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Après la rando du vertige sur le sentier Marcel Estruch à la Ste Baume, cette fois-ci c'est une rando escalade à la Ste Victoire, en face sud, bien entendu !
Montée par le sentier qui file vers le gouffre du Garagaï, les crêtes vers l'est et descente par le sentier vert du Pas du Clapier, jonction par le sentier marron et retour au parking, relativement peu de kilométrage mais de la belle grimpe sportive.
Nous avions prévu de monter par le superbe et très confidentiel sentier des Cantilènes mais le vent annoncé, et bien présent, nous a décidé de renoncer, la dernière partie sur la grande dalle lisse et blanche étant très exposée, ce ne sera que partie remise.
Et comme nous a dit un randonneur bon connaisseur de la face sud croisé en chemin...le Garagaï, c'est déjà pas si mal !
Bien que balisés ces sentiers ne sont pas sans risque et un minimum de précautions sont à observer :
Attention une grande partie de la rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages vertigineux
- vent dépassant les 30km/h, surtout en rafales.
- pluie
- crainte du vertige
- pas de chaussures de montagne adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
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D'autres parts, comme chaque année au début Juin, les consignes d'accès aux massifs sont à respecter, il suffit pour cela, la veille après 17h30 de prendre connaissance de la réglementation pour le lendemain sur le site officiel de la préfecture.
clic sur la copie d'écran pour accéder au site.
Autorisation d'accès aux massifs forestiers clic sur la photo pour accéder au site officiel.
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Nous démarrons cette rando depuis le parking des Deux Aiguilles, sur la route qui relie Le Tholonet à Puyloubier.
Gros coup de zoom sur la Croix de Provence et le gouffre du Garagaï
Après le sentier d'approche, les choses sérieuses commencent par le délicat "Pas de l'Eléphant", une grande dalle bien lisse et pentue, où seules deux belles cavités permettent le passage, de grandes empreintes laissées par un éléphant...qui serait passé par là ! (Avec Hannibal peut être ? )
On dirait pas, mais c'est pentu... cré boun Diou ! D'ailleurs, une école d'escalade arrive derrière nous avec cordes baudriers et casques, pour s'entraîner sur cette paroi.
Le cheminement est balisé en noir, ce qui n'est pas trop visible et en plus il est très espacé...non ce n'est pas de la négligence ou un manque de savoir-faire de la part des baliseurs, mais savoir "lire" le terrain, prendre le "temps qu'il faut" pour chercher son passage c'est AUSSI un des plaisirs de ce genre de rando où nous laissons le chrono et la perf' au fond d'un tiroir fermé.
Grimper le long de la falaise en cherchant le meilleur cheminement, permet d'apprécier, "à chaque pas" un décor qui change en permanence, un nouvel angle de vue
comme cet œil !
Une belle cheminée...qui se passe sans souci en se souvenant qu'il y a un fort vent et qu'au débouché, ça va "décoiffer".
Puis, juste avant d'arriver au délicat Pas de l'Aiglon, une belle vire aérienne fortement exposée mais sans piège.
Au Pas de l'Aiglon, subsiste un pin, un des rares survivants du grand incendie qui a ravagé le massif, il y a quelques années.
Descente de la cheminée et là, le balisage a été modifié, incitant le rando-escaladeur à ne plus passer par le bas du clapier (pierrier) pour limiter non seulement les risques mais aussi la descente inexorable du pierrier, à chaque passage.
Le nouvel itinéraire fait passer par de grandes dalles lisses, juste entaillées au burin pour permettre un minimum d'accroche, superbe et amusant mais à éviter par temps de pluie (quoique précaution valable sur tout le parcours)
Un beau toboggan, on va éviter de jouer avec...et respecter les prises dans les encoches
Ces vires exposées nous ramènent sur le clapier, où des gabions ont été aménagés pour retenir les pierres, les gabions sont de grandes cages en grillage fermement arrimées en terre par des pieux dits "aiguilles à tricoter".
Après avoir traversé le clapier, nous retrouvons la jonction avec le sentier vert Forcioli, désormais le balisage sera vert/noir jusqu'en haut.
Si, à partir d'ici, la grimpe n'est pas trop technique, elle n'en est pas moins rude, mais surtout, il faut bien suivre les traces pour ne pas se retrouver dans des situations "pénibles", le cheminement le plus évident n'est pas souvent le bon.
la roche change de couleur, nous arrivons tout près des gouffres, deux belles vires très exposées sont à passer pour arriver à l'entrée du Garagaï, la grotte des Hirondelles.
