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La grotte du Garou bien connue même si bien cachée, se situe sur le flanc nord de la longue barre rocheuse qui borde le val d'Aren, Sur cette barre rocheuse, deux petits sommets , la Pointe et le gros Cervo (et non cerveau...).
Un GR longe toutes les crêtes et relie la D559B au village d'Ollioules .
Parcours sans trop de difficultés offrant de superbes vues coté sud sur la rade de Bandol et Sanary et coté Nord, de belles corniches surplombent le val d'Aren.
Nous partons du bord de la route D559b à la hauteur de l'entrée de la piste qui file vers la carrière de sable, se garer dès l'entrée est possible en ne gênant pas le charroi des gros semi remorques qui entrent et sortent de la carrière.
Le GR se prend au bord de la route, longe un moment le ruisseau l'Aren et dans un virage serré à gauche grimpe dans la colline.
Ce petit bout de sentier en bordure de route est magnifique, si on oublie le bruit des camions, et les déchets qui "ornent" le ruisseau.
Bouquets odorants de genêts, robiniers en fleurs et végétation luxuriante.
Genet
Robinier faux acacia
Le sentier annonce la couleur, ça grimpe !
petit à petit les bruits de la route s'estompent et nous nous retrouvons dans une belle Nature, en cette saison c'est très fleuri d'autant que la sente est orientée plein sud.
un début de parcours sous le couvert des grands pins
Cistes cotonneux (roses) et cistes de Montpellier (blancs)
Citinet, parasite des cistes
la Gazelle à l’œuvre
Céphalanthère
Aphyllantes de Montpellier
La grimpette est rude et sans relâche, enfin nous arrivons sur un petit col, les rocs sortent de terre, la végétation perd de la hauteur et un peu d'air arrive à nous rafraichir.
Phalangère à fleur de lis
Un autre petit col nous offre un beau panorama sur la baie de Bandol
Nous approchons de l'ouvrage fortifié de la Pointe
Le Cervo est construit de deux fortifications, l'ouvrage Ouest de la Pointe et celle plus à l'Est du Gros Cervo
Ces ouvrages construits à la fin du XIXème siècle seront occupés par l'armée.
Occupation Allemande en 1943 qui y construisirent des blockhaus. La vue sur la rade étant un atout stratégique indéniable qui compliquera sérieusement l'arrivée des Alliés en 1944.
Mufliers
Fortifications en ruines, leur entrée en est interdite, terrain militaire.
Nous filons vers notre objectif, la grotte du Garou, en suivant le GR nous allons monter au sommet de la Pointe
Sentier qui permet un bon entrainement, sans risque, au crapahut de rando-escalade
grandes dalles, étroits couloirs, balcons vertigineux, jolis passages ludiques.
La Pointe qui domine le val d'Aren.
le sentier descend vers un petit col et va rejoindre la route forestière à accès réglementé, là un discret sentier descend en un étroit couloir vers la grotte
Ail rose sauvage
passage escarpé mais sans difficulté, seul un ressaut équipé de poignée métalliques scellées peut présenter un inconvénient aux "jambes courtes" .
la grotte encadrée de grands pins
une belle enjambée et en tirant sur les fers on y arrive.
Une grotte à deux étages !
accéder au second étage est faisable en se contorsionnant un peu, en redescendre sera plus compliqué
et offre de belles couleurs et de superbes concrétions...mais ...
Attention, un beau gouffre de 5 à 6m de profondeur se trouve bien caché dans le noir, la chute risque d'être rude et la remontée impossible.
la vue panoramique sur la carrière de sable
Nous remontons sur le GR et filons vers le gros Cervo, long parcours en sous bois où un sentier découverte à été tracé, belle initiative pour mieux connaitre la flore de nos collines.
Après une grimpe facile dans les lapiaz, nous arrivons aux fortifications Est
le contournement se fait par un pont qui enjambe le fossé de protection
galeries et tunnels d'acheminement des munitions y sont encore bien visibles
les casernements ont perdu les toitures
Nous faisons le tour des installations et revenons au point de départ par le même chemin, ou par la route qui longe le massif
jusque au petit col qui se trouve sous l'ouvrage de la Pointe et retour au parking par le sentier monté le matin
Une balade facile et fleurie de 13km500 pour un cumul de dénivelé de 560m.
La Nature est notre terrain de jeux, que ce soit en promenade, en randonnée ou en escalade.
