.
Quant aux astragales, les buissons qui en bordent magnifiquement la piste, sont en fleurs.
Astragale de Marseille
On la trouve sur le littoral rocheux calcaire dans la région de Marseille notamment. Cette espèce supporte très bien la sécheresse et le sel.
En raison de son aspect extérieur engageant (petit buisson en forme de boule) qui cache des épines très pointues, on l'appelle aussi « coussin de belle-mère ».
Passage sous la tour du sémaphore dans un étroit défilé taillé dans la roche
Le sémaphore de Pomègues, construit en 1904, domine toute la rade de Marseille et assure une surveillance tant civile que militaire.
Chèvrefeuille odorant
c'est la saison de la ponte, les gabians montent la garde et sont nerveux.
la coté déchiquetée, coté Est
Coté Ouest, la calanque de Crine qui nous accueillera pour la pause et la baignade.
Arrivée à la batterie militaire de cap Caveaux, les bâtiments en ruine sont interdits d'accès...enfin, c'est ce qui est marqué.
nous la traversons pour arriver sur le surplomb qui domine la mer, les bunkers y sont encore bien debouts.
un sentier file vers le cap Caveaux et passe devant un olivier étrange
la morphose de l'olivier
Soumise aux vents dominants et aux embruns la végétation essaie de s'adapter, s'il est bien protégé du Mistral par le mur de roche, cet olivier n'a trouvé aucun abri face au violent vent de Sud-Est, ses branches se sont orientées dans le sens du vent et les rameaux les plus exposés sont desséchés, lui donnant cette forme étonnante et pourtant naturelle.
le sentier domine la très belle calanque de Cambrette, y prendre le bain est assez difficile, mais c'est un lieu prisé par les plongeurs pour y finir leurs paliers de décompression
calanques des Cambrette
Dans cette partie nettement plus sauvage, les gabians sont nombreux, les nids occupés et les gabians-gardiens viennent en piqué menaçant, effrayer les marcheurs qui approchent un peu trop les nids.
dans la rocaille éblouissante de blancheur, quelques pieds de pavots
Pavot à fleur jaune
Nous voilà tout au bout de l'île, coté Ouest du cap Caveaux, devant nous le rocher de Marlet qui montre son attache avec l'île, lorsque la mer est agitée ou à marée haute, ce bout de roche ne se voit pas.
Oui la marée existe en Med' ! d' accord tout juste avec une amplitude de 50 petits centimètres... mais ça nous suffit !
La pointe de Marlet, rocher semi détaché du cap Caveaux dans une mer sans la moindre vaguelette, bonasse pourrie.
Nous sommes sur une roche plate en pente douce c'est la pointe la plus éloignée de Marseille, en face c'est le large.
Nous revenons sur nos pas, il approche midi et une grosse envie de baignade se fait sentir, la calanque de Crine nous attend
descente vers la calanque de Crine, sable, eau turquoise, soleil...calme
A noter que le 21 mars dernier l'association "Frioul un nouveau regard " a procédé avec quelques bénévoles dont certains membres de notre association, "les amis de l'Huveaune " a un gros nettoyage des plages.
Grand merci à eux.
et voilà ! baignade en eau fraîche...tout juste 15°C
pas de vent et du soleil...pour se réchauffer un peu
Il est temps de penser à la deuxième partie du programme, la balade en mer, retour vers port Frioul en remontant sur la piste principale par le sentier des Astragales.
Une pause photo au rocher troué, Roucas Trouca
puis un détour à la tour de Pomeguet
et un gros coup de zoom sur la Bonne Mère qui domine la rade
retour au port,
nous récupérons Corail Noir
et c'est parti pour un tour des îles du Frioul,
Un groupe de gabians et de cormorans s'envole lors de notre passage
Le temps se gâte comme prévu, on a bien fait d'en profiter...
