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La suite de notre séjour dans le Verdon sera encore sous le signe du brouillard pour cette balade facile mais o combien belle le long du canal maintenant désaffecté qui borde le Verdon au départ de Quinson.
Le brouillard matinal donnera un aspect inhabituel a cette balade.
Départ depuis le pont de Quinson sur le Verdon, un petit parking permet de stationner sans problème.
Le balisage est maintenant refait et tout est bien indiqué, l'accès au sentier se fait depuis la route par une volée de marches d'escaliers taillés dans de gros blocs de pierre.
puis continue par une passerelle au dessus de l'eau
ce matin, à cause de l'humidité ambiante c'est un peu glissant mais le cheminement ne pose aucun souci.
Le sentier (nouvellement balisé en GR) est coincé entre les vestiges du canal du Verdon et la rivière. A noter que le cheminement dans le canal est interdit pour préserver la faune qui y loge (chauves souris en particulier).
Souvent le canal est en tunnel creusé sous la roche, le sentier, lui, passe en bordure de l'eau soit taillé dans le roche, soit sur des passerelles, parfois sur la berge aménagée du canal.
le brouillard se dissipe peu à peu, laissant au soleil le loisir de faire resplendir l'eau du Verdon à la couleur si particulière.
les passerelles se succèdent, escaladent une butte rocheuse par des marches métalliques
puis c'est un long cheminement sur le muret qui borde le canal
Puis, le sentier passe carrément dans le canal, arrive à la hauteur de la maison des gardes du canal, réaffectée en abri avec panneaux explicatifs sur l'histoire de ce canal.
le dernier tunnel, est le seul passage possible, au moins une centaine de mètres de long, la marche est ralentie sans lampe, parfois les pieds s'enfoncent dans une belle flaque d'eau invisible, ou buttent sur un caillou.
à la sortie, face à la falaise, le soleil est maintenant établi et le brouillard oublié.
Nous faisons un petit détour hors sentier, hors balisage vers une petite plage
A cet endroit, le sentier des berges va s'enfoncer dans une forêt humide et sombre, le Verdon va passer une clue et filer tranquillement vers le lac d'Esparon, le canal totalement interdit à partir d'ici sera souvent en tunnels.
Le sentier file dans la forêt et commence lentement à remonter vers les hauteurs.
Une forêt qui ne doit jamais voir le soleil tellement la mousse verte y est abondante et "dégouline" de partout.
La direction de la chapelle ste Maxime est bien indiquée, nous en sommes maintenant tout proche
La chapelle et une ruine d'un bâtiment carré dominent sur ce piton rocheux, d'un coté le Verdon, de l'autre le vallon de ste Maxime.
sur l'autel de nombreux témoignages attestent que ste Maxime de Callian n'a pas été oubliée dans les mémoires.
Pause au soleil tout près de la ruine
Un petit troupeau de chèvres du Rove guidées par un bouc superbe vient brouter auprès de nous,
les chèvres du Rove n'hésitant pas à grimper aux arbres.
retour par le plateau d'abord sur le GR, ensuite sur le sentier jaune qui va nous ramener à la route tout près du point de départ.
balade facile de 10km700 et d'environ 380m de dénivelé en cumulé.
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La rivière Verdon prend sa source tout près du col d'Allos à 2819m d'altitude et se jette, 175km plus loin dans la Durance au niveau de Vinon s/Verdon.
Les gorges du Verdon sont divisées en trois parties distinctes
-les prégorges qui vont de Castellane à Pont de Soleils
-les gorges du Pont de soleils à L'imbut
-le grand canyon qui va de l'Imbut au pont de Galetas.
Les gorges peuvent avoir une profondeur de 250à 700m et une largeur au niveau de l'eau de 6 à 100m.
Dans le grand canyon, l'Imbut est cet endroit où le Verdon passe quasiment sous un tunnel de roches, un entonnoir.
Notre rando de ce jour, sera exactement sur les hauteurs de ce grand canyon. Une rando mi montagne, mi flanc de gorges.