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Ne laisser aucune trace de notre passage est une marque de respect pour cette Nature que nous aimons et pour ceux venant derrière nous.
- Les détritus, même ceux considérés comme biodégradables*, mouchoirs, et papiers toilettes après une pause pipi seront ramenés dans un petit sac poubelle personnel. Nous les avons amenés à l'aller, alors pourquoi pas au retour ? Qui aime aller faire cette petite pause bien naturelle dans un fourré remplis de PQ multicolores?
- La cueillette des fleurs sauvage est un acte irresponsable, elles seront fanées avant d'arriver chez soi et celles ci ne repousseront plus, le faire c'est aussi en priver, ceux qui passeront derrière, et si c'est la propriété de tous, ce n'est celle de personne en particulier, alors pas touche !
- Le bruit et les cris inutiles perturbent le peu de faune qui arrive à survivre... et cassent les oreilles de ceux qui viennent écouter la Nature, les oiseaux, le vent et l'eau qui murmure.
Au delà des règles de bonne conduite dictées par la FFRP, que tous les randonneurs devraient respecter, tout cela et j'en oublie, contribue à laisser le moins d'impact possible sur cette Nature fragile et si souvent saccagée.
* très souvent dégradables sur du long terme, comme les peaux d'oranges... ou le papier toilette mais qui sont des déchets...en attendant.
- Les détritus, même ceux considérés comme biodégradables*, mouchoirs, et papiers toilettes après une pause pipi seront ramenés dans un petit sac poubelle personnel. Nous les avons amenés à l'aller, alors pourquoi pas au retour ? Qui aime aller faire cette petite pause bien naturelle dans un fourré remplis de PQ multicolores?
**********************************L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
12 commentaires -
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La voie Gombault dans le massif de la ste Baume, ce n'est plus tout à fait de la rando et pas encore de la Vraie escalade, quoique...
De la rando-escalade comme c'était pratique courante il y a quelques années.
Reliant le sentier Merveilleux du Dr Poucel, au Joug de l'Aigle tout là haut sur les crêtes, cette voie est un sentier...vertical !
Le sentier Merveilleux tracé par le docteur Joseph Poucel, ( 1878-1971) traverse une forêt de hêtres, d'ifs et de houx souvent de formes étranges, une végétation dense et variée côtoie de gros blocs rocheux tombés de la falaise toute proche et couverts d'une épaisse couche de mousse.
Un gros monolithe porte une plaque en souvenirs de ce botaniste de renom.
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Attention cette rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages aériens vertigineux
- pluie- crainte du vertige
- pas de chaussures adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
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Nous démarrons la rando du parking des 3 chênes et tout de suite filons sur le sentier Merveilleux, il est tôt, personne n'a encore suivi ce sentier depuis la fin de la nuit et l'ouvreur "se mange" toutes les toiles d'araignées qui coupent le chemin !
Doux privilège du meneur.
Grémil pourpre bleu
Au carrefour de la voie Gombault nous laissons le sentier pour nous diriger vers la falaise, c'est là que ça se passe.
Dès que les premiers ressauts se présentent nous mettons les casques d'escalade par sécurité
Grimpe facile et sans souci pour ce début de parcours,
Puis progressivement , ça devient un peu plus vertical et vite je m’aperçois que j'aurais du mettre mes chaussures de rando-escalade les Asolo rigides et légères plutôt que celles, au demeurant très confortables, mais trop souples que j'utilise en rando classique, les bras vont compenser le manque d'accroche des pieds
de beaux couloirs traversent en oblique
puis quelques longues montées sur des dalles avec juste ce qu'il faut d'accroche
Les chaussures "rando-pantoufle" ne sont pas faites pour ça !
très vite on surplombe le plan d'Aups noyé dans le soleil, la grimpe se fait dans l'ombre, ce n'est pas plus mal, plus haut nous aurons le soleil dans les yeux.
Pas mal de cailloux, le casque est bien utile, ça roule un peu sous les pieds de temps en temps
Première partie de la voie Gombault, nous coupons à 90° le sentier du vertige "Marcel Estruch" voir ici la rando sur ce sentier
et ça repart au dessus, la grimpe devient un peu plus raide encore...