13 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 24 Avril 2015 à 22:33
Le massif de la ste Baume dans sa partie la plus à l'Ouest est bien marqué par l'imposant bau (pic) de Bertagne culminant à un peu plus de 1000m au dessus de Gémenos et la vallée st Pons.
Dans cette partie ouest, le massif s'incurve vers le nord en s'étendant sur le plan des Masque et se termine brutalement par des roches déchiquetées, les dents de Roque Forcade.
Nous allons démarrer cette rando du col de l'Espigoulier et grimper directement en sentier bien visible mais non balisé jusqu'aux pieds du doigt de Salomon, gros monolithe qui forme la première des dents de Roque Forcade.
un clic sur les photos pour agrandir
le doigt de Salomon, avant poste du plan des Masques
Nous le savons et c'est un peu le but de la balade, en cette saison, ici c'est assez fleuri.
Sur la pente qui nous emmène vers les dents, il y a un véritable tapis d'iris nains
des jaunes, des blancs et des violets, les asphodèles sur ce versant ne sont pas encore en fleurs
Nous arrivons en quelques minutes et plus de 120m de dénivelé, au pied de l'imposant rocher
Superbe coussin d'Ibéris
un étroit sentier en balcon longe les falaises verticales, pas dangereux mais il est bon de regarder où on met les pieds
falaise à main droite et pas mal de vide à gauche
Nous contournons les falaises et le sentier balisage "sauvage" bleu se perd plus ou moins sous le couvert des chênes;
Un étroit et bien dissimulé passage permet par un peu de grimpe de monter sur le premier étage du plateau du plan des Masques
indiqué plan des Vaches sur les cartes IGN, il n'y a jamais eu de vaches sur ce plateau et il n'y en aura probablement jamais, par contre la légende dit que des sorcières, ( "masco" en provençal) y célébraient leurs sabbats, assemblées nocturnes qui donnaient lieu à des banquets, des cérémonies païennes, voire des orgies
le petit passage de grimpe facile est largement aidé par un chêne de bonne volonté, sans lui ce serait "une autre paire de manches".
une vire aérienne et hop nous sommes sur le petit bau.
encore un peu d'effort et nous voilà sur le plateau, belle vue sur les 3 dents de Roque Forcade dans toute leur longueur
et en élargissant le point de vue...
les Dents, Colline Blanche et les falaises de la Galère, en contrebas, la route du col de l'Espigoulier qui monte en serpentant depuis Gémenos.
Le plan des Masques n'est pas encore bien fleuri, dommage, il semble que les fleurs soient, ici, un peu en retard.
Nous arrivons à hauteur du gouffre des Masques, là où les sorcières trouvaient refuge.
Je profite d'une petite pause pour y descendre, mais jusqu'au premier palier, n'ayant pas emporté de corde, ni de lampe, l'exploration ne sera pas bien profonde.
Attention danger, descendre dans le gouffre semble facile mais en remonter sans corde est quasiment impossible et le téléphone bien entendu, ne passe pas.
le premier palier, le sol très pentu et glissant nous entraine facilement ; des fougères rares et protégées y prolifèrent, ne pas piétiner.
Les eaux de pluie qui tombent ici en grande quantité s'engouffrent dans l'aven et, parait il, alimentent la rivière sous marine qui sort sous le niveau de la mer dans la calanque de Port Miou, à Cassis.
Notre balade se poursuit en direction du col de Bertagne,
au col nous ne perdons pas de temps et tout de suite nous enfilons le sentier raide qui grimpe au sommet, quelques ressauts faciles sont escaladés
puis assez vite nous arrivons au sommet du bau de Bertagne, son radôme de l'aviation civile y trône en bonne place et est visible de loin.
Nous filons vers l'Est en restant sur les crêtes, contournons les bâtiments militaires et peu après nous prenons à gauche un discret sentier anciennement balisé en vert qui descend vers le vallon de Betton.
