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Dans quelques jours c'est le grand départ de l'été, nous irons encore une fois trainer nos crampons sur les sentiers tout autour du mont Viso,...Non pas le "tour du Viso" mais un parcours personnalisé plus adapté à ce que nous aimons.
je pense que beaucoup de randonneurs ont une intention similaire en ce mois d'Août, et certainement encore en septembre, Viso ou ailleurs, les quelques règles suivantes s'appliquent de partout où la rando dure plusieurs jours.
Un trek ça se prépare méticuleusement et dans les moindres détails.
Coté Technique
- Les GPS fleurissent et beaucoup en sont adeptes, moi le premier, mais n'oublions jamais que cet appareil, si génial soit il, est tributaire d'une bonne couverture satellitaire, de savoir correctement s'en servir en connaissant ses qualités et surtout ses faiblesses et ...des piles, il ne remplacera jamais la bonne vieille carte IGN de randonnée. Celle ci ne pèse pas lourd dans le sac, ne coûte vraiment pas cher...il suffit souvent de savoir la lire...mais ça...ça s'apprend.
Pour le Viso l'IGN ne fait pas une couverture cartographique totale, mais pour une douzaine d'euros on trouve sur le net, son équivalent Italien.
- Chaussures montantes de montagne en bon état mais jamais complètement neuves, il faut au moins les avoir portées quelques dizaines de km avant de partir en trek...
- Penser qu'en montagne, le froid et/ou la pluie peuvent arriver très vite, donc veste légère mais chaude et cape de pluie, à fourrer dans le sac.
- Si des nuitées en refuges sont prévues, penser à réserver..ce n'est pas la Cote d'Azur, mais le refuge en été peut très vite être complet.
- Bien préparer son trek, les topos guides sont édités à cet usage et souvent de bon conseil sur les difficultés, les pièges, les contournements .
- Si des bâtons de marche sont utilisés, penser aux spatules, franchir un névé avec les bâtons enfouis jusqu'à la garde n'est pas agréable.
- Les refuges renseignent efficacement sur la météo du lendemain, ne pas hésiter à prendre conseil auprès du gardien. Le smartphone ne "passe" pas toujours, ce n'est qu'un outil avec lui aussi ses faiblesses.
- Il vaut mieux glander un jour de plus en refuge que de risquer...l'accident du Cirque de la Solitude de ce printemps 2015.
- Bien entendu la trousse à pharmacie "optimisée" en poids et en diversité sera nécessaire.
- Lunette noire de montagne, casquette, bonnet pour les altitudes et crème solaire.
- le brouillard peut faire brutalement son apparition, en Italie, la Nebbia, arrive généralement par beau temps en fin de matinée, à l'heure où, en bas dans la vallée, monte la vapeur d'eau de cuisson des pâtes !
...Rire !
Non plus sérieusement, la Nebbia, ce brouillard à couper au couteau est provoqué par l'évaporation de l'humidité de la plaine du Pô. Se renseigner, mais souvent, partir très tôt et prendre rapidement de l'altitude permet de l'éviter.
- Et j'en oublie certainement...Prendre dans le sac ce qui sera nécessaire, mais penser au poids !
Randonner et son impact sur la Nature
- En France, la plupart du temps les bivouacs sont interdits, en Italie c'est libre mais...on évitera de camper à proximité des refuges sans autorisation, à proximité des bergeries, penser aux Patous les chiens de troupeaux qui ne vont pas aimer ça !
- Ceux qui ne pourront s'empêcher de jouer aux aventuriers en bivouaquant en plein air prendront la peine de réduire les feux autant que possible ( largement interdits en Provence et avec juste raison ) et en ne brûlant que du bois mort. On oubliera les grands feux de joie comme dans les films d'aventure, ou téléréalité.
- On ne laissera AUCUN souvenir de son passage, les déchets (prévoir d'en avoir le moins possible, c'est autant de moins à porter) seront ramenés avec soi tout comme le PQ et les mouchoirs papiers. Fini les belles guirlandes de papier rose enrubannées autour des buissons au premier courant d'air.