La végétation a disparu nous sommes maintenant assez haut, plus de 900m d'altitude
Un passage "sérieux " s'annonce, une belle cheminée suivie d'une vire très aérienne et exposée
coup d’œil arrière...oupsss
Méfiance, ne jamais se retourner dos à la paroi, le sac à vite fait de nous pousser en bas
Le soleil tangente la crête
et nous en met plein la vue !
Un petit balcon arboré et fleuri pour reprendre un peu d'air
Primevère Coucou
Tulipe sauvage (australe?) qui semble nous dire, "la suite c'est par là"...en effet
Sceau de Salomon
et c'est reparti pour un goulet étroit où il ne fait pas bon y rester coincé, je préfère quant à moi le passer en extérieur, même si pour cela je dois m'exhiber en grand écart
altitude 1000m passé, on est presque arrivés, encore 120m de dénivelé
Sortie, avec le sourire, de la voie Gombault, mais ce n'est pas fini...
le sentier part en horizontal
Narcisse
rejoindre un autre couloir vertical
qui arrive juste au Joug de l'Aigle, altitude 1128m
Arrivée au Joug de l'Aigle 1128m.
Nous redescendons tout de suite, par un couloir non balisé sur le sentier qui circule juste sous le GR des crêtes, pour rejoindre une grotte où coule une petite source, c'est là que viennent s'abreuver les chèvres et boucs sauvages du massif, nous ne les verrons pas aujourd'hui mais les petits troupeaux sont passés il y a peu, le sol est couvert de "pétoules" fraîches.
la pause pique nique salutaire se fera ici sur un rocher au bord du vide, inconfortable mais tranquille, c'est qu'il y a du monde sur le GR aujourd'hui !
Asphodèles
Retour en suivant le sentier vers l'Ouest qui nous ramène au col de st Pilon
La croix de pierre (Celte) du col de st Pilon
et retour au parking par le chemin des Roys
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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L'idée de départ pour cette rando était de grimper par le pas de la Cabre et d'aller voir la grotte de la Colonne, ensuite...à décider sur place !
Le programme a été suivi mais complété par le col des Chèvres, le Pas du Pin, le sommet du rocher st Michel, le vallon supérieur de la Mounine, le pas supérieur, Sommet de Marseilleveyre, descente et retour au point de départ par le sentier jaune ultra raide.
Une rando courte mais qui va enchainer les difficultés, moins de 8km au total mais plus de 620m de dénivelé en cumulé, un bon ratio distance/dénivelé.
Départ du bout de l'avenue de la grotte Rolland, parking bien avant l'aqueduc pour ne pas gêner les riverains, et tout de suite nous enfilons le sentier au multiples balisages, il monte droit sur un premier balcon qui permet à droite d'aller sur le noir et le vert du pas de la Cabre et à gauche le jaune et le noir du pas de la Selle.
Nous prendrons un sentier peu connu qui file droit dans la végétation en direction du pas de la Cabre, bien sûr il est un peu plus sportif que le sentier officiel et il grimpe très raide.
D'abord à 4 pattes
puis en grimpe
pour finir en pierrier, nous arrivons devant le mur du pas de la Cabre, la Gazelle qui a un compte à régler avec ce passage s'y engage et file sans attendre !
...bon OK j'arrive !
la sortie de ce passage s'enchaine assez vite sur un étroit couloir d'aragonite
encore un peu de grimpe et nous quittons le couloir pour filer vers la grotte de notre convoitise
la corniche Marius offre une vue superbe sur la Madrague et la Pointe Rouge
le sentier est assez aérien et demande un peu de prudence
Ciste cotonneux
une belle vire surplombe le vallon des Aiguilles
et nous emmène à la grotte de la Colonne
bien protégée derrière son écran de ronces, elle surplombe un jardin particulièrement fleuri mais très pentu !
les grandes orgues de la grotte
L'eau d’infiltration y continue son travail d'éternité, dissolvant le calcaire pendant son trajet souterrain, elle le re-dépose en de superbes colonnes dès arrivé à l'air libre
Retour à l'extérieur, devant nous en contrebas, un beau mais impraticable jardin d'asphodèles, de coquelicots, de fleurs sauvages épanouies.
Nous reprenons la corniche Marius en sens inverse et continuons l'ascension du couloir d'aragonite
Puis c'est l'arrivée au col des Chèvres, et descente immédiate sur l'autre versant dans le vallon de l'Aigle, direction le pas du Pin
le col des Chèvres
étroit couloir en bordure du vide il est plus impressionnant que difficile
Le pas du Pin
quoique demande un peu d'assurance...
