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Par JLuc Fontaine le 3 Juin 2015 à 17:06
La randonnée en Corse ce n'est certes PAS QUE le GR 20 surfait et surfréquenté, c'est aussi
des randos la tête dans les nuages...
puis les pieds dans la neige
avec la baignade sous un soleil de plomb dans une "Cala" complètement déserte
ou en équilibre sur une passerelle au dessus d'un torrent
Tout est à portée de mains, à chaque jour sa rando superbe et différente selon les envies...
à bientôt....
4 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 1 Juin 2015 à 17:10
...et bien d'autres belles choses.
La Combe de Curnier est une combe tortueuse et étroite située sur les contreforts du Mont Ventoux tout près du petit village de Bédoin proche de Carpentras .
Départ du lieu-dit « Les Fébriers » , nous descendons le GR 91 bordé de genêts odorants jusqu’au lieu-dit « Les Colombets » d’où part un sentier très caillouteux balisé jaune qui remonte la combe, direction sans y aller « Jas de Landerot » .Pas de carte ni de trace GPS fournies ici, pour éventuellement l'obtenir, utilisez la rubrique "commentaires" en bas de page .
Attention cette rando peut être DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages d'escalade
- pluie ou risque d'orage
- pas de chaussures adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire
Après avoir quitté le GR qui longe vignes et cerisiers, le sentier bien marqué dans un lit de cailloux commence à pénétrer dans la combe, bordée de quelques grottes
et de falaises dont la roche parait friable
la sente devient de plus en plus encaissée, les parois rocheuses se rapprochent
et toucher les deux bords avec les coudes devient un jeu amusant et original
puis une obligation...
il faut parfois un peu se contorsionner
On peut facilement imaginer le niveau et la force de l'eau qui doit débouler ici quand un gros orage gronde
l'eau a taillé la roche d'un grand coup de sabre
impressionnant passage qui dure... qui dure...
claustrophobe s'abstenir
aucune visibilité vers l'avant ni vers l'arrière
brutalement la combe de Curnier s'ouvre dans la forêt broussailleuse, le sentier balisé continue en grimpant fort en direction du Jas de Landerot,
nous quittons la trace ici, pour filer par une sente discrète et peu connue vers la combe de Bouisse voisine
Un beau mur est à grimper avec les mains et la tête sort du maquis de la forêt
le sentier file vers la droite sous un encorbellement rocheux
assez étroit, grimpe sur un petit sommet caillouteux qui domine la combe
et redégringole dans le lit de cailloux du torrent de Bouisse
la trace est assez visible, en tous cas évidente, il suffit de rester et passer au mieux dans le lit de cailloux direction ...là où ça monte ! la marche est difficile dans tous les galets qui roulent sous les pieds, mais calme et solitude absolus !
Long cheminement, puis vers le haut, un sentier tout aussi discret part en horizontale vers la gauche pour rejoindre le haut du sentier de PR (Grand Replanas) qui monte au jas de Pié Gros où nous arrivons très vite.
Altitude environ 950m, nous venons d'avaler un beau dénivelé déjà.
Pique nique sous les cèdres, puis en suivant le GR 91b nous filons vers le Collet Rouge... sans y aller
le sentier rejoint une piste, qui redescend légèrement et dans un virage une sente discrète file plein nord vers la Baume du Chat
Baume superbe, trouée de toutes parts offrant de beaux jeux de lumière.
utilisée en bergerie, le sol en garde les traces...odorantes
un très beau lierre s'accroche à la roche
La Nature a ici, encore une fois, effectué un travail d'artiste
Le sentier file rejoindre la piste en direction du collet Rouge , nous le quittons pour une autre sente difficile à trouver qui s'enfonce dans les broussailles puis dégringole dans le vallon de la Baume du Chat et redescend tout en bas sur le GR 91 qui nous ramènera au point de départ.