- La toilette dans les cours d'eau se fera sans s'y savonner...on se mouille, on se savonne et on se rince sur la berge.
- N'envisageons même pas les petites et grosses déjections dans le cours d'eau.
- L'eau du torrent va filer vers l'aval, certainement alimenter en eau "des montagnes pure et naturelle" des bergeries, des refuges, ou des habitations...
- La faune sera respectée, on ne donne pas de nourriture aux animaux, les marmottes raffolent des chips, est ce bon pour leur alimentation ? rien n'est moins sûr !
- La faune s'observe à la jumelle, on ne s'approche pas et ne se touche pas. Chaque peur occasionnée aux animaux se traduit par un état de stress et d'épuisement. Ils doivent déjà supporter notre intrusion dans leur milieu naturel, n'en rajoutons pas.
L'environnement ne détruit pas nos déchets, il en conserve pour toujours la preuve de notre ignorance...ou de notre bêtise.
7 commentaires -
Le massif de la ste Baume est une curiosité géologique à plus d'un titre, la barre présente un versant boisé, abrupt coté nord et un versant nettement plus aride et plus"en pente douce" coté sud.
Sa forêt préservée, face Nord, serait le témoin de ce qu'était la forêt provençale.
Mais c'est aussi un lieu sacré, la grotte naturelle ( la Baume ) est un lieu de pèlerinage parmi les plus anciens du monde chrétien.
Ste Marie Madeleine y aurait vécu trente ans sans aucune nourriture terrestre.
À l'époque préchrétienne la Sainte-Baume est la Montagne sacrée des marseillais : haut lieu de culte des fécondités, et notamment de l’Artémis d’Éphèse. Vers 60, Lucain, poète latin, mentionne un certain « bois sacré » près de Marseille...
Vers 415, saint Jean Cassien, fonde un premier prieuré à son retour d’Égypte et dès le Ve siècle, la présence de moines de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille est attestée.
La grotte de Sainte-Marie-Madeleine devient un lieu de pèlerinage chrétien réputé. En 816, le pape Étienne VI, puis, en 878, le pape Jean VIII s'y rendent. Comme le 22 juillet 1254, Saint Louis visite la Sainte-Baume à son retour de Croisade.
En 1279, Charles II d'Anjou, roi de Sicile et comte de Provence, réalise les fouilles qui aboutissent à la découverte à Saint-Maximin des reliques de Marie-Madeleine, dans une crypte enfouie sous le petit prieuré bénédictin dédié à la sainte. Un tombeau de marbre y est identifié comme celui de Marie-Madeleine. En outre, un rouleau de parchemin explique que les reliques ont été enfouies au début du VIII-ème siècle afin de les protéger des invasions sarrazines qui faisaient rages dans le Pays. Après six ans de détention à Barcelone, Charles II peut mettre en œuvre en 1288 son projet de construire une basilique pour abriter les reliques. Enfin, le 21 juin 1295, il obtient du pape Boniface VIII une bulle pontificale, qui confie au jeune ordre des dominicains la charge des lieux saints : la basilique de Saint-Maximin et la grotte de la Sainte-Baume.
Ma rando solitaire de ce jour va se centrer sur ces lieux chargés de mystères, de légendes parfois, mais toujours de beauté.
Départ du Plan d'Aups au niveau de la ferme Giniez et tout de suite je prend le chemin de la Grotte aux Oeufs, connue des amateurs de ste Baume, peu connue du grand public.
Sur le chemin Giniez, un premier oratoire, à la sauvegarde du Roy, (st Louis, je suppose)
puis je prends un sentier étroit, fort pentu qui en serpentant fait arriver à la Grotte aux Oeufs
là, devant, l'étroite ouverture en forme de vulve de la Grotte aux Oeufs est sans équivoque, ici pendant des siècles des femmes venaient déposer une offrande pour pouvoir avoir un enfant
Attention, pénétrer dans cette grotte peut être très dangereux, une humidité persistante rend le sol en forte pente extrêmement glissant et grave sera la chute.