L'entrée basse de la grotte des Hirondelles, dans les trous, nichent les beaux oiseaux qui volent autour de nous à vive allure
La remontée dans le gouffre ouvert se fait soit par la gauche du rocher central, soit par la droite, aujourd'hui c'est très sec, je passe à gauche sur la roche patinée et lisse, un bel exercice de recherche de prises.
La Gazelle passe par l'autre côté, pas vraiment plus facile.
Et c'est la sortie sur les crêtes...
en plein vent...tournant et désagréable.
Le GR qui circule sur les crêtes n'est pas vraiment notre préféré, nous filons rapidement vers l'est, pour rejoindre, bien plus loin, le départ du sentier vert du Pas du Clapier
cheveux d'anges
derrière nous se dresse la belle Croix de Provence
Capucines
Pour trouver le départ de sentier vert, il faut quitter le GR, longer la falaise et prendre les points de repères...La Croix et les 4 avancées de la falaise.
Belle dégringolade en vue, une étroite et basse cheminée puis de belles dalles lisses.
et éviter de partir avec les quelques cailloux qui filent un peu plus bas.
Nous sommes souvent bien abrités des vents tournants, mais quand la rafale nous prend...ça remue !
le Pas du Clapier, beau ressaut à descendre, est piégeux par les petits cailloux qui roulent sous le pied mais ne présente pas de grosse difficulté.
Nous arrivons en vue du sentier marron qui va nous ramener tout près du sentier noir du Garagaï et nous commençons à apercevoir les vestiges de l'ancienne carrière de marbre en dessous de nous.
Descente par le très beau et chargé d'histoire sentier de halage. Sur ce chemin taillé par l'homme (on voit les coups de barres à mines sur les côtés) , les gros blocs de marbre descendaient dans la vallée, glissant sur des lits de cailloux, quelques trous sur les côtés du chemin étaient plantés de pieux en bois qui permettaient de freiner, si besoin, la descente des blocs de marbre de plusieurs tonnes.
Dans notre société automatisée, mécanisée, comment imaginer ce qu'était le travail de ces carriers ?
De retour dans la vallée, arrivés tout près du parking, nous jetons un dernier regard (pour aujourd'hui) sur la majestueuse chaîne de la Ste Victoire
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Pour la dernière réunion en vue de la fête de Lacoste "Cultures et Traditions" des 9 et 10 juillet, nous avions décidé de nous offrir une balade avec nos amis Lacostois, adhérents ou non à l'association, tout le monde y était invité.
L'affiche de la manifestation
Partir du grand parking sur la route de Gordes et filer à l'Abbaye de Senanque par un jeu de sentiers campagnards et forestiers offrant plusieurs aspects, pierres sèches, chênaie, sentier souvenir des maquisards Gordois, le périmètre de l'Abbaye puis retour par le GR 97 , traversée de Gordes et fin de la boucle.
Six femmes, deux hommes, un mini chien...la parité n'est pas assurée mais on s'en fiche du moment que la bonne humeur est au programme.
Nous filons à travers la toute petite route bordée de murs en pierres sèches pour rejoindre le sentier forestier qui longe un moment le lit à sec de la Senancole
Maisons troglodytes et vieilles pierres sont tout autour de nous.
La route devient vite chemin muletier pavé
et nous entrons dans le lit de la Senancole envahi de genêts odorants
Le cheminement se poursuit dans la forêt, les sentiers s'enchaînent...
Les cailloux du chemin font place à de la terre, puis nous bifurquons sur la gauche pour prendre une longue sente caillouteuse qui grimpe jusqu'au plateau de la Débroussède
Balisage non normalisé mais néanmoins explicite (direction l'Abbaye) et en tous cas...bien beau.
La longue montée se fait au rythme de chacun et sans trop de difficulté.
pour enfin arriver à la ferme de la Débroussède, un lutrin marque le lieu et donne quelques explications sur ce haut lieu de la résistance Gordoise
Très belle construction qui a du être une belle et vaste propriété, du temps où les hommes habitaient encore la colline
Le lieu est propice à une belle pause, avant de descendre dans le vallon ombragé par de superbes chênes
Pois de senteur, sur lit de lierre
Nous arrivons à l'Abbaye par l'arrière, l'endroit est calme, ombragé et propice à la pause de midi, mais avant tout nous allons saluer à notre manière le vieux chêne troué, et poser avec lui pour la "photo de famille".
