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De toutes les îles de l'archipel, Riou est certainement la plus belle, pas seulement la plus grande ni la plus haute. Cette île a deux faces, l'une coté Nord, présentable et accueillante, il y a même une petite plage prise d'assaut par les plaisanciers dès la belle saison et une autre coté Sud, face au large, nettement plus agressive, roches découpées, hautes falaises, calanques étroites.
Le randonneur sur le sentier des Douaniers ou le plaisancier qui vire au large des Goudes, se trouve devant une enfilade d'îles, nous les avons déjà vues dans de précédents articles,
et, tout au bout, entourée de ses vassales, l'île Reine...Riou
les vassales de la Reine sont nombreuses et venant de l'Ouest vers l'Est, elles se nomment, Moyadon, Moyade, les 3 impériaux, grand et petit Congloué, autant de roches émergeant de l'eau et offrant pour le plongeur des sites superbes et souvent profonds !
Vue du sentier des Douaniers (GR98) Riou ...tout au bout avec ses deux pics, l'Aiguille et la Tête de l'âne
Depuis la nuit des temps Riou a été habitée, non par des propriétaires de demeures de vacances mais par l'homme tout simplement, pour y vivre chichement, pour s'y cacher de la douane ou des ennemis, pour y travailler à la fabrication de la chaux, à la fabrication de sable à Monastério.
L'ile est aujourd'hui peuplée d'oiseaux, gabians, sternes, puffins et cormorans, autant d'espèces protégées dans une nature ilienne fragile, l'homme y est donc devenu banni.
Vue aérienne des l'archipel, il y manque les Moyades et les Congloués, hors champs
Les plongées au tombant et au piton de l'impérial du large sont parmi les plus profondes et les plus difficiles de l'archipel.
Riou et ses îles sont visibles de presque partout dans les calanques, pour peu que l'on soit coté mer
La face Nord de l'île, plutôt agréable, offrant, tout au moins vers l'Ouest, des cotes abordables, contraste avec la face Sud qui, dès passé les iles Moyades s'avère hautaine, agressive avec ses falaises verticales, ses blocs rocheux tenus on ne sait trop comment en équilibre au dessus des flots
et il n'y a pas qu'en surface que les falaises sont hautes et verticales, sous l'eau, les falaises, on va les appeler "tombants", sont eux aussi verticaux et descendent parfois à des profondeurs inavouables par les plongeurs
C'est sur cette face Sud que s'ouvre la calanque du Contrebandier, méchante entaille dans la roche, elle s'enfonce dans l'île jusqu'à devenir si étroite que même un petit bateau pneumatique ne peut pas y aller,
Cette calanque a, de tous temps, été un abri pour les contrebandiers, orientée comme elle l'est, l'entrée de la calanque est déjà peu visible quand on se trouve devant, alors depuis le sentier de la Douane, coté nord...
très bel abri pour les plongeurs par vent d'est établi, elle permet d'y laisser le bateau au mouillage en sécurité.
La photo de l'entrée de la calanque par temps de brouillard est la photo de couverture de mon roman, Le Grand Secret, clic, dont toute l'histoire se déroule dans cette calanque.
Face Nord Est, les deux Ilots grand et petit Congloué sont célèbres, c'est ici que l'une des premières plongées à but archéologique a eu lieu en 1952.
Un navire du IIème siècle avant JC repose au pied du grand Congloué. C'est un plongeur scaphandrier pieds lourds, Mr Christianini de Marseille qui renseigna J. Y. Cousteau sur l'existence de cette épave antique, dont il fut extrait des milliers de pièces de vaisselle Campanienne et d'amphores.
Le site est aujourd'hui interdit à la plongée.
Plane, Riou et les Congloués vus de la ruine de la vigie de Marseilleveyre
la pointe Caramassagne au coucher de soleil depuis le belvédère céleste de Titou Ninou
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Les fortes pluies fréquentes de ces jours ci et diverses autres raisons ne nous permettent pas de randonner, alors je republie ici un article de l'ancien blog sur une très belle rando effectuée cet été dans la montagne de la Baume, à Sisteron.
