•     

     

                 La suite de notre séjour dans le Verdon sera encore sous le signe du brouillard pour cette balade facile mais  o combien belle le long du canal maintenant désaffecté qui borde le Verdon au départ de Quinson.

     Le brouillard matinal donnera un aspect inhabituel a cette balade.

    Les basses gorges du Verdon

    Départ depuis le pont de Quinson sur le Verdon, un petit parking permet de stationner sans problème.

    Le balisage est maintenant refait et tout est bien indiqué, l'accès au sentier se fait depuis la route par une volée de marches d'escaliers taillés dans de gros blocs de pierre.

    Les basses gorges du Verdon

     puis continue par une passerelle au dessus de l'eau

    Les basses gorges du Verdon

     ce matin, à cause de l'humidité ambiante c'est un peu glissant mais le cheminement ne pose aucun souci.

    Les basses gorges du Verdon

    Le sentier (nouvellement balisé en GR) est coincé entre les vestiges du canal du Verdon et la rivière. A noter que le cheminement dans le canal est interdit pour préserver la faune qui y loge (chauves souris en particulier).

    Les basses gorges du Verdon

    Souvent le canal est en tunnel creusé sous la roche, le sentier, lui, passe en bordure de l'eau soit taillé dans le roche, soit sur des passerelles, parfois sur la berge aménagée du canal.

    Les basses gorges du Verdon

     le brouillard se dissipe peu à peu, laissant au soleil le loisir de faire resplendir l'eau du Verdon à la couleur si particulière.

    Les basses gorges du Verdon

    Les basses gorges du Verdon

    Les basses gorges du Verdon

     les passerelles se succèdent, escaladent une butte rocheuse par des marches métalliques

    Les basses gorges du Verdon

    puis c'est un long cheminement sur le muret qui borde le canal

    Les basses gorges du Verdon

     Les basses gorges du Verdon

     Puis, le sentier passe carrément dans le canal, arrive à la hauteur de la maison des gardes du canal, réaffectée en abri avec panneaux explicatifs sur l'histoire de ce canal.

    Les basses gorges du Verdon

     le dernier tunnel, est le seul passage possible, au moins une centaine de mètres de long, la marche est ralentie sans lampe, parfois les pieds s'enfoncent dans une belle flaque d'eau invisible, ou buttent sur un caillou.

    Les basses gorges du Verdon

     à la sortie, face à la falaise, le soleil est maintenant établi et le brouillard oublié.

    Les basses gorges du Verdon

     Nous faisons un petit détour hors sentier, hors balisage vers une petite plage

    Les basses gorges du Verdon

     Les basses gorges du Verdon

     A cet endroit, le sentier des berges va s'enfoncer dans une forêt humide et sombre, le Verdon va passer une clue et filer tranquillement vers le lac d'Esparon, le canal totalement interdit à partir d'ici sera souvent en tunnels.

    Le sentier file dans la forêt et commence lentement à remonter vers les hauteurs.

    Les basses gorges du Verdon

     Une forêt qui ne doit jamais voir le soleil tellement la mousse verte y est abondante et "dégouline" de partout.

    Les basses gorges du Verdon

     La direction de la chapelle ste Maxime est bien indiquée, nous en sommes maintenant tout proche

    Les basses gorges du Verdon

     La chapelle et une ruine d'un bâtiment carré dominent sur ce piton rocheux, d'un coté le Verdon, de l'autre le vallon de ste Maxime.

    Les basses gorges du Verdon

     sur l'autel de nombreux témoignages attestent que ste Maxime de Callian n'a pas été oubliée dans les mémoires.

    Les basses gorges du Verdon

     

     

     Pause au soleil tout près de la ruine

    Les basses gorges du Verdon

     Un petit troupeau de chèvres du Rove guidées par un bouc superbe vient brouter auprès de nous,

    Les basses gorges du Verdon

     

    les chèvres du Rove n'hésitant pas à grimper aux arbres.

     Les basses gorges du Verdon

     retour par le plateau d'abord sur le GR, ensuite sur le sentier jaune qui va nous ramener à la route tout près du point de départ.

    Les basses gorges du Verdon

     balade facile de 10km700 et d'environ 380m de dénivelé en cumulé.

    Les basses gorges du Verdon

     


    5 commentaires
  •  

     

     

        La rivière Verdon prend sa source tout près du col d'Allos à 2819m d'altitude et se jette, 175km plus loin dans la Durance au niveau de Vinon s/Verdon.

    Les gorges du Verdon sont  divisées en trois parties distinctes

    -les prégorges qui vont de Castellane à Pont de Soleils

    -les gorges du Pont de soleils à L'imbut

    -le grand canyon qui va de l'Imbut au pont de Galetas.