J'ai beaucoup de chance, le sol est, cas rarissime, parfaitement sec et posant mon sac, je me glisse aux tréfonds de la grotte.
concrétions géologiques en forme de grappes d’œufs sur les parois, il y en a beaucoup...
(et non des œufs de dinosaures comme lu par ailleurs ! )
dans le halo de ma lampe, une sculpture minérale...que représente t'elle pour vous ? à chacun son imaginaire...
lentement et avec regrets je quitte cette grotte chargée de légendes et de mystères
pour retrouver le sentier en balcon qui file vers la grotte sacrée.
Parfois, dans un recoin de la forêt, on rencontre un petit assemblage de pierres en forme de triangle inversé ( le symbole du sexe féminin) , avec au centre une pierre dressée.
Les femmes les érigeaient pour avoir un enfant. (et encore de nos jours, oui, cherchez bien ce ne sont pas des cœurs mais bien ces triangles...) .
Avant de filer vers la grotte sacrée, je vais m'arrêter quelques instants sur un des plus beaux balcons de cette face du massif
Oui, là, devant les ruines de l'ermitage construit par Dalmace Moner au XIVème siècle
Un banc rustique à souhait se propose au contemplateur
Un autre... plus récent et plus solide en fait autant
Plus loin ...quoique pas tellement, mais encore mieux cachée, la grotte du père Elie
l'aiguille de la Cabre
Cette grotte ou plutôt un abri sous roche fait 11m de long pour 4 de profondeur. Elle servait de refuge à un ermite, le Père Elie.
Il en reste les assises d’un mur de pierres sèches qui en barrait l’entrée.
Reprise du sentier classique et j'arrive à proximité de la grotte sacrée, où j’apprends que cet après midi, un concert de chants grégoriens aura lieu...heureux hasard tout de même !
Je modifie donc le déroulement de ma balade dans le massif pour pouvoir revenir ici vers 15h..
Grimpette vers le parvis de la grotte sacrée, rude montée, mais il s'agit d'un chemin de croix, alors...
après avoir gravi les 150 marches de l'escalier monumental, représentant les 150 psaumes du roi David ou les 150 "Ave" du rosaire, on arrive aux dernières stations du chemin de croix
le calvaire monumental sous roche
statues des saintes femmes devant le tombeau du Christ
Au pied de l'immense falaise, l'entrée de la grotte sacrée
l'Autel
Marie Madeleine et les anges
sept fois par jour les anges aideront marie Madeleine à monter au ciel
le rocher de la Pénitence
... le seul endroit de la grotte à rester sec perpétuellement
les vitraux
La magnifique Piéta œuvre de Marthe Spitzer, mise en place en 1932 avec l'aide des hommes du Pays.
Je quitte la grotte sacrée et redescend sur le sentier en direction du col de st Pilon, j'arrive sur la partie haute du chemin des Roys, jalonné d'oratoires depuis son départ en bas dans la vallée, à Nans les Pins
la belle calade de la chapelle des Parisiens
dernier oratoire avant le col de st Pilon, ici dans le massif, chrétienté et Compagnons du Devoir ont fait bon ménage, les insignes compagnonniques sont nombreux
le fer à cheval des Compagnons, on va le retrouver sur presque tous les ouvrages
J'arrive au col, je craignais un gros coup de chaleur mais quelques nuages épars et un petit vent vont rendre la progression sur les crêtes assez agréable, direction la chapelle du st Pilon
la table d'orientation, bien mal en point.
à mes pieds, verticalement, le toit du monastère et le parvis de la grotte sacrée
la chapelle st Pilon Marie madeleine est en travaux, impossible d' approcher, espérons que les travaux de restauration préserveront l'esprit de cet édifice
autre point de vue d'en haut de la falaise sur le monastère et la calvaire sous roche
Je vais longer les crêtes plein Ouest jusqu'au pas de la Cabre.
Faire une pause avec vue panoramique sur le plan d'Aups et, le temps venu, m'en revenir tranquillement par le sentier escarpé du pas de la cabre vers la grotte et le concert de chants grégoriens.
retour au point de départ, je quitte les grands arbres pour rejoindre le chemin de Giniez.
