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Par JLuc Fontaine le 24 Juin 2015 à 22:49
La via ferrata de Céüse a une particularité, elle ne peut se pratiquer que si on l'intègre dans une rando, en effet contrairement à la plupart des sites de VF, son parcours d'approche est assez long, un peu plus de 3 km et pour le retour on va rajouter 10 bons km quel que soit le parcours choisi, quant au dénivelé total il va arriver à 800m en partant du parking des Guérins.
Ferrata courte et facile, elle est une belle option dans une rando de montagne.
Ces particularités feront qu'elle n'est pas trop fréquentée (aucun risque d'attente) les ferristes étant plus portés sur des vias aux accès cours et faciles, quant aux randonneurs ils sont rarement motivés pour se trimballer le matériel indispensable.
On pourrait presque dire qu'elle a été tracée pour nous.
Attention cette partie de la rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages aériens
- vent dépassant les 30km/h, surtout en rafales.
- pluie
- crainte du vertige
- pas de chaussures adaptées ni équipement de via ferrata
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Complètement verticale sur plus de 40m avec un passage dans une cheminée, cette via permet d'arriver rapidement sur le plateau sommital, les équipements de via ferrata sont ici obligatoires.
casque d'escalade
baudrier cuissard
longe avec absorbeur d'énergie spécial VF
dégaine courte pour se vacher éventuellement le temps d'une photo ou d'une pause.
gants éventuels
clic pour agrandir
Au départ du parking des Guérins, la trace bleue VF est bien visible, sinon suivre le balisage de randonnée
La grimpette est rude, il faut atteindre le pied de la falaise de Céüse soit un peu plus de 3 km et 530m de dénivelé dans un premier temps.
en face, le joli massif de Céüsette, dit aussi, petite Céüse (ou l'inverse !)
Phalangère à fleurs de lis
La montée se fait malgré tout facilement, la rampe est régulière et en sous bois.
Au pied des falaises, appelées "les scies" à cause des rayures grises, suivre le fléchage VF bleu même direction que le Pas du Loup, le sentier grimpe encore
pour arriver à la séparation des sentiers, VF... grimpe à gauche, Pas du Loup... tout droit.
Un raidillon en lacets nous emmène au départ de la voie
Un abri sous roche très apprécié en bivouac pour les escaladeurs
Et voilà, nous y sommes, nous récupérons de la grimpette tout en s'équipant, baudrier, longes et casque, sac à dos bien serré et c'est parti
Toute en verticalité cette courte voie est sportive
Une cheminée où nous évitons de trop toucher les plantes...orties !
Vue arrière sur Céüsette depuis le fond de la cheminée
Dans les voies verticales, vigilance accrue aux chutes de pierres, casque nécessaire
déjà fini... belle mais franchement trop courte cette voie !
Nous voilà sur le plateau sommital de Céüse, le pic est un peu plus haut, encore 300m de dénivelé environ
Rangement du matériel de VF et nous filons vers le pic de Céüse, abandonnant le balisage bleu VF qui préconise un retour par les marais de Raux, nous, nous préférons grimper encore un peu et revenir via le pic, par le Pas du Loup, bien plus beau.
Longue montée en alpage, la prairie est fleurie
Gentiane champêtre
en face, coté Nord, le majestueux pic de Bure et devant nous la falaise que nous allons suivre en bordure jusqu'au sommet à un peu plus de 2000m.
Un abri sous roche sera le bienvenu pour la pause pique nique, à l'abri du petit courant d'air, et avec vue complètement dégagée sur Gap et sa vallée, des planeurs partis de Tallard nous survolent silencieusement.
le tout dans un beau parterre de fleurs
Troll d'Europe
Dames de Onze heure
Direction plein Est vers le Pas du Loup, toujours en suivant le bord de falaise
Asters des Alpes
Nigritelle noire
Gentiane acaule
Le Pas du Loup, passage aérien et câblé, ne présente aucune difficulté
Une vire verticale à descendre, puis,
un long sentier étroit en corniche
Seul un passage "sans rien pour les pieds", demande un grand écart
Retour sur le sentier qui remonte lentement et qui longe le bas de la falaise
Raiponce (bleue)
Lis orangé
L'après midi, toute la falaise est à l'ombre, les escaladeurs occupent alors tout l'espace dans les nombreuses voies.
Une balade sportive de 13km600 et 800m de dénivelé
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
13 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 23 Juin 2015 à 16:17
Article publié conjointement sur le blog de l'association
C'est une balade organisée par notre amie Alice, dite "Bonnemine Alix la chef Gauloise", qui va nous emmener dans le pays de Bonnieux en plein Luberon.
Ce samedi matin c'est sous un cagnard qui commence à donner toute sa puissance que nous nous rassemblons à Bonnieux pour une balade sous le signe des pierres sèches...et ici ça ne manque pas.