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Il s'agit d'une rando sur les traces de Xavier Dechaux, toujours remise à plus tard, eh bien voilà, c'est fait.
La grotte du trou d'argent se situe presque au sommet du massif de la Baume qui fait face à Sisteron, juste de l'autre coté du pont sur la Durance.
Pour les "amis" de Xavier Dechaux, le graveur des collines du XIXème siècle, ce lieu est une référence.
Né à Sisteron le 23 mai 1824, Dechaux a laissé sa trace un peu partout dans la pierre des calanques de Marseille où d' ailleurs il s'est donné la mort, mais ici aussi dans cette grotte où il a gravé la pierre... j'en parlerai plus loin.
clic pour agrandir
Le trou d'argent devrait son nom au fait que des fouilles archéologiques ont mis à jour des pièces de monnaies anciennes, cette grotte était déjà habitée au néolithique, puis plus près de nous au XVIème siècle elle fut investie par les protestants lors de la bataille de Sisteron pendant la guerre de religions.
Il s'agit d'une première grotte en façade de la montagne, suivie d'un long boyau, toujours en façade, en quelques sortes, un enchainement de tunnels qui longent la falaise au lieu de s'enfoncer dans la terre, quelques fenêtres éclairent les lieux.
Mais attention :
Que ce soit au niveau de son accès, de son cheminement sous terre, ou de sa sortie en balcon, cet endroit demande au randonneur toute sa vigilance.
Attention cette partie de la rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages aériens vertigineux
- vent dépassant les 30km/h, surtout en rafales.
- pluie
- crainte du vertige
- claustrophobie
- pas de chaussures de montagnes adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Les équipements de via ferrata, casque baudrier et longe pourront être envisagés pour ceux qui craignent le vertige, et quasiment dans tous les cas si les passages délicats et aériens sont pris dans le sens de la descente.
Départ de l'autre coté du pont sur la petite route dans le hameau de "la Baume", rue du rocher, devant l'école d'escalade, possibilité de se garer le long de la route en évitant toutefois de gêner le voisinage.
Balisage jaune évident, le sentier démarre exactement sous le premier mur d'escalade et grimpe en diagonale le long du massif en surplombant rapidement les toits du village, offrant au fil de la grimpette rude, de superbes panoramas sur Sisteron, la citadelle et la vallée de la Durance.
Environ 3,5 km de grimpette vont nous faire avaler d'une seule traite plus de 600m de dénivelé jusqu'à la grotte, et il en restera encore un peu pour aller au sommet du massif...
Sisteron et sa citadelle sur le rocher
Après un long passage en sous bois de conifères, le sentier rejoint une piste, nous la laissons et continuons en lacets, la végétation porte encore les traces des pluies de la veille et l'herbe haute a vite fait de nous tremper.
Retour en sous bois et grimpette de plus en plus rude
mais la paroi percée nous semble proche maintenant
peu de fleurs en cette fin juillet c'est un peu tard, mais encore beaucoup de Campanules et Liseron
Arrivée au pied des falaises...enfin !
La grotte n'est accessible qu'avec l'aide de quelques barreaux scellés dans la roche et d'un câble
Nous passons par sécurité, toujours l'un après l'autre sur de si petites distances, un caillou est vite tombé...
la grotte s'ouvre devant nous, pas très haute, attention la tête, mais offrant une très belle vue sur la Durance
Première salle et tout de suite il faut allumer les lampes car le boyau plonge dans le noir
beau tunnel, même si trop tagué...comme souvent.
plafond très bas parfois
puis ouvertures sur le vide, n'oublions pas que tout le tunnel longe la falaise
pour replonger dans un boyau bas où la tête cogne encore facilement...
Première plaque gravée par X Dechaux dans le même style que les calanques, à savoir, une très belle calligraphie , l'année et X DECHAUX, et comme souvent une référence à Dieu : Dieu seul é mon maitre..