Au carrefour avec le vallon de Miougranier nous descendons retrouver le sentier vert qui monte à la grotte st Michel, sentier que nous quittons bien vite pour un non balisé "spécial chèvres" qui va nous faire grimper sur le sommet du rocher st Michel par l'extrémité Nord.
Sur ce plateau sommital caillouteux, nous filons plein sud
Pour le plaisir du coup d’œil sur le rocher des Goudes, juste en dessous
le rocher et le village des Goudes, en face l'île Maïre et son tiboulen
Mais aussi vers l'Est l'archipel des îles de Riou
Retour sur nos pas et nous filons vers un sentier discret, qui nous fait passer à proximité de la baume de la Mounine
et après la descente d'un pierrier, sur le coté, pas dans le torrent de cailloux car ici se cache
la rare et très protégée Sabline de Provence,
descendre le pierrier comme un bourrin c'est écraser cette plante fragile et minuscule
Sabline de provence
La Sabline de Provence ou Herbe à Gouffé (Arenaria provincialis) est une plante annuelle (thérophyte) à cycle hivernal, de petite taille (10 à 30 cm) poussant exclusivement dans les éboulis calcaires ou les lapiaz entre Toulon et Marseille (calanques, Etoile-Garlaban, Sainte-Baume...) et autrefois la Sainte-Victoire. C'est une espèce rare (cotation UICN 1997) dans le monde et en France où elle est endémique et strictement protégée.
Ce sentier nous fait rejoindre le vallon de la Mounine et assez rapidement, le pas supérieur et son petit mur qui demande un rapide rétablissement à l'arrivée pour ne pas retomber derrière !
grimpe en mi ombre mi soleil
tout là haut le belvédère de la Mounine juste au pied Est du sommet de Marseilleveyre
Une pause sur ce belvédère, face au chaud soleil, une terrible envie de sieste...mais non, il faut repartir.
Le cyprès et les ruines de la vigie de Marseilleveyre, nous ne resterons pas longtemps ici, il y a beaucoup de monde et nous connaissons très bien les lieux
Un passage rapide près de la croix, 3ème du nom, et nous redescendons par la face opposée sur le sentier balisé rouge-bleu-jaune, seul le jaune nous importe.
dégringolade rapide dans les roches creusées de couloirs
Un petit promontoire et le sentier continue sa descente raide
dans d'autres couloirs
pour arriver sur le sentier noir de la grotte Rolland
Asphodèle
et nous dépose sous les hautes falaises du massif, nous sommes presque arrivés.
rando sportive de moins de 8km pour un cumul de dénivelé de 620m environ et de multiples passages techniques.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Une plongée prévue assez profonde au départ, mais une fois immergés et l'ancre positionnée pour un départ sans rien arracher du fond, nous voyons notre premier mérou, qui, tranquille se balade sans trop se soucier de nous.
Étonnant car ici, en principe, ils ont plutôt tendance à filer se cacher à toute vitesse.
Il y en aura d'autres et certains seront vus plusieurs fois, il faut dire que nous allons rester avec eux, on va vite oublier la plongée profonde.
Pas mal de faune sous marine, des sars, murènes et autres habitués, mais surtout des mérous et une baudroie dont l'avenir aura été incertain, vu comme un de ces bestiaux soi disant débonnaire l'a repéré avec énormément d'envie.
le mérou...bien excité par la vue appétissante de la baudroie, quand celui ci relève ses nageoires dorsales fournies d'épines, il va attaquer.
bien confondue avec son environnement (mimétisme presque parfait) la baudroie a quand même été vue par le mérou,
Ah oui c'est laid une baudroie, vous y penserez la prochaine fois que ce sera dans l'assiette !
elle sent le danger et se relève du fond prête à filer, mais le mérou veille...qu'est il arrivé après notre départ ?
une petite vidéo de 4 mn en résumé d'une plongée parmi les mérous, dont certains assez gros.
La scène où le mérou voit la baudroie est amusante...joli coup de frein du mérou qui filait devant moi.
à voir en plein écran en cliquant en bas à droite de la vidéo (petit rectangle)
en fin de plongée, aux paliers commencés près du tombant et terminés sous le bateau, emmené par le léger courant une longue chaîne de salpes dérive lentement
les salpes on en sait un peu plus ici :
http://www.planktonchronicles.org/fr/episode/salpes-la-vie-enchainee
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