Bonnemine présente Bonnieux aux participants en attendant quelques retardataires puis nous filons...
carte du parcours proposé, cliquable pour agrandir.
Nous laissons Bonnieux derrière nous, pour une visite plus approfondie ce soir au retour, et marchons tranquillement sur de petits chemins entre les propriétés privées
Une attire tout particulièrement notre attention, Une très belle borie y a été restaurée, le propriétaire nous laisse visiter les lieux, qu'il en soit remercié, ce n'est pas si fréquent.
petit coin de paradis sous les cèdres,
Nous quittons les chemins pour un sentier, qui file en longue descente vers le pas de la Truie, vers la route qui longe le vallon de l'Aiguebrun
cheminement entre les murs en pierres
Le pas de la Truie, étroit couloir bien raide qui passe entre de gros blocs rocheux, gardiens des lieux.
bon...il y en a toujours qui veulent passer par en dessus...
mais non, ça se passe obligatoirement par en dessous !
Nous nous regroupons au niveau de la route à traverser, direction l'Aiguebrun, jolie rivière pleine de charme et de surprises
Le cheminement est plus agréable que sur les chemins encagnardés, à l'ombre, avec le bruit de l'eau en musique de fond
et une jolie ruine de moulin qui mériterait d'être "sortie" des broussailles, sa machinerie est invisible, peut être enfouie sous la végétation ?
Puis, c'est l'arrivée au superbe et énigmatique pont à coquille
Classé monument historique avec son "frère" situé plus bas vers Lourmarin, il n'en reste pas moins que cette coquille est une énigme pour les historiens et les amateurs de vieilles pierres.
Simple soutien à l'arche la plus agressée par les crues de l'Aiguebrun? renforcer ce coté du pont dont la sortie vire subitement à droite? symbole des pélerins de Compostelle? dont il parait qu'un chemin passait par Bonnieux et Apt, autant de questions laissées en suspens.
Il n'empêche que ce ne peut être qu'un travail de compagnon, une vraie merveille.
petit jeu d'ombre et de lumière sous l'arche du pont
L'Aiguebrun sous le couvert des arbres.
Nous descendons le long de la rivière, rive gauche, jusqu'à retrouver la route d'Apt, et là, pas très loin du pont une grotte...
la grotte des Brigands, étroit boyau qui remonte en pente douce sous la terre, jusqu'où ?
Nous traversons la rivière et prenons un sentier qui remonte raide en face, direction Bonnieux
avec de beaux points de vue, commentés
des cabanes en pierres sèches
....Il y a même le Papé sur le pas de la porte
Retour vers Bonnieux à travers la campagne, cheminement varié
le long des propriétés, ici la pierre plate est omniprésente
Entrée dans Bonnieux, longue remontée à travers les rues du village pour rejoindre le parking
Le campanile vu depuis la longue calade et le grand escalier
les toits de tuiles chauffés par un soleil de pays !
Au faîte de la chapelle, une vierge...la vue de profil semble la montrer porter l'enfant, à rapprocher avec la vierge en maternité du prieuré de ste Victoire ?
Haut lieu de défense, dominant la vallée aux temps préhistoriques, ici s’élevait un oppidum.... Au Xème siècle, dans l’enceinte des premières murailles, une chapelle dédiée à Saint Sauveur voisinait avec le Castrum, dont restent aujourd’hui quelques murailles.
retour au point de départ en franchissant la longue calade qui passe sous une porte défensive
Un grand merci à Bonnemine Alix
pour cette balade agréablement variée de 13km250 et de 380m de dénivelé, au pays des pierres sèches.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
4 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 20 Juin 2015 à 15:35
Cette fois ci, rien de vraiment prémédité pour cette balade musclée, nous avions en réserve quelques bouts de sentiers à découvrir, sentiers oubliés, voire inconnus ou peu sans faut.
La lecture de cartes anciennes, un bla bla avec notre ami Régis le baliseur des calanques (tu te reconnaitras l'ami ) et nous voilà partis pour une rando découverte où nous n'avons pas vraiment de but précis, juste cette envie de voir ce qu'il en est de ces suppositions. Nous savons à peu près où aller chercher, mais rien n'est sûr quant au résultat.
Nous démarrons du haut du boulevard de Marseilleveyre et passé la barrière nous trouvons le sentier marron qui grimpe rudement et sans relâche au sommet de Beouveyre.
Passage devant la belle mais bien abimée roche percée où les tagueurs "artistes" s'en sont donné à cœur joie, peinturlurant la roche claire.
Nous filons vers Beouveyre, la journée sera chaude...au sens propre comme au figuré.
la vue s'ouvre sur le superbe et sauvage vallon des Aiguilles, à mon avis le plus beau vallon de toutes les calanques. Sur un étroit promontoire, nous pensons être juste au dessus de la grotte de colonne, nous reconnaissons bien, sans la voir, l'emplacement de la grotte.