Le sentier du Bastidon passe dans les gorges mais pour pouvoir faire une boucle sympathique nous irons grimper sur la montagne qui longe les fabuleuses gorges.
Nous décidons de faire ce parcours dans le sens horaire, c'est à dire, d'abord la montagne, rejoindre le village de la Palud par le GR4, puis après un bout de liaison par la route descendre dans les gorges par le sentier du Bastidon.
Sentier qui paradoxalement ne permet pratiquement pas de voir le Verdon, mais offre des points de vue spectaculaires et quelques passage aériens intéressants. Nous y rencontrerons plusieurs sangliers qui lestement dévaleront la pente, étonnés de nous voir là.
Clic sur la carte pour l'agrandir
Départ du belvédère de Maireste sur la D952 entre Moustiers ste Marie et la Palud s/verdon, nous remontons la route sur une centaine de mètres pour prendre un sentier balisé jaune qui s'enfonce en forte grimpette dans le vallon du Brusc.
Rapidement, nous apercevons d'en haut le ruban de brume qui recouvre les gorges, en face le sommet du grand Margès est en plein soleil.
Le sentier grimpe fortement en alternance de sente forestière, de pierrier, de ressauts faciles à passer mais où il faut mettre les mains, le balisage à minima demande de souvent chercher son passage.
Un peu de répit à la baume du Brusc au coeur du vallon, puis, la grimpe continue sans relâche
petit à petit nous arrivons dans des zones où le soleil arrive à réchauffer l'atmosphère, nous allons "tomber" une couche de vêtement.
Nous avons 420m de dénivelé à passer d'une seule traite avant de rejoindre le GR où nous en aurons encore 200 avant d'atteindre le point haut.
Une fois arrivés à la jonction avec le GR4 ( ici, méfiance, on risque facilement de quitter le GR4 au profit d'une piste et de partir...loin du but) le cheminement est plus facile
Une belle forêt de chênes, puis de hêtres nous fait cheminer en montée facile jusqu'à l'Adrech de Babin, altitude 1380m.
le ruban de brume bouche complètement la vue sur les gorges
Le GR redescend lentement vers La Palud s/Verdon, le sentier offre, une fois encore, de multiples visages, rocailles, forêt, végétation de buis odorants.
Le village est désert, il est aux alentours de midi, nous cherchons notre chemin, le GR descend vers les gorges, il suit une petite route, la D23 dite route des crêtes, qui file vers le chalet de la Maline.
au passage un curieux animal dans un enclos attire notre curiosité, un lama !
Le sentier, balisage jaune, du Bastidon part sur la droite, dégringole, le mot n'est pas trop fort, dans le vallon de Mainmorte
Une descente dans le vallon, puis une remontée raide pour passer un petit col
et nous retrouver sur ce sentier superbe, en balcon au dessus du grand Canyon
Longuement, le sentier longe le pied des falaises abruptes
le Verdon nous est invisible, il est bien trop bas par rapport au sentier et très étroit à cet endroit
Nous entrons dans le ravin de Ferné, profond et sombre
pour en ressortir par un sentier aérien, une main courante solide y est installée
Le sentier monte descend sans cesse, le cumul de dénivelé augmente , le belvédère est encore assez loin, même si souvent, le profil de la sente nous fait croire que nous y sommes.
Arrivés à la sortie du sentier, nous allons faire un aller retour rapide au belvédère de Maireste, le Verdon coule furieusement tout en bas, environ 300m en dessous de nous.
Nous retrouvons un sympathique couple d'escaladeurs qui revient de leur grimpe, exactement au même moment où nous finissons notre rando, nous étions partis en même temps. Ce seront les seuls êtres humains rencontrés lors de cette balade sportive.
Une boucle au profil varié de 18km et plus de 900m de dénivelé en cumulé.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Depuis plusieurs mois nous avons mis nos plongées entre parenthèses, mais la nostalgie me gagne, surtout quand en ce mois de novembre, la mer est magnifique. (c'est en novembre que l'on fait les plus belles plongées ! ) .Alors, pour plonger virtuellement j'ai ressorti de mes archives, une virée sous marine, au large de Planier, sur un de nos sites fétiches.Cet article aujourd'hui réédité, a plus de 6 ans.