encore des baumes transformées en bergerie
Une ruine de maison de charbonnier
des murs en pierre sèche à faire pâlir d'envie les amateurs de beaux ouvrages
servent d'abris pour les troupeaux, murets montés par des bergers (je suppose)
la forêt de chênes devient forêt de pins, nous sommes presque en bas
le retour par la combe de la baume du Chat est un émerveillement, nous rejoignons la piste ou passe le GR 91 et filons vers le parking des Fébriers, notre point de départ.
rando bonheur de 14km et plus de 700m de dénivelé sur des sentiers souvent non balisés voire peu tracés et difficiles.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
12 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 28 Mai 2015 à 19:45
En plein Luberon, tout près de Gordes, les gorges du Véroncle, renferment un patrimoine industriel historique remarquable, vestige des efforts de l'homme dès le XVIème siècle pour mettre en valeur une nature sauvage et rebelle.
Depuis le barrage des étangs au pied du village de Murs, jusqu'au hameau des Cortasse très en aval, plusieurs moulins à farine sont disposés au fil du ruisseau.
Ces moulins sont de type horizontal, des canalisations naturelles ou bâties amènent l'eau dans une conduite forcée, le canon (2), qui va accélerer le débit de l'eau laquelle va actionner un roudet (4) (roue à aubes rudimentaire) entrainant un axe, le bassègue (5) qui met en rotation une meule de pierre. Les grains seront broyés entre la meule courante (9) (celle qui tourne) et la meule dormante (10), la finesse de la mouture étant réglée par le meunier en agissant sur l'écartement des deux meules par un ingénieux système de leviers (8).
Le réseau hydraulique est impressionnant, réservoirs pour stocker l'eau de pluie, béals tortueux bâtis au plus près de la roche, conduites d'évacuation des eaux "de travail" etc.
Le visiteur un tantinet curieux va rester pantois devant la qualité et la quantité du travail accompli ici, et ce, mais à l'époque c'était normal, sans violer la nature ni la défigurer.
Le moulin Cabrier et le moulin Jean de Mare sont les plus représentatifs, ils témoignent de l'ingéniosité des familles Vaudoises du XVIème siècle. Un certain Michel Serre, dit Marro de Cabrières d'Avignon fut torturé par l'inquisiteur en 1553 qui "lui a faict brûler sous les piezds jusques sept fagots".
Le barrage des étangs, tout près de Murs, de type barrage masse retenait l'eau pour alimenter le plus régulièrement possible les moulins en aval en régulant au mieux le débit du courant.
Une grande partie de ces gorges est propriété privée, il est donc important pour que le visiteur puisse en profiter longtemps, de respecter les lieux et la tranquillité des riverains, le moulin des Grailles en est le plus bel exemple, le GR passant juste devant le porche de la maison habitée, un bonjour amical mais discret aux propriétaires dans le jardin ou sur le pas de la porte, est un bon signe de "savoir vivre".
Nous débuterons cette rando découverte du patrimoine depuis le minuscule parking sur le bord de la D2 en sortie de Gordes. Le GR file vers les gorges et rapidement nous arrivons au début du parcours des moulins à la hauteur du moulin des Grailles transformé aujourd'hui en habitation privée.
Nous entrons directement dans le lit du torrent ici bien sec, une grotte transformée en bergerie y a été aménagée
Restant dans le lit du Véroncle nous arrivons au premier moulin , le moulin de Cabrier, en ruine mais il est encore bien possible de voir tout le système d'entrainement des meules, l'arrivée et l'évacuation de l'eau, les conduites forcées etc.
l'arbre d'entrainement, ou bassègue, qui plonge dans la cavité où se trouve le roudet et sort au dessus pour entrainer la meule courante.
les deux meules, la courante au dessus et la dormante en dessous
deux types de meules pouvaient être utilisées, soit en calcaire monolithique de la région, "molasse"
meule en molasse
soit en silex importé, dans ce cas elles seront en plusieurs morceaux assemblés par du fer.