( fautes d'orthographes fréquentes...par facilité ou erreur? mais adirons la très belle calligraphie qui permet sans aucun doute de certifier du "Dechaux", on retrouve la même qualité à chaque fois)
le boyau de plus de 70m de long continue, avec de petites fenêtres sur la vallée, puis s'enfonce dans le noir
la lampe met en évidence de jolies concrétions, mais tout est assez abimé
Puis c'est la chatière de sortie, il va bien falloir ramper un peu, Yvette passe sans trop de difficultés
je suis, quant à moi obligé d'ôter le gros sac à dos et de le pousser devant.
la sortie au grand jour se fait en balcon au dessus du vide
et là dans une vire, une grande table gravée par X Dechaux, encore.
Après bien des questionnements et une étude minutieuse de la gravure je suis arrivé à tout déchiffrer, voici le texte dans son intégralité.
Honte aux tagueurs qui souillent tout ce qu'ils ont sous la main, un peu de respect n'a jamais étouffé personne !
DIEU CREATEUR DU CIEL ET DE
LA TERRE JE RENDS HOMMAGE
DIEU PROTEGE LA FRANCE ET
LES ENFANTS DE SISTERON
DOMINE EXAUDI ORATIONEM MEAM
ET CLAMOR MEUS AD TE VENIAT(Seigneur écoutez ma prière et que mes cris s’élèvent jusqu’à vous)
LE 25 AOUT 1865 XAVIER DECHAUX
LE 4 SEPTEMBRE 1562
JOUR MEMORABLE A SISTERON
SEPT HEURES A TONNE LE CANON
CINQ FOIS L’ASSAUT REPOUSSE
L’HONNEUR DE LA JOURNEE
AUX FEMMES EST RESTE
ELLES N’ONT POINT RECULE
DEVANT LES BOULETS
XD NAS LE 23 M 1824texte rendant hommage aux femmes de Sisteron qui se sont montrées héroïques pendant la guerre des religions
Sortis de la grotte d'argent, nous continuons jusque vers le sommet plus de 100m au dessus, il y aura trois passages de petite escalade, équipement bien posé, en très bon état...c'est parti !
balcon fleuri de liserons et joubarbes, essentiellement
Allez encore un peu, on approche
Le débouché au sommet se fait dans une végétation dense, un sentier part à gauche vers le col de Mezien ce sera pour le retour, un autre file à droite en grimpant encore, il mène au sommet
végétation de chênes et de buis odorants
le sommet marqué d'une croix regardant Sisteron, et validé d'une borne IGN datant de 1949, altitude 1147m.
Ici le sentier s'arrête, il semble possible de continuer mais vraiment en bordure de falaise, et jusque où?
DECOUVERTE et par ce hasard qui fait si souvent si bien les choses.
Au bord du vide, sur une roche je remarque une inscription, après un peu de toilettage avec les moyens du bord (hummm) il apparait clairement qu'il s'agit d'une autre inscription de X Dechaux, là aussi de belle gravure, tout à fait dans son style.
Je ne pense pas que cette gravure soit connue, elle est presque invisible et je n'en avais jamais entendu parler...
Dechaux a laissé son empreinte dans de nombreux endroits, je suis certain qu'il y en a encore beaucoup à découvrir, les amateurs ne me contrarieront pas !
Un prochain article sur ce blog sera conscré à Dechaux, ce graveur des collines, mégalomane, mystique, poête, et aussi certainement un peu fou d'ailleurs. Il faut juste que je me décide à compiler toutes les informations et documents en ma possession.
Pour le retour nous allons faire une boucle qui va nous faire descendre sur l'autre versant de la Baume, puis la contourner en suivant le GR jusqu'au hameau de départ.
le sommet est tout en longueur, boisé et le sentier longe le vide à plusieurs reprises
Au col de Mezien nous rejoignons le GR qui, via la route puis la piste, nous ramène sur les hauteurs du hameau.
Devant nous le clocher de la Baume, en face la citadelle de Sisteron
nous faisons un petit détour pour visiter le hameau, son couvent
en bas, au confluent du Buech aux eaux bleues et de la Durance boueuse, les eaux n'arrivent pas à se mêler. Un rivage bleu, un autre gris.