Ressauts, lacets, roches glissantes, ce sentier marron n'est pas de tout repos mais il fait prendre de l'altitude rapidement
Juste en dessous de Beouveyre, nous restons sur la corniche exposée coté vallon des Aiguilles pour déboucher, via un court hors balisage, par le sentier bleu, plus spectaculaire, abandonnant lâchement le marron au dernier moment.
L'arrivée se faisant sur une paroi verticale, il n'y a aucun trucage dans la photo ci dessous, le déclenchement de l'APN se faisant juste au moment où la tête d'Yvette apparait.
Belle vue, normal quand on porte le nom de Beouveyre, sur les Goudes et l'ile Maïre, au loin le phare de Planier.
Nous quittons tous sentiers balisés pour filer Sud- Est sur le plateau sommital afin de trouver la petite brèche du pas de Gracia qui doit nous faire descendre d'un étage pour rejoindre le sentier balisé jaune qui arrive du col Moutte et file vers le col des Chèvres.
Nous trouvons rapidement le pas de Gracia et y passons sans trop de difficultés, bien qu'il soit visiblement plus facile à monter qu'à descendre.
Le sentier jaune ( tracé d'après 1993) est vite trouvé, nous le suivons direction le col Moutte .
Belle vue sur le rocher st Michel et les Lames, juste en face de l'autre coté du vallon de Callelongue/Miougranier.
Nous cherchons un sentier "qui n'existe plus" et devrait nous ramener au prix de quelques efforts vers la grotte Bouvier tout en bas du vallon de Miougranier, juste sous le Pas du Pin, connaissant la topo des lieux, ce ne sera pas du facile.
Un vague sentier semble aller dans la bonne direction, nous le suivons, puis plus rien, navigation à l'estime.
Un petit col très aérien est à franchir (col Bouvier) demandant un beau pas d'escalade vertigineuse, le vent est faible, nous pouvons y aller. Exposé en plein dans le sens du Mistral, il peut très vite, être dangereux de s'y aventurer.
Sur le col direction le Sud car l'autre versant est infranchissable pour nous.
traversée sur un "mur" de moins d'un mètre de large
Nous retrouvons la trace de ce qui doit être ce que nous cherchons, mais...
devant nous comme une provocation, à une centaine de mètres se dresse le sommet de la tête du trou du Chat (ou du Chas... j'opterais plutôt pour cette formulation, vu la forme du trou, un chas d'aiguille )
L'accès n'est pas direct, il faut chercher le passage et faire un peu de grimpe, mais ce n'est pas ce qui pourrait nous arrêter.
Tout au bout, le cairn, posé par les escaladeurs qui grimpent par la paroi du trou du Chas plein Sud.
et voili voilou, nous sommes au sommet, la faille, invisible d'ici, est sous nos pieds.
regard vers le vallon de Miougranier en dessous, la roche percée qui se trouve à coté de la grotte Bouvier est bien visible, il ne nous reste plus qu'à revenir sur nos pas et y descendre
ressauts à désescalader
passages à chercher
nous voilà à la hauteur de la roche percée vue il y a quelques instant, la roche sous cet angle semble un monolithe
un beau pierrier facile...quoique
et la fenêtre est là, à portée de mains
Juste au dessus de la grotte Bouvier.
La fenêtre donne la vue sur la tête du trou du Chas, où nous étions il y a quelques grosses minutes
Un peu plus bas, une petite grotte sans nom connu, comme ses jumelles ici, elle est cloisonnée par des dalles d'aragonite formant des planchers rougeâtres
Le vallon de Miougranier est maintenant tout proche, encore un peu de dégringolade
et en le suivant à la descente sur quelques mètres, la grotte Bouvier, béante est maintenant au dessus de nous.
Nous remontons le vallon balisage rouge jusqu'au sommet de Marseilleveyre, sans omettre de jeter un coup d’œil à la croix qui marque l'emplacement de l'accident d'avion de 1946.
Le 16 janvier 1946 de nuit et sous la neige, un DC3 Dakota s’écrasait ici.
J'avais il y a un certain temps publié un article à ce sujet, sur mon ancien blog, cet article a disparu avec la mise en place de la nouvelle plateforme opérée par l'hébergeur de "Aïoli blog".
Reprise du sentier et suite de notre montée vers le sommet, la vigie en ruines, sa citerne, et la croix qui domine Marseille.
Pique nique ici à la toute petite ombre d'un rocher, la vue sur Marseille est inégalable, ce qui me remet en mémoire le poème de Xavier Dechaux honorant Marseille.