Ce quelque part, nous l'appelons entre nous les "pierres de Robert", du nom de celui qui a eu la bonté de nous les faire découvrir, il y a une quinzaine d'années. Trois grosses roches , ( des pierres ) posées sur un fond de sable entre 48 et 70m, le fond est en pente par ici , celle du milieu , la plus grosse et percée d'un tunnel formant une arche . Les gorgones illuminent ce lieu , aidées par le soleil du matin qui arrive encore difficilement jusqu'ici quand l'eau est claire.
Tout autour de ces trois pierres, du sable, rien que du sable...enfin, sauf que si on cherche un peu on va trouver divers débris, d'amphores, ou des restes de bateaux, c'est qu'il y en a eu des naufrages ici depuis l'antiquité !
Je ne donnerais pas beaucoup de précisions sur ce site de plongée, pas seulement pour me le garder égoïstement mais aussi pour ne pas inciter des plongeurs insuffisamment expérimentés à y aller .
Note de l'auteur, depuis la généralisation des GPS portables, ce site est maintenant archi connu...des clubs.
Le danger en plongée, ne se voit que lorsqu'on y est confronté, ici, rien ne peut indiquer que ça peut mal finir.
C'est une descente dans le bleu, c'est à dire sans aucun repère fixe du genre falaise, tombant, etc.... non du bleu , rien que du bleu, une visibilité pas toujours belle et la profondeur qui sans être excessive avoisine tout de même la zone entre 48 et 70 m selon comme on a mouillé l'ancre du bateau, avec plus ou moins de précision.
Ce site de plongée sans être dangereux, est réservé à des plongeurs expérimentés pouvant supporter de descendre profond sans risque de narcose, et surtout assez bons plongeurs pour pouvoir accepter d'annuler la plongée si le moindre souci se présente.
En plongée, comme en escalade, celui qui se force va droit à l'accident ou à celui de ses compagnons.
Ce matin, petite brume qui bouche l'horizon, pas de vent, juste un léger courant de surface d'est en ouest. Alignement de ma Calypso bien contre le sens du courant, et amerrissage sur zone, le sondeur me marque bien la plus grosse des pierres. Ancre jetée avec assez de mou pour ne pas prendre le risque de déraper, équipement, et nous voilà à l'eau.
Avec un petit Mistralet les collines de Marseilleveyre sont bien visibles à 10 km environ.
Ce site nous le connaissons depuis plus de 10 ans, au début nous étions une poignée à le connaitre, mais depuis la vulgarisation des GPS il est devenu facile de "marquer " un point là où on a vu un bateau de plongée et revenir plus tard explorer ce site, c'est de bonne guerre et quelques clubs y viennent parfois jeter par dessus bord leurs N3 avec plus ou moins de bonheur !
Malgré tout, la profondeur et un certain niveau requis font que ces lieux sont très peu plongés et sont d'une beauté encore presque parfaitement vierge.
Aujourd'hui, en surface la visibilité est nulle, beaucoup de particules dans l'eau, c'est normal nous sommes au printemps la flore et la faune fixée sont sont en période de reproduction, sans compter les salpes qui naviguent au gré des courants.
Plus bas, à partir de 25 m l'eau est cristalline, pas vraiment chaude, 13° , mais sans différence par rapport à la surface, le courant de fond est nul. Des conditions excellentes.
Descente le long du mouillage, le père JLuc ne s'est encore pas trompé et l'ancre se trouve à moins de 5 m de la plus grosse des pierres qui nous intéressent, avec une arche qui s'ouvre sur le large et cela à 50 m de profondeur.
Anecdote : C'est exactement ici, qu'il y a 5 ou 6 ans, j'ai déposé mon ancre sur un .....gros homard à l'affut devant son trou, nous l'avons dégagé de plusieurs kilos de ferraille qui lui pesaient lourdement sur la tête.. il court toujours le bougre. Authentique .
Au sable quelques débris d'amphores sont encore visibles, il en reste encore un peu.
Un débris de ventre d'amphore, avec accroché, un pied de faux corail.