Devant l'école d'escalade, un "mange pierre" est à l'oeuvre
Et voilà la boucle est bouclée, une rando d'environ 10km pour un cumul de dénivelé de 700m avec quelques passages aériens comme on les aime.
le rocher et la citadelle
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Après avoir présenté "Nymphéas noirs" de Michel Bussi, c'est ici clic, c'est au tour de "Ne lâche pas ma main", un roman tout à fait dans le style Bussi.
La chute du roman est loin de ce que le lecteur pouvait imaginer, même en sachant que M.Bussi aime jouer avec nos nerfs.
Au moment où le coupable est démasqué, le lecteur se dit "... mais c'est bien sûr ! ", tous les indices y étaient mais l'art de l'auteur à été de diriger le lecteur, même le plus attentif vers une autre piste plus évidente.
La mise en scène :
les eaux turquoises d'un lagon de l'île de la Réunion, un couple d'amoureux et leur fillette, plage, cocktails, rhum, vacances au soleil.
Liane, la jeune femme disparait et tout porte à croire que son mari l'a assassinée, indices évidents, fuite éperdue en emmenant la fillette dans les endroits de l'île qu'il connait mieux que ce que l'on pense.
Deux gendarmes, un ivrogne amoureux au grand cœur et une capitaine native de l'île ambitieuse et droite comme un I
Un coupable là où on ne l'attend pas.
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J'ai vraiment aimé "Ne lâche pas ma main".
Une intrigue qui tient le lecteur en haleine, plantée dans un décor réaliste, une très belle description de l'île de la Réunion loin des habituels clichés touristiques.
Loin de moi l'idée de me faire passer pour un critique littéraire, d'ailleurs, je serais vite démasqué, mais comme pour les autres sujets traités, il s'agit de partager des opinions , des idées , des remarques. Vos commentaires étant toujours bienvenus , ils n'en seront que plus instructifs et constructifs.
Il ne s'agit pas toujours, voire même assez rarement de romans à la mode, ni le dernier paru, mais tout simplement de ce que je viens de lire , je ne suis pas un accro du dernier prix littéraire et redécouvrir parfois certains auteurs oubliés est un plaisir vrai.
Polars, thrillers, essais, "vraie littérature", documents historiques, fictions, tout y passe, ma consommation de bouquins dépassant largement toutes autres consommations personnelles.
L'opinion que j'en donne n'implique que moi, sans prétention, en se fiant seulement au " j'ai aimé ou je n'ai pas aimé" .
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C'est, pour nous, la meilleure saison pour des randos dans nos calanques, encore du beau temps, très beau même aujourd'hui, et beaucoup moins de monde sur les sentiers.
Le programme:
au départ de, la cité U de Luminy nous irons au col de Sugiton, puis direction la calanque tout en bas en passant par les falaises des toits, baignade dans l'eau cristalline de Sugiton, puis reprise du sentier par le cap de Sugiton, ses passages "sportifs" et direction Morgiou, traversée du village-calanque pour aller au col du Renard et ensuite tout au bout de l'extrémité du cap Morgiou. Retour à Morgiou et remontée vers Luminy par le sentier balisé pointillé jaune avec son petit pas d'escalade , la crêtes des Escampons et le parking.
Attention ! une petite partie de ce parcours se situe sur du sentier considéré comme dangereux pour risques d'éboulements et chutes de pierres, cet article est un reportage et non une incitation à la randonnée en passages dangereux. Un sentier bien balisé et sécurisé est indiqué.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne pourrait être tenu pour responsable en cas d'accident.