meule en silex en plusieurs morceaux assemblés
la bouche d'échappement de l'eau, retour vers le ruisseau
contournant le moulin nous remontons vers son système d'alimentation en eau
la resclause, retenue d'eau en pierre de taille est alimentée par un béal taillé à même la roche
le sentier de randonnée utilise ce béal pour remonter un peu plus en amont sur le cours du ruisseau
En contrebas du moulin, ne négligeons pas les immenses marmites creusées par le cours d'eau, érosion naturelle ayant créé un décor surréaliste d'arches et de cavités où la lumière joue sa symphonie.
une autre marmite à escalader, une échelle en fer est en place
Il est assez facile de cheminer dans les superbes gorges, le lit du ruisseau est complètement à sec, il en serait bien autrement après un bel orage.
chacun choisi son passage, Yvette préfère passer en hauteur en suivant le balisage, moi je reste dans le creux du ruisseau
le sentier sort du fond des gorges pour passer en latéral par une longue montée, puis, par un pas de désescalade équipé de câble, nous revenons au plus près de cours d'eau
le lit est de plus en plus large, les falaises de plus en plus hautes, nous sommes dans le canyon, au Grand Méandre
l'arche brisée
Puis c'est le moulin Jean de Marre 2 qui apparait
ce moulin est appelé "gruaire", il fabriquait la fine fleur de la farine
datant du XVIème siècle il a été restauré au début du XIXème, comme en témoigne le porche gravé et, au vu des vestiges, devait aussi servir d'habitation à l'année, c'était une très belle bâtisse sur plusieurs étages.
Dans le cours naturel du Véroncle en sa partie haute, oh stupeur, il y a de l'eau !
nous en avions eu déjà un premier soupçon dans le grand méandre mais ici, l'eau coule bien...ce qui veut dire qu'il est fort probable que nous ne pourrons pas passer à l'aven de Cata et ainsi pas pouvoir remonter le "canon" d'alimentation en eau du moulin Jean de Marre1 qui existait à ce niveau...continuons nous verrons bien, mais il va falloir se faire à l'idée de contourner l'obstacle, ce qui est très faisable et même recommandé...mais nous on aime bien ramper et monter avec des cordes !
le lit du ruisseau est très étroit, les lacets du cours d'eau ont creusé la roche sur les cotés avec violence pendant des siècles
puis c'est le moulin Jean de Mare 1 celui ci devait aussi servir d'habitation à l'année, il a certainement été bâti au XVIème siècle et restauré au XVIIIème.
Nous arrivons tout près de l'aven de Cata, un gouffre dans le lit du ruisseau probablement en relation avec l'exurgence de Fontaine de Vaucluse, d'ailleurs un trou noir et "sans fond" est d'ordinaire bien visible au milieu d'une mare verdâtre.
la marmite qui renferme l'aven de Cata photo en 2014 "à sec" la marque sombre circulaire dans l'eau, c'est l'aven !
aujourd'hui bien en eau, pas question d'y aller
et cette année, beaucoup d'eau et avec l'aven quelque part sous les pieds, passer ici est trop dangereux, nous faisons demi tour et rapidement nous trouvons un sentier non balisé et tout juste tracé qui contourne l'obstacle pour nous ramener sur la dérivation "officielle" et nous permet via un petit aller et retour de jeter un coup d'oeil au canon que nous aurions bien aimé escalader
Le détour nous fait ressortir du fond des gorges...pour y replonger aussitôt.
puis direction à contresens vers le canon où nous aurions bien aimé passer
le canon d'alimentation du moulin passage obligé à moins de faire le détour
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L'an passé, la remontée du canon ...Une corde à nœud aide bien, les épaules touchent, le sac râcle la pierre, il faut caler les pieds au mieux et...tirer sur les bras. Claustrophobes s'abstenir !