Dans l'arche, les gorgones sont superbes, bleu-nuit en lumière naturelle et rouge-mauve à la lumière de nos puissants phares de plongée.
gorgones rouges et gorgones jaunes.
La roche est habitée par une nuée d'anthias qui donnent une touche de couleur à la monotonie bleutée des fonds sous marins.
Mostelles, chapons, rascasses, murènes sont légions, un jeune mérou peureux sera même aperçu , de même qu'un très gros fiellas se déroulant devant nous dans son trou.
un beau chapon
l'arche, beaucoup de bulles et de particules gâchent la netteté mais on voit bien la nuée de petit poissons en arrière plan.
Passage sous l'arche,
Peut être que des générations futures appelleront cette bouteille de soda "une amphore du XXIème siècle" !
bien secouée la bouteille, la pulpe du fond bien décollée.
C'est tellement plus facile de jeter ses ordures par dessus bord, plutôt que de les ramener avec soi !
murène apeurée
Le temps passe très vite au fond, surtout dans des conditions aussi belles, il est plus que temps de remonter, l'ordi de plongée me donne déjà plus de 25 minutes de temps de remontée, paliers inclus, ce qui en fera une bonne trentaine au final.
méduse au palier
Il va falloir patienter de longues minutes accroché à la corde du mouillage le temps que les bulles d'azote quittent notre organisme.
De longues minutes à patienter mais en se repassant le film de la plongée, le grand bleu n'a jamais aussi bien porté son nom. C'est si beau ....là bas, au fond.
Longue attente au palier, le moulinet de fil d'Ariane accroché à portée de main n'a pas été utile cette fois ci .
Qui n'a pas eu cette sensation de planer, vers 60 m de fond parfaitement équilibré, avec seulement le bruit des bulles que l'on relâche, dans un univers différend et sans pesanteur, où la faune vous regarde passer tout juste craintive, et encore, pas toujours.... qui n'a pas eu ces sensations ne connait rien de la vraie beauté de la nature.
Salpe qui vogue au gré du courant.
Complètement transparent le salpe laisse entrevoir ses entrailles, étonnant.
Bien qu' ils ressemblent aux méduses de par leur consistance et leur mode de déplacement, ils sont plus proches des vertébrés simples, en effet ils possèdent ce qui semble être une forme primitive de système nerveux, qui leur vaut d'être étudiés comme modèles possibles de départ de l'évolution des vertébrés.
Retour en surface, petit dej' à bord, thé chaud et croissants,
A bord de mon vieux "Calypso" un peu de thé brulant pour nous réchauffer .
Retour sur Marseille la Pointe Rouge à environ 12 kms, comme à l'aller la visi terrestre est bouchée d'une brume légère mais suffisante pour que la navigation se fasse au GPS ............................. puis le bruit de la ville, les klaxons, les fumées, les cris..............dis, on y retourne au fond ?
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Une balade dans le massif de la ste Baume, juste dans la partie qui surplombe Gémenos à la sortie de Marseille.
Notre objectif, partir du parc de la vallée de st Pons, remonter le vallon du Fauge prendre le sentier raide et ombragé, donc sombre en cette saison, qui passant au "Tourne de st Pons" puis par le vallon des Crides arrive sur la plateau de la glacière du Fauge. Remontée au col de Bertagne, poursuite sur le plan des masques (appelé probablement par erreur phonétique, le plan des Vaches ) les dents de Roque Forcade que nous contournerons par le bas, le col de l'Espigoulier, les crêtes de Colline Blanche, le vallon de l'étable, le vallon de la Galère et retour par le vallon du Fauge.
Le massif, à une époque passée était la "machine à glaçons" de la région, dans tout massif de grands puits étaient creusés et la glace hivernale stockée, isolée par d'épaisses couches de paille. Le chemin de la glace était ensuite parcouru par les hommes et les mules pour livrer le précieux produit aux familles bourgeoises. De nombreuses glacières y sont encore visibles.