    Les gorges peuvent avoir une profondeur de 250à 700m et une largeur au niveau de l'eau de 6 à 100m.

     

    Dans le grand canyon, l'Imbut est cet endroit où le Verdon passe quasiment sous un tunnel de roches, un entonnoir.

    Notre rando de ce jour, sera exactement sur les hauteurs de ce grand canyon. Une rando mi montagne, mi flanc de gorges.

    Le sentier du Bastidon passe dans les gorges mais pour pouvoir faire une boucle sympathique nous irons grimper sur la montagne qui longe les fabuleuses gorges.

    Nous décidons de faire ce parcours dans le sens horaire, c'est à dire, d'abord la montagne, rejoindre le village de la Palud par le GR4, puis après un bout de liaison par la route descendre dans les gorges par le sentier du Bastidon.

    Sentier qui paradoxalement ne permet pratiquement pas de voir le Verdon, mais offre des points de vue spectaculaires et quelques passage aériens intéressants. Nous y rencontrerons plusieurs sangliers qui lestement dévaleront la pente, étonnés de nous voir là.

     

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

    Clic sur la carte pour l'agrandir

    Départ du belvédère de Maireste sur la D952 entre Moustiers ste Marie et la Palud s/verdon, nous remontons la route sur une centaine de mètres pour prendre un sentier balisé jaune qui s'enfonce en forte grimpette dans le vallon du Brusc.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Rapidement, nous apercevons d'en haut le ruban de brume qui recouvre les gorges, en face le sommet du grand Margès est en plein soleil.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Le sentier grimpe fortement en alternance de sente forestière, de pierrier, de ressauts faciles à passer mais où il faut mettre les mains, le balisage à minima demande de souvent chercher son passage.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

    Un peu de répit à la baume du Brusc au coeur du vallon, puis, la grimpe continue sans relâche

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     petit à petit nous arrivons dans des zones où le soleil arrive à réchauffer l'atmosphère, nous allons "tomber" une couche de vêtement.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Nous avons 420m de dénivelé à passer d'une seule traite avant de rejoindre le GR où nous en aurons encore 200 avant d'atteindre le point haut.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Une fois arrivés à la jonction avec le  GR4 ( ici, méfiance, on risque facilement de  quitter le GR4 au profit d'une piste et de partir...loin du but) le cheminement est plus facile

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Une belle forêt de chênes, puis de hêtres nous fait cheminer en montée facile jusqu'à l'Adrech de Babin, altitude 1380m.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     le ruban de brume bouche complètement la vue sur les gorges

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Le GR redescend lentement vers La Palud s/Verdon, le sentier offre, une fois encore, de multiples visages, rocailles, forêt, végétation de buis odorants.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Le village est désert, il est aux alentours de midi, nous cherchons notre chemin, le GR descend vers les gorges, il suit une petite route, la D23 dite route des crêtes, qui file vers le chalet de la Maline.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     au passage un curieux animal dans un enclos attire notre curiosité, un lama !

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Le sentier, balisage jaune, du Bastidon part sur la droite, dégringole, le mot n'est pas trop fort, dans le vallon de Mainmorte

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Une descente dans le vallon, puis une remontée raide pour passer un petit col

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     et nous retrouver sur ce sentier superbe, en balcon au dessus du grand Canyon

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Longuement, le sentier longe le pied des falaises abruptes

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     le Verdon nous est invisible, il est bien trop bas par rapport au sentier et très étroit à cet endroit

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Nous entrons dans le ravin de Ferné, profond et sombre

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     pour en ressortir par un sentier aérien, une main courante solide y est installée

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Le sentier monte descend sans cesse, le cumul de dénivelé augmente , le belvédère est encore assez loin, même si souvent, le profil de la sente nous fait croire que nous y sommes.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Arrivés à la sortie du sentier, nous allons faire un aller retour rapide au belvédère de Maireste, le Verdon coule furieusement tout en bas, environ 300m en dessous de nous.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Nous retrouvons un sympathique couple d'escaladeurs qui revient de leur grimpe, exactement au même moment où nous finissons notre rando, nous étions partis en même temps. Ce seront les seuls êtres humains rencontrés lors de cette balade sportive.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     Une boucle au profil varié de 18km et plus de 900m de dénivelé en cumulé.

    Gorges du Verdon, la boucle du Bastidon

     L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
     Pour les secours composer le 112


    4 commentaires
  •    
     
    Depuis plusieurs mois nous avons mis nos plongées entre parenthèses, mais la nostalgie me gagne, surtout quand en ce mois de novembre, la mer est magnifique. (c'est en novembre que l'on fait les plus belles plongées ! ) .
     