La barre de la ste Baume dans sa partie Est et sa forêt préservée.
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Pour conclure, je ne peux que conseiller la lecture du livre d'Axel Graisely, (le chasseur de légendes)
Guide touristique sur des chemins de légendes
SAINTE BAUME
Les lieux saints sont au monde ce que les astres sont au firmament, une source de lumière, de chaleur et de vie.
H.D. Lacordaire.
9 commentaires -
Il s'agit d'une très belle rando, malgré la forte chaleur qui baigne la montagne, plus de 32° à l'ombre sous les arbres, nous filons vers la grotte du Trou d'Argent.
Rando effectuée déjà l'an passé, à la même époque, au départ nous avions supporté une petite veste...aujourd'hui c'est grosse transpiration.
Le trou d'argent devrait son nom au fait que des fouilles archéologiques ont mis à jour des pièces de monnaies anciennes, cette grotte était déjà habitée au néolithique, puis plus près de nous au XVIème siècle elle fut investie par les protestants lors de la bataille de Sisteron pendant la guerre de religions.
Faisant face à la fière citadelle de Sisteron, la montagne de la Baume se dresse, entaillée et noire., la rando débute juste après avoir traversé le pont sur la Durance, départ juste devant le grand mur naturel d'escalade.
Attention une partie de la rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages aériens vertigineux
- vent dépassant les 30km/h, surtout en rafales.
- pluie
- crainte du vertige
- claustrophobie
- pas de chaussures de montagnes adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
-Une lampe sera nécessaire pour traverser la grotte.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Au dessus du village, la Baume et ses murs d'escalade
Le balisage est bien fait, le cheminement en forte pente sans aucun répit.
En face, la citadelle commence à supporter les rayons solaires.
Bien qu'en forêt et quasiment tout à l'ombre, il fait très chaud.
dur dur la grimpette...
Nous nous élevons régulièrement, le rocher de la citadelle devient de plus en plus petit, la sècheresse a fait son œuvre, il n'y a plus aucune fleur.
La Gazelle en pleine forme me laisse "sur place"...et arrive devant l'entrée de la grotte
Plus qu'une grotte, il s'agit d'un tunnel qui longe la falaise, par endroit des fenêtres s'ouvrent sur le vide.
Accès par quelques échelons scellés dans la roche et un câble en main courante
Lampes allumées, c'est parti pour une progression parfois à 4 pattes
quelques fenêtres donnent un peu de lumière
et une très belle vue sur la vallée de la Durance et Sisteron
Pour les "amis" de Xavier Dechaux, le graveur des collines du XIXème siècle, ce lieu est une référence.
Né à Sisteron le 23 mai 1824, Dechaux a laissé sa trace un peu partout dans la pierre des calanques de Marseille, où d' ailleurs il s'est donné la mort, mais ici aussi dans cette grotte , il a maintes fois, gravé la pierre...
Plaque gravée par X. Dechaux dans le même style que les calanques, à savoir, une très belle calligraphie , l'année et X DECHAUX, et comme souvent une référence à Dieu :
Dieu seul é mon maitre..
( fautes d'orthographes fréquentes...par facilité ou erreur? )
Ce n'est pas une issue, paroi verticale à l'aplomb.
Un long couloir complètement sombre s'ensuit
et une sortie en pleine lumière, en rampant en ce qui me concerne, je suis obligé d'enlever le sac et de le pousser devant moi
Une petite vire aérienne passée et nous sommes devant une autre œuvre de Xavier Dechaux, certainement la plus belle. Une grande dalle gravée à flanc de paroi
L'an passé j'en avais décodé le texte et effectué une petite traduction
DIEU CREATEUR DU CIEL ET DE
LA TERRE JE RENDS HOMMAGE
DIEU PROTEGE LA FRANCE ET
LES ENFANTS DE SISTERON
DOMINE EXAUDI ORATIONEM MEAM
ET CLAMOR MEUS AD TE VENIAT(Seigneur écoutez ma prière et que mes cris s’élèvent jusqu’à vous)
LE 25 AOUT 1865 XAVIER DECHAUX
LE 4 SEPTEMBRE 1562
JOUR MEMORABLE A SISTERON
SEPT HEURES A TONNE LE CANON
CINQ FOIS L’ASSAUT REPOUSSE
L’HONNEUR DE LA JOURNEE
AUX FEMMES EST RESTE
ELLES N’ONT POINT RECULE
DEVANT LES BOULETS
XD NAS LE 23 M 1824texte rendant hommage aux femmes de Sisteron qui se sont montrées héroïques pendant la guerre des religions
Nous continuons notre parcours, maintenant direction le sommet avec un petit pas d'escalade à ne pas prendre à la légère.