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la suite du sentier nous emmène rapidement au moulin de Charlesse et, peu après, le sentier qui avait évité l'aven de Cata revient dans les gorges.
bien que très ruiné il témoigne encore d'un passé chargé d'histoire, en cherchant dans les pierres, on retrouve des vestiges de la machinerie
Plus loin encore, et dans cette partie les gorges n'en ont plus que le nom car nous sommes presque en plaine, se cache le moulin de Dévissé qui comportait trois étages, la chambre des eaux, la chambre des meules et au dernier le logement du meunier mais servant aussi de grenier à grains.
quelques centaines de mètres plus loin, nous arrivons tout en haut du Véroncle, au moulin des étangs, inaccessible car privé et habité, il est surmonté du barrage des étangs aujourd'hui comblé et quasi à sec.
Quoique aujourd'hui une belle eau en coule et reprend son cours naturel dans le ruisseau.
Deux énormes murailles de pierre retenaient les eaux pour réguler le débit du ruisseau.
le barrage "masse" des étangs
le sentier rejoint la piste DFCI qui mène à Murs, nous n'iront pas jusque là, allongement de parcours autant inutile que pénible,quand on vient de parcourir ce genre de sentier admirable, marcher sur la piste encagnardée est désagréable au possible.
Changement de direction et retour en direction du point de départ en suivant en enchainement de sentiers qui traversent le bois d'Audibert.
vue sur les falaises de Lioux
...avec la casquette "les cahiers du sud" !
Nous délaissons bien vite la piste et le GR pour pénétrer dans le bois d'Audibert et revenir au point de départ
le sentier nous fait revenir à l'aplomb des gorges du Véroncle et retour sur la piste qui passe devant le superbe moulin des Grailles, propriété privée.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
11 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 20 Mai 2015 à 09:00
Nous attendions avec impatience que le temps devienne sec durablement pour aller de nouveau remonter le lit du Destel et profiter de ces chaos rocheux magnifiques.
Les cuves du Destel dans le Var, tout près d'Ollioules c'est un parcours assez sportif dans un décor de hautes falaises vertigineuses.
Pour cette rando nous nous contenterons de la première partie des gorges, nous nous réservons pour le retour que nous désirons faire par la traversée des grottes du château du Diable, passages escarpés s'il en est.
Le lit du torrent est quasiment à sec, juste par ci par là quelques nappes d'eau où coule un mince filet.
Attention la 2ème partie de cette rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages d'escalade
- pluie ou vent violent
- crainte du vertige
- pas de chaussures adaptées ni équipement de petite escalade
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Le lit du Destel est une véritable forêt vierge, parfois un sentier s'en écarte un peu mais la majorité du cheminement se fait dans les galets et roches roulées par l'eau, qui peut ici, être violente lors d'orages.
Pour le moment les belles cuves sont assez sèches et se passent sans difficulté
mais le cheminement est lent et demande vigilance
Ici, une belle étendue d'eau favorise une végétation aquatique luxuriante et la vie qui va avec...têtards, moucherons etc.
Nous quittons pour un instant le lit du Destel pour grimper sur le coté en direction de la grotte à la pierre Christianisée
Description et historique :A droite de l'entrée repose un gros bloc de pierre, c'est en réalité une stalagmite christianisée au Vème siècle, et qui a donné son nom à la grotte.
Cette stalagmite devait primitivement se trouver le long de la paroi et a été intentionnellement déplacée puisqu'elle repose encore sur un lit de cendres. Elle a 8m de circonférence pour 2m de hauteur et son sommet est creusé d'une cupule dans laquelle était jadis plantée d'une croix.
(croix replantée par les amis du patrimoine et démontable pour éviter les accidents aux escaladeurs qui grimpent le long de la voute)
La stalagmite est gravée de plusieurs croix, notamment une croix latine, une croix sur globe, une double, une croisetée, une grecque et une croix solaire.