Le cap Morgiou vu du cap Sugiton
Super beau temps pour cette rando dans ce décor superbe et archi connu, très vite nous arrivons au col Sugiton et filons sur le GR qui circule en balcon au dessus de la mer,
au point ou le GR bifurque brutalement à gauche vers les treize contours nous tournons à droite et dégringolons dans la ravine entre les rochers élancés qui surplombent les calanques de Sugiton et des pierres tombées
tout en bas, le superbe "torpilleur" ilot remarquable qui marque la calanque
la descente demande attention, ce n'est pas de la piste, plusieurs ressauts sont à désescalader, mais faciles
la sortie de Sugiton et en face notre but, le cap Morgiou
le sentier file au pied des falaises des toits, grande muraille verticale chère aux escaladeurs des calanques
nous quittons le sentier balisé pour nous engager sur le sentier encore bien marqué mais "interdit" à cause du risque de chutes de pierres, il arrive au dessus de la non moins interdite calanque des pierre tombées, chères aux naturistes.
la calanque des pierres tombées, pour le moment encore déserte, et environ 450 plus haut, la Candelle et le Candelon surplombent le tout.
nous récupérons le sentier pointillé rouge et arrivons à la calanque, pour une rapide et inévitable baignade, l'eau est cristalline et sa température d'au moins 23°... parfait !
la mer, tout juste ridée par quelques vaguelettes, le soleil dans l'axe de la calanque...
Nous ne nous laissons pas ramollir par ces lieux enchanteurs et nous redémarrons, pour arriver au cap Sugiton il faut escalader une échelle métallique, bien rouillée, usée mais solide
vue grandiose sur "le socle" avec le torpilleur et là haut, la Candelle
descente du toboggan qui nous fait passer sur l'autre versant du cap, coté calanque de Morgiou
véritable toboggan, la roche lustrée par le passage de milliers de randonneurs est extrêmement glissante, mais un pin placé au bon endroit offre une aide salutaire
tout au bout, la calanque de Morgiou, le port de pêche et le village, ilot de vie préservé dans le monde minéral des calanques
en bas, une "plagette" aux eaux cristallines
arrivée sur le port par l'escalier royal comme il se doit,
Les escaliers de sa majesté Louis XIII
Quelques marches taillées dans la pierre mais quelques marches qui ont une histoire. Ces escaliers ont été creusés pour que sa majesté Louis XIII puisse aller à la pêche. C'était le 9 novembre 1622 .Une madrague était organisée, les thons, piégés dans de grands filets, des seinches, étaient ensuite harponnés par le trident en vermeil de sa majesté. Chaque prise était saluée par les applaudissements enthousiastes d'une foule perchée sur les rochers et venue tout spécialement des quatre coins de la région.
Le Roi, cette nuit là , alla dormir au château de Mazargues.
rapide traversée du village pour repartir sur l'autre rive, coté cap Morgiou, par le sentier noir qui passe tout près de quelques cabanons préservés
Au col du Renard, direction les ruines du Fortin qui, comme les deux batteries situées sur le cap étaient censées assurer la protection contre les envahisseurs . Nous sommes dans les années 1810/1825 sous Napoléon et plutôt en guerre avec les Anglais.
dans la brèche où passe le sentier entre les murailles , il y avait un pont levis, sans grande efficacité, puisque...
Tout au bout du cap, coté sud, une grande anse domine les flots de ses hautes falaises, l'anse de la Triperie, devenue célèbre depuis que l'on connait la grotte Cosquer.
Grotte Cosquer, dont les immenses salles sont quelques part sous nos pieds.
Inévitables photos prise sur ce "finistère", là où finit la terre, la pointe sud du cap, 30 m à la verticale au dessus de la mer
et en arrière plan, Riou
Après une pause pique nique à l'ombre chiche des pins rabougris et rabattus par les vents, nous revenons vers le fortin, non sans avoir fait un large détour sur les vestiges des batteries et des fondations de la tour de vigie probablement jamais achevée
reprise du sentier noir et belle vue sur l'aiguille de Morgiou
re-traversée en sens contraire du village et quittant tout de suite le sentier rouge nous grimpons par un raccourci hors balisage et sportif rejoindre le sentier jaune pointillé, juste sous le passage de petite escalade équipé d'une chaine
direction les crêtes des Escampons par le jaune pointillé puis le domaine de Luminy et le parking.
vue sur Morgiou depuis la crête des Escampons
Belle rando par un temps exceptionnel en ce début d'octobre, 13km900 et 520m de cumul de dénivelé.
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