**************
Du haut de ce sommet
des habitants de l'antique Phocée
guidés par la providence
de ce golfe, connurent l'importance
l'honneur, sagesse, prudence
voilà leurs semences
le 12 Aout 1867 X. Dechaux
***************
Nous repartons par le sentier balisé bleu/rouge/jaune, c'est le jaune qui nous intéresse pour le moment
le bleu est rapidement laissé à main droite, puis le rouge et ce sera, un peu plus loin au tour du jaune.
Les indications de Régis sont excellentes , un sentier ancien et oublié (mais pas par tous ! ) circule en corniche au pied des falaises
Bien au dessus de la grotte Rolland, sentier totalement invisible quand on y est pas dessus
parfois au bord du vide
il passe devant les grottes qui percent la paroi
circule sous couvert végétal, monte un peu, descend beaucoup et fortement
pour rejoindre le vallon des Aiguilles dans sa partie basse sous la surveillance des "Oreilles de Lapin".
Du bas du vallon, reprise en remontée du sentier noir/vert/marron, jusqu'à notre point de départ.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
12 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 16 Juin 2015 à 16:15
La forêt de Bonifatu est très riche en sentiers de randonnées, sentiers d'approche du GR20, ou le fameux GRP Mare e monti, mais aussi des boucles locales, modulables à souhait pour qui sait se débrouiller avec une carte.
Aujourd'hui rando cool, celle du genre "fin de vacances ".
Nous allons fusionner sur leurs plus belles parties, la boucle de Ficaghiola et la boucle de Candia, chacune empruntant un retour vers Bonifatu par une piste commune le long du torrent (celle qui amène le randonneur vers le refuge de Carrozzu) c'est cette partie là, sans intérêt que nous éviterons.
Nous ferons donc une jolie boucle toute en montées et descentes, avec plusieurs traversée de torrent, sur passerelle ou gués secs et humides, et à flancs de montagne de part et d'autre du torrent Figarella.
Voiture garée sur le grand parking, aujourd'hui désert, de l'auberge-refuge de Bonifatu, belle descente sur un sentier qui nous amène à la passerelle de Figarella.
Première partie, la boucle de Ficaghiola
la traversée de ces passerelles est toujours amusante, bien que les consignes de sécurité soient sévères, 1 seul randonneur à la fois, pour ne pas surcharger les câbles mais aussi pour éviter les mouvements d'oscillation qui pourraient déstabiliser les marcheurs
L'eau en dessous est basse, le courant quoique vif reste modéré
Belle grimpe dans des lacets en forêt, qui à chaque changement de cap, "ouvrent la vue" sur le cirque de Bonifatu
Arrivée à un col plat, balisage correct, à gauche direction le refuge Ortu (nous y sommes allés l'an passé) à droite la suite du sentier choisi.
Belle forêt sous des pins qui dispensent une ombre chaude
Balcon "pour la vue"
et descente raide pour traverser le torrent Melaghia
non...pas en équilibre sur le tronc posé en travers
mais un peu plus haut un amas de gros blocs permet un passage à pieds secs, à condition de ne pas glisser.
Nous sommes sur l'autre versant du ravin, belle descente entourée de montagnes vers le carrefour de sentiers
à l'endroit où nous traversons, la Figarella.
Il n'y a pas beaucoup d'eau, la traversée à gué ne pose aucun souci
De belle marmites sont pleines d'une très belle eau
il n'est pas loin de midi...et si on se faisait la pause casse croute ici ? avec baignade dans cette belle eau des montagnes
Tentative de baignade, au premier abord, l'eau est agréable, au bout de quelques minutes, les membres sont complètement paralysés...
Je plonge ou pas ?...
Non je pense qu'il n'y a pas assez d'eau !
2ème partie, la boucle de Candia
Après la pause nous prenons sur quelques dizaines de mètres, le sentier qui amène au refuge Carrozzu et, au poteau indicateur de la boucle de Candia, nous bifurquons et nous enfonçons dans la forêt.
belle grimpette, ce sentier est superbe mais présente des passages assez sportifs, l'effort est soutenu car continuellement en alternance de descentes et montées raides
les roches présentent des profils étranges,
les arbres géants se dressent devant le randonneur et cherchent, en ouvrant leurs longs bras, à retenir les marcheuses...
forêt dense et magnifique
d'autres roches aux allures de dragons mystérieux
Nous devrions approcher de la jonction avec le Tra Mare e Monti qui rejoint la Punta Bonassa, là, un bel abri sous roche qui doit bien servir de bivouac autant sauvage qu'interdit .
Retour au parking de Bonifatu en suivant le balisage orange du Tra Mare e Monti
Une belle boucle dans le cirque de Bonifatu de 8km et d'un cumul de dénivelé de 480m.
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Sur la route qui descend en lacets vers Calvi, ce sont aujourd'hui des vaches et veaux qui squattent le bord de la chaussée.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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