Au néolithique, c'était une pierre sacrée, gardienne du seuil de la grotte, temple d'une religion primitive et ce sont sans doute les hommes du Destel qui y tracèrent ces signes. Plus tard les premiers chrétiens christianisèrent la pierre, en modifiant légèrement les signes afin d'exorciser le lieu et de faire cesser les croyances concernant le temple ancien.
Cette grotte fut habitée du Néolithique à l'Age de Fer eu plus particulièrement pendant l'Age de Bronze, comme en témoignent les fouilles menées par M. Bottin en 1899 et celle de M. Layet en 1954.
Au cours des siècles qui ont suivi, elle n'a plus été utilisée qu'en qualité d'abri provisoire, tantôt par des bergers, tantôt par des chasseurs, voire des réfugiés des temps de guerre ou de maladies comme la peste de 1721. C'est ainsi que, lors de la bataille de Toulon en 1944, elle compta, comme toutes les autres grottes du Destel, plus de familles qu'elle n'en réunit jamais au cours de la Préhistoire.
tout au fond de la cavité, une pieuvre de pierre renforce l'atmosphère qui règne ici.
Nous revenons dans le lit du torrent et continuons notre remontée, cette fois ce sont de grandes dalles inclinées et lisses
puis de belles cuves qu'il nous faut contourner
Un coup coté droit puis à gauche et revenir...sans cesse
Une chaine aide à escalader la roche lisse
encore de grandes cuves
puis nous arrivons à la fin de la 1ère partie, ici le ressaut est infranchissable, un sentier équipé d'une longue chaine
permet de remonter sur la rive gauche, assez haut et éventuellement ensuite de redescendre dans le torrent
nous préférons aujourd'hui remonter jusque sur les crêtes puis rejoindre le GR, pas loin de 400m de dénivelé à grimper.
parfois avec les mains
ou en tirant sur les bras
arrivés sur les crêtes nous filons en longue remontée facile vers le GR qui circule tout en haut et offre une belle vue sur la rade de Sanary et Bandol
cheminement en sens contraire sur le GR jusqu'à trouver un discret sentier sur la droite qui dévale en éboulis au bord du vide vers les grottes convoitées
d'abord la jolie grotte Ferrandin, bien cachée derrière un bouquet d'arbres
Pour arriver aux grottes du château du Diable, il nous faut passer une vire très aérienne et exposée, la corde est indispensable
Nous sommes en face des ouvertures du Château du Diable
Quand Satan habitait Ollioules....
"Moi, je n'ai pas rencontré Dieu, mais ce que je peux vous dire c'est que le Diable habitait à Ollioules !"
Profitant des désordres qui marquaient la fin de l'Empire de Rome, il avait élu domicile sur les hauteurs qui dominent les gorges. Là, il s'était installé un château à même le roc, et de nos jours encore, on peut en voir depuis la route le grand mur à pic, flanqué de deux imposantes tours d'angle. Le défilé des gorges était sinistre ; les roches verticales formaient de hauts escarpements dangereux qui masquaient le jour.lire l'article en entier ici: histoires et légendes d'Ollioules
Petite pause puis nous filons vers les grottes
véritable dédale de cavités ayant parfois des ouvertures vers le ciel, superbes jeux de lumière dans ce décor minéral.
aux grottes du Château de Diable voisine la grotte des Amours (sur 3 niveaux)
étant entrés par l'ouverture haute, nous sortons par l'ouverture basse
une corde permet de descendre au niveau inférieur
les arches du Château du Diable
Retour sur le sentier étroit et pentu, la trace passe par le dessus de l'arche d'Alliance, étroit cheminement d'une dizaine de mètres sur un pont de pierre long de 10m environ, largeur....très étroite !
puis encore les cordes pour continuer la descente
et arriver au pied de la grotte Monnier
petit pas d'escalade pour entrer dans le boyau
qui domine le Destel
Et pour terminer, descente d'un long pierrier
et retour dans le lit du torrent à sec, nous sommes à moins d'1 km de notre point de départ
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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