    Alors, pour plonger virtuellement j'ai ressorti de mes archives, une virée sous marine, au large de Planier, sur un de nos sites fétiches.
    Cet article  aujourd'hui réédité, a plus de 6 ans.
     
     

        Ce quelque part, nous l'appelons entre nous les "pierres de Robert", du nom de celui qui a eu la bonté de nous les faire découvrir, il y a une quinzaine d'années. Trois grosses roches , ( des pierres ) posées sur un fond de sable entre 48 et 70m, le fond est en pente par ici , celle du milieu , la plus grosse et percée d'un tunnel formant une arche . Les gorgones illuminent ce lieu , aidées par  le soleil du matin qui arrive encore difficilement jusqu'ici quand l'eau est claire.

     

    Tout autour de ces trois pierres, du sable, rien que du sable...enfin, sauf que si on cherche un peu on va trouver divers débris, d'amphores,  ou des restes de bateaux, c'est qu'il y en a eu des naufrages ici depuis l'antiquité !

     Je ne donnerais pas beaucoup de précisions sur ce site de plongée, pas seulement pour me le garder égoïstement mais aussi pour ne pas inciter des plongeurs insuffisamment expérimentés à y aller .

    ouch  Note de l'auteur, depuis la généralisation des GPS portables, ce site est maintenant archi connu...des clubs.

    Le danger en plongée, ne se voit que lorsqu'on y est confronté, ici, rien ne peut indiquer que ça peut mal finir.

    C'est une descente dans le bleu, c'est à dire sans aucun repère fixe du genre falaise, tombant, etc.... non du bleu , rien que du bleu, une visibilité pas toujours belle et la profondeur qui sans être excessive avoisine tout de même la zone entre 48 et 70 m selon comme on a mouillé l'ancre du bateau, avec plus ou moins de précision.

     

    Ce site de plongée sans être dangereux, est réservé à des plongeurs expérimentés pouvant supporter de descendre profond sans risque de narcose, et  surtout assez bons plongeurs pour pouvoir accepter d'annuler la plongée si le moindre souci se présente.

    En plongée, comme en escalade, celui qui se force va droit à l'accident ou à celui de ses compagnons.

     

    Ce matin, petite brume qui bouche l'horizon, pas de vent, juste un léger courant de surface d'est en ouest. Alignement de ma Calypso bien contre le sens du courant, et amerrissage sur zone,  le sondeur me marque bien la plus grosse des pierres. Ancre jetée avec assez de mou pour ne pas prendre le risque de déraper, équipement,  et nous voilà à l'eau.

     

    PXR DSCN4274

    Avec un petit Mistralet les collines de Marseilleveyre sont bien visibles à 10 km environ.

     Ce site nous le connaissons depuis plus de 10 ans, au début nous étions une poignée à le connaitre, mais depuis la vulgarisation des GPS il est devenu facile de "marquer " un point  là où on a vu un bateau de plongée et revenir plus tard explorer ce site, c'est de bonne guerre et quelques clubs y viennent parfois jeter par dessus bord leurs N3 avec plus ou moins de bonheur !

    Malgré tout, la profondeur et un certain niveau requis font que ces lieux sont très peu plongés et sont d'une beauté encore presque parfaitement vierge.

    Aujourd'hui, en surface la visibilité est nulle, beaucoup de particules dans l'eau, c'est normal nous sommes au printemps  la flore et la faune fixée sont sont en période de reproduction, sans compter les salpes qui naviguent au gré des courants.

    Plus bas, à partir de 25 m l'eau est cristalline, pas vraiment chaude, 13° , mais sans différence par rapport à la surface, le courant de fond est nul. Des conditions excellentes.

    Descente le long du mouillage, le père JLuc ne s'est encore pas trompé et l'ancre se trouve à moins de 5 m de la plus grosse des pierres  qui nous intéressent, avec une arche qui s'ouvre sur le large et cela à  50 m de profondeur.

    Anecdote : C'est exactement ici, qu'il y a 5 ou 6  ans, j'ai déposé mon ancre sur un .....gros homard  à l'affut devant son trou,  nous l'avons dégagé de plusieurs kilos de ferraille qui lui pesaient lourdement sur la tête.. il court toujours le bougre.  Authentique  cool.

     

    Au sable quelques débris d'amphores sont encore visibles, il en reste encore un peu.

     

    PXR DSCN0354

     Un débris de ventre d'amphore, avec accroché, un pied de faux corail.