La veille il y a eu beaucoup de pluie, et comme toujours en ce cas, les gardes du parc ferment celui ci à toute pénétration humaine, "par précaution" , pendant plusieurs jours, un éboulement ou un arbre tombé pouvant causer un accident...bon, on ne va polémiquer mais ça semble un tantinet exagéré, surtout que la zone n'est plus vraiment laissée à l'état naturel.
Aujourd'hui, donc, PARC FERME. de belles grilles en empêchent l'entrée.
Nous reprenons la voiture et remontons la route qui file vers le col de l'Espigoulier, pour arriver dans un virage qui surplombe la fin de la zone concernée. Nous raccourcirons d'autant notre rando.
Le départ se fait donc au début du sentier qui mène à la glacière du Fauge. De la route une piste rejoint ce sentier encaissé et sombre. En face de nous, le bau de Bertagne est illuminé de soleil.
grimpette rendue un peu plus délicate que d'habitude par les cailloux lisses et humides, nous passons le Tourne de st Pons et commençons à voir un peu le soleil.
Derrière nous les falaises de la Galère sont elles aussi en pleine lumière.
En remontant le sentier, nous avons les falaises de Cugens tout là haut sur notre droite, entre deux arbres, nous pouvons voir le fameux "Trou du vent" qui en perce le sommet.
Un virage à gauche, un ressaut, un replat et nous voilà sortis de l'ombre des arbres, le refuge Paul Ruat des E.M, sur sa restanque, domine la vallée.
Hélas ce refuge construit en 1947 est maintenant en état de décomposition avancée.
Un peu plus loin, sur le site de la glacière, une source porte une plaque souvenir de ce même Paul Ruat, fondateur des EM.
Nous arrivons en vue du col, sur notre droite le haut mur du pic de Bertagne
et à gauche au loin, les dents de Roque Forcade
Au col de Bertagne, le monument des EM morts pour la France.
Nous filons vers le plan des Vaches, le si mal nommé car ici il n'y a jamais eu de vaches, elles auraient brouté quoi, des cailloux ? Non ce nom lui vient probablement d'une belle erreur de phonétique, le plan des Masques, serait son vrai nom. La légende dit qu'ici des "masco" des sorcières y faisait leur sabbat, tout près du gouffre où nous allons jeter un coup d’œil.
Quelques ressauts très faciles et nous voilà sur le plan des Masques
avec derrière nous, la vue grand large sur tout le massif de la ste Baume, du bau de Bertagne à droite jusqu'au bau de st Cassien à gauche.
Un regard au fond du gouffre, à première vue les sorcières n'y viennent plus !
Un de ces jours je retournerai au fond y voir de plus près...clic ici !
Nous repartons direction les dents de Roque Forcade, ce n'est plus très loin, mais ça va encore un peu grimper
Nous voilà juste au dessus de ces roches étranges, de longues lames qui se terminent par un énorme monolithe, sous un certain angle, cet ensemble prend la forme des dents d'une fourche, d'où ce nom.
Pique nique à l'abri du petit vent de NO et descente par une étroite brèche qui nous permettra de contourner les dents par le bas.
descente dans l'ombre noire d'une végétation dense
Un arbre aide bien à passer ce ressaut, que ce soit à la descente, ou à la montée, quelqu'un y a fixé une inutile chaine qui cisaille la branche.
Nous atteignons un sentier étroit en balcon qui passe sous les dents,
et descendons vers le col de l'Espigoulier, il nous faudra traverser la route et remonter en face
en longeant les crêtes de Colline Blanche
en vue arrière le vallon de Pouceù, à gauche les dents de Roque Forcade, à droite, le bau de Bertagne
le sentier évite depuis quelques années les crêtes, classées en zone sensible et descend par un large détour dans le vallon de l'Etable, il remonte ensuite et par un petit col, revient dans le vallon de la Galère
Une remontée bien raide, mais c'est presque fini...
en bas le vallon de la Galère et la piste qui va nous ramener au point de départ
La zone sensible protégée est ainsi contournée, la piste descend et rejoint la route que nous remontons sur une centaine de mètres pour retrouver la voiture.
Une balade d'environ 12km200 avec un cumul de dénivelé de 780m.
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