Joubarbe bien sèche...
Un câble aide bien à la progression oblique
puis c'est la grimpe verticale
pour arriver à un petit collet, nous filons vers la droite pour aller au sommet, le retour se fera en revenant vers la gauche
La vue est panoramique
Ici, l'an passé il y avait une croix en bois, est elle tombée, l'a t'on enlevée ?
sur un rocher moussu, j'avais trouvé l'an passé, une autre inscription de Dechaux, plus conforme à celles qu'il a laissé derrière lui dans les calanques, une date, 1866 suivie de X DECHAUX .
Le site est trop encagnardé pour que nous fassions notre pause ici, et il est encore tôt, nous filons sur le parcours de retour en suivant en sens contraire le bord de la falaise pour ensuite descendre par la forêt jusqu'au col de Mezien.
sentier balisé mais encore bien sauvage, pas trop "élagué", juste comme on aime.
ça cogne dur sur le teston !
rude descente dans le sous bois
Après le col, nous suivons le GR qui longe un moment la route puis prend une piste qui nous ramène au village, le couvent apparait
le pont sur le Buëch, juste avant le confluent avec la Durance.
Une rando sous le signe de la canicule, d'environ 10km et 700m de dénivelé d'une seul tenant avec en prime quelques passages aériens comme on les aime.
5 commentaires -
A la pointe sud-est de Riou, trois ilots sont alignés plein sud, le plus grand, au large est l'Impérial...du large, celui intermédiaire est dit...du milieu et le plus près de Riou sera, devinez...de terre bien sûr !
Chaque ilot propose des plongées bien différentes, profondes et de longue haleine pour l'Impérial du large, moyenne en profondeur (43m) offrant de superbes tombants et une faune souvent importante pour l'Impérial du milieu, une belle plongée pour niveaux débutants sur l'ilot de terre.
On l'aura compris l'Impérial du milieu offre le meilleur compromis, on y fera toujours une très belle plongée, mais comme tout a un prix, ce sera souvent dans le courant et parfois assez violent.
Aujourd'hui calme plat en surface, c'est même "bonasse", mais nous le verrons au cours de la plongée, il y aura un bon courant au fond.
la flèche rouge marque l'ilot "du milieu"
Des bouées immergées entre 3 et 5 m permettent aux bateaux de plongée de s'amarrer sans que leurs ancres aillent détruire les fonds, excellente initiative.
Les trouver demande un peu de patience, et un plongeur doit se jeter à l'eau en premier pour passer un bout dans l'anneau.
Amarrage exclusif pour les bateaux de plongée, de toutes façons la pêche est interdite ici, zone de non prélèvement.
Patrick se jette à l'eau, s'équipe et va chercher l'anneau, amarrage rapide, efficace et sans danger pour les fonds marins, pour repartir il suffira de larguer une extrémité du bout, de tirer sur la corde et de la ranger dans le coffre...pas beau ça ?
Le sondeur nous dit que l'eau en surface est à 25°...on va transpirer !
Mostelle dans sa cachette dorée
à part quand on rase le fond, où le courant entraine des particules, la visibilité est parfaite, au fond l'eau perd 3°C mais reste encore bien agréable.
des sars en quantité
vu le courant fréquent, les gorgones sont magnifiques
collé à la bouée d'amarrage, un étrange mollusque broute les algues et concrétions, de quoi s'agit il ?
Patrick en train de photographier la bestiole collée à la bouée
le clip vidéo résumé de la plongée en 2'50"
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