     

    Dans l'arche, les gorgones sont superbes, bleu-nuit en lumière naturelle et rouge-mauve à la lumière de nos puissants phares de plongée.

     

    PXR DSCN0362

     gorgones rouges et gorgones jaunes.

     

    La roche est habitée par une nuée d'anthias qui donnent une touche de couleur à la monotonie bleutée des fonds sous marins.

     

    PXR DSCN0360

     

    Mostelles, chapons, rascasses, murènes  sont légions, un jeune mérou peureux sera même aperçu , de même qu'un très gros fiellas se déroulant devant nous dans son trou.

     

    PXR DSCN4249

    un beau chapon

     

    PXR DSCN0355

     

    l'arche, beaucoup de bulles et de particules gâchent la netteté mais on voit bien la nuée de petit poissons en arrière plan.

     

    PXR DSCN4154

     Passage sous l'arche,

     

    PXR DSCN4155

     
     

    PXR DSCN0364

    Peut être que des générations futures appelleront cette bouteille de soda "une amphore du XXIème siècle" !

    bien secouée la bouteille, la pulpe du fond bien décollée.

    C'est tellement plus facile de jeter ses ordures par dessus bord, plutôt que de les ramener avec soi !  aww

     

    PXR petite murène

    murène apeurée

     

    PXR DSCN0361

     

    PXR DSCN0359

     

    Le temps passe très vite au fond, surtout dans des conditions aussi belles, il est plus que temps de remonter, l'ordi de plongée me donne déjà plus de 25 minutes de temps de remontée, paliers inclus, ce qui en fera une bonne trentaine au final.

     

    PXR DSCN4256

     méduse au palier

     

    PXR DSCN4262

     

    Il va falloir patienter de longues minutes accroché à la corde du mouillage le temps que les bulles d'azote quittent notre organisme.

    De longues minutes à patienter mais en se repassant le film de la plongée, le grand bleu n'a jamais aussi bien porté son nom. C'est si beau ....là bas, au fond.

     

    PXR DSCN0368

     Longue attente au palier, le moulinet de fil d'Ariane accroché à portée de main n'a pas été utile cette fois ci .

     

    Qui n'a pas eu cette sensation de planer, vers 60 m de fond parfaitement équilibré, avec seulement le bruit des bulles que l'on relâche, dans un univers différend et sans pesanteur, où la faune vous regarde passer tout juste craintive, et encore, pas toujours.... qui n'a pas eu ces sensations ne connait rien de la vraie beauté de la nature.

     

    PXR DSCN0371

     Salpe qui vogue au gré du courant.

     

    PXR DSCN0373

    Complètement transparent le salpe laisse entrevoir ses entrailles, étonnant.

     Bien qu' ils ressemblent aux méduses de par leur consistance et leur mode de déplacement, ils sont plus proches des vertébrés simples, en effet ils possèdent ce qui semble être une forme primitive de système nerveux, qui leur vaut d'être étudiés comme modèles possibles de départ de l'évolution des vertébrés.

     

     Retour en surface, petit dej' à bord, thé chaud et croissants,

     

    PXR DSCN4272

     A bord de  mon vieux "Calypso" un peu de thé brulant  pour nous réchauffer .

     

    Retour sur Marseille la Pointe Rouge à environ 12 kms, comme à l'aller la visi terrestre est bouchée d'une brume  légère mais suffisante pour que la  navigation se fasse au  GPS ............................. puis le bruit de la ville, les klaxons, les fumées, les cris..............dis, on y  retourne au fond ?

     

     

    Plongée, quelque part au sud-ouest de Planier.

     


    2 commentaires
  •  

              Une balade dans le massif de la ste Baume, juste dans la partie qui surplombe Gémenos à la sortie de Marseille.

    Notre objectif, partir du parc de la vallée de st Pons, remonter le vallon du Fauge prendre le sentier raide et ombragé, donc sombre en cette saison, qui passant au "Tourne de st Pons" puis par le vallon des Crides arrive sur la plateau de la glacière du Fauge.  Remontée au col de Bertagne, poursuite sur le plan des masques (appelé probablement par erreur phonétique, le plan des Vaches ) les dents de Roque Forcade  que nous contournerons par le bas, le col de l'Espigoulier, les crêtes de Colline Blanche, le vallon de l'étable, le vallon de la Galère et retour par le vallon du Fauge.