Mais... il est presque midi et nous allons faire notre pause ici entre chênes et cèdres avant d'entamer réellement la descente, sur l'Est, le Joug de l'Aigle, point haut du massif de la ste Baume
Hépatiques bleues
La descente, escarpée avec quelques ressauts faciles au début devient plus large et passe dans un très beau sous bois
pour rejoindre la très belle piste confortable du vallon de Betton que nous remontons jusqu'au col de Bertagne
en passant sous les installations militaires vues sur les crêtes
Au col, nous filons par la piste vers le bau des Corbeaux, puis bifurquons vers le col du Cros pour prendre le sentier des Aurens qui en balcon va nous ramener au col de l'Espigoulier en nous offrant une vision différente des dents de Roque Forcade .
Jolie rando sans grosse difficulté mais demandant parfois de sortir les mains des poches !
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
8 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 20 Avril 2015 à 21:30
Les randos se suivent mais ne se ressemblent pas !
Après le vertigineux sentier Marcel Estruch, nous sommes allés nous promener sur le plateau du Siou blanc, tout près de Signes, pour une petite rando facile.
Les Aiguilles de Valbelle sont notre objectif en suivant le parcours préconisé par le CG 83 sur son très bon topo guide.
circuit N°1 des balades proposées par le topo guide du CG 83 téléchargeable ici :
La bergerie du Siou Blanc servit au rassemblement des forces résistantes de l'Ouest varois, plus de 400 maquisards s'y retrouvèrent le 6 juin 1944.
Nous sommes déjà venus sur ces chemins le grand circuit, l'entour du Siou Blanc, c'est ici clic.
Départ du parking devant la bergerie, nous allons suivre le GR 99, puis au carrefour de Jounces nous filons vers le grand Jas.
Le plateau de Siou Blanc est célèbre pour ses avens et gouffres, plus de mille, peu après le départ on peut en voir juste au bord de la piste, ou en errant dans le sous bois de chênes.
Pas encore beaucoup de fleurs, mais par ci par là des violettes et des asphodèles en boutons
des rochers étranges souvent couverts de lierre bordent la piste jusqu' au Jounces
magnifique rocher tabulaire
Iris nain jaune
Aux Bidoufles, un troupeau de vaches est encadré par quelques ânes qui viennent quémander une caresse
Une ânesse en manque d'affection vient me bisouiller et ne veut plus me quitter, normal... entres animaux, on se comprend !
...trop belle !
La piste descend en plusieurs virages vers le site des aiguilles
la végétation a changé
cistes cotonneux
cistes de Montpellier
au détour d'un des derniers virages, les aiguilles apparaissent et émergent de la forêt
gros monolithes de pierre gardiens immuables de ces lieux
Un sentier discret file en remontant vers la double arche, nous y allons...
primevère coucou
la double arche
La plus haute des deux arches sera notre coin pique nique, il n'y a pas de soleil mais il ne fait pas froid
et ici, en hauteur on est bien... et protégé d'une éventuelle petite pluie
en bas, quelques vaches nous ignorent superbement, bien trop occupées à brouter une herbe assez rare.
les portes de Valbelle (Guillaume de Valbelle était le seigneur des lieux) franchies, la piste nous emmène vers le carrefour de la Lucrèce
là, nous quittons le GR et la piste pour remonter un étroit sentier fort pentu vers le Clos de Peiron, la pluie nous attrape mais se limite à de brèves averses sans inconvénient.
nous continuons jusqu'au Bas de l'Eoure et redescendons vers le bas de Peiron (toutes les informations de direction et de lieux sont portées sur des poteaux indicateurs) il est difficile de se perdre sur ces sentiers...
Descente d'une large piste forestière jusqu'à la Garancière où nous retrouvons le GR 99 pour revenir vers les Jounces et la bergerie de Siou Blanc
rochers tabulaires et dolines bordent la piste
Une agréable balade de 10km500 et 250m de dénivelé .
5 commentaires
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