    Le massif, à une époque passée était la "machine à glaçons" de la région, dans tout massif de grands puits étaient creusés et la glace hivernale stockée, isolée par d'épaisses couches de paille. Le chemin de la glace était ensuite parcouru par les hommes et les mules pour livrer le précieux produit aux familles bourgeoises. De nombreuses glacières y sont encore visibles.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

    La veille il y a eu beaucoup de pluie, et comme toujours en ce cas, les gardes du parc ferment celui ci à toute pénétration humaine, "par précaution" , pendant plusieurs jours, un éboulement ou un arbre tombé pouvant causer un accident...bon, on ne va polémiquer mais ça semble un tantinet exagéré, surtout que la zone n'est plus vraiment laissée à l'état naturel.

    Aujourd'hui, donc, PARC FERME.  de belles grilles en empêchent l'entrée.

    Nous reprenons la voiture et remontons la route qui file vers le col de l'Espigoulier, pour arriver dans un virage qui surplombe la fin de la zone concernée. Nous raccourcirons d'autant notre rando.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Le départ se fait donc au début du sentier qui mène à la glacière du Fauge. De la route une piste rejoint ce sentier encaissé et sombre. En face de nous, le bau de Bertagne est illuminé de soleil.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     grimpette  rendue un peu plus délicate que d'habitude par les cailloux lisses et humides, nous passons le Tourne de st Pons et commençons à voir un peu le soleil.

    Derrière nous  les falaises de la Galère sont elles aussi en pleine lumière.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

    En remontant le sentier, nous avons les falaises de Cugens tout là haut sur notre droite, entre deux arbres, nous pouvons voir le fameux "Trou du vent" qui en perce le sommet.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Un virage à gauche, un ressaut, un replat et nous voilà sortis de l'ombre des arbres, le refuge Paul Ruat des E.M, sur sa restanque, domine la vallée.

    Hélas ce refuge construit en 1947 est maintenant en état de décomposition avancée.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Un peu plus loin, sur le site de la glacière, une source porte une plaque souvenir de ce même Paul Ruat, fondateur des EM.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Nous arrivons en vue du col, sur notre droite le haut mur du pic de Bertagne

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     et à gauche au loin, les dents de Roque Forcade

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

      Au col de Bertagne, le monument des EM morts pour la France.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Nous filons vers le plan des Vaches, le si mal nommé car ici il n'y a jamais eu de vaches, elles auraient brouté quoi, des cailloux ? Non ce nom lui vient probablement d'une belle erreur de phonétique, le plan des Masques, serait son vrai nom. La légende dit qu'ici des "masco" des sorcières y faisait leur sabbat, tout près du gouffre où nous allons jeter un coup d’œil.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Quelques ressauts très faciles et nous voilà sur le plan des Masques

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

    avec derrière nous, la vue grand large sur tout le massif de la ste Baume, du bau de Bertagne à droite jusqu'au bau de st Cassien à gauche.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Un regard au fond du gouffre, à première vue les sorcières n'y viennent plus ! sarcastic

    Un de ces jours je retournerai au fond y voir de plus près...clic ici !

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Nous repartons direction les dents de Roque Forcade, ce n'est plus très loin, mais ça va encore un peu grimper

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Nous voilà juste au dessus de ces roches étranges, de longues lames qui se terminent par un énorme monolithe, sous un certain angle, cet ensemble prend la forme des dents d'une fourche, d'où ce nom.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Pique nique à l'abri du petit vent de NO et descente par une étroite brèche qui nous permettra de contourner les dents par le bas.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Ste Baume, les dents de Roque Forcade

    descente dans l'ombre noire d'une végétation dense

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Un arbre aide bien à passer ce ressaut, que ce soit à la descente, ou à la montée, quelqu'un y a fixé une inutile chaine qui cisaille la branche. frown

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Nous atteignons un sentier étroit en balcon qui passe sous les dents,

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

    et descendons vers le col de l'Espigoulier, il nous faudra traverser la route et remonter en face

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

    en longeant les crêtes de Colline Blanche

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

    en vue arrière le vallon de  Pouceù, à gauche les dents de Roque Forcade, à droite, le bau de Bertagne

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     le sentier évite depuis quelques années les crêtes, classées en zone sensible et descend par un large détour dans le vallon de l'Etable, il remonte ensuite et par un petit col, revient dans le vallon de la Galère

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Une remontée bien raide, mais c'est presque fini...

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     en bas le vallon de la Galère et la piste qui va nous ramener au point de départ

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     La zone sensible protégée est ainsi contournée, la piste descend et rejoint la route que nous remontons sur une centaine de mètres pour retrouver la voiture.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade

     Une balade d'environ 12km200 avec un cumul de dénivelé de 780m.

    Ste Baume, les dents de Roque Forcade


    2 commentaires