Le vieil arbre n'est pas mort bien que coupé en deux sur sa longueur et percé d'un beau tunnel vertical
Un peu en arrière, tables et bancs nous attendent pour un pique nique convivial sur une aire mi soleil, mi ombre.
Certains en profitent pour faire une sieste-calin...
Nous reprenons notre route avant de trop sombrer dans la torpeur provoquée par la quiétude des lieux.
Nous filons sur le côté de l'Abbaye rejoindre le GR qui monte sur le coteau en contrebas de la route de Gordes, jolie remontée "avalée" sans peine jusqu'à longer la route puis tout de suite prendre reprendre le sentier balisé GR qui descend vers Gordes.
Cheminement, là aussi, entre deux murs de pierres sèches, parfois récents, parfois anciens et mi écroulés.
Dans Gordes, il faut être vigilant pour garder le groupe cohérent et suivre le balisage qui traverse de superbes ruelles en pente.
offrant de belles vues sur Gordes et sa falaise
Nous poursuivons par une rue goudronnée qui nous fait admirer un panorama exceptionnel.
avant de revenir sur la D2 que nous traversons pour rejoindre le parking par un jeu de ruelles entre murs en pierres afin d'éviter la route.
A bientôt pour la fête de Lacoste des 9 et 10 juillet.
Le programme de la fête Cultures et Traditions de Lacoste sera donné ici dans quelques jours...mais pensez à réserver votre dimanche pour une virée en Luberon, expositions d'artistes mais aussi d'objets anciens faisant partie du patrimoine paysan de Lacoste, de nombreux auteurs dédicaceront leurs livres, ateliers enfants, visite guidée du village, Aïoli (sur inscription) samedi soir, bal du samedi soir par des musiciens Lacostois, bal du dimanche soir par le groupe les "Bien-Entendus", contes pour enfants, conférences en plein air...entres autres.
Jluc.
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Dans la série rando du vertige, le sentier Marcel Estruch sur la face nord du massif de la ste Baume tient une place de choix, il s'agit probablement du sentier le plus acrobatique de la région, mais aussi, il faut bien l'avouer, un des plus beaux, surtout au printemps.
Attention une grande partie de la rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages vertigineux
- vent dépassant les 30km/h, surtout en rafales.
- pluie
- crainte du vertige
- pas de chaussures de montagne adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Nous partons du parking des trois chênes, juste après l'Hostellerie du Plan d'Aups et filons en forêt par le Sentier Merveilleux tracé en son temps par le docteur Poucel, une plaque commémorative est posée sur un gros monolithe au début du sentier.
Ce sentier chemine au pied de la falaise abrupte que l'on aperçoit parfois dans l'épaisse végétation. Une forêt dense et sombre aux nombreuses essences, un endroit où le soleil pénètre peu.
Environ 5km plus loin nous arrivons au vieux hêtre foudroyé, bien que mort depuis belle lurette, il est toujours là, imposant et précieux point de repère. Il trône juste à l'aplomb du bau de St Cassien, extrémité Est du massif.
Nous prenons le sentier balisé qui file sur les crêtes via le Pas de l'Aï, mais nous n'irons pas jusque là, le sentier Marcel Estruch démarre quelque part par là, au détour d'un lacet du chemin.
D'un premier abord facile et engageant, ce sentier va cheminer sur plus de 5km sensiblement à mi-hauteur de la falaise, les difficultés vont arriver quand on sera bien engagé. Sensibles au vertige s'abstenir.
La première partie est fleurie, très fleurie même en cette saison, la végétation abondante cache souvent le sentier, au risque parfois, de poser le pied dans le vide.
Mélitte à feuilles de mélisse.
Raiponce
Les premières petites difficultés arrivent, une vire aérienne, un ressaut, le sentier bien tracé n'est plus qu'un souvenir.
Dames de Onze Heures
De belles dalles bien lisses...
Anthillydes des montagnes
Les passages "sportifs" se multiplient, ici un beau ressaut bien aérien à désescalader
Mais...il est où le sentier ?
Gueules de loup accrochées au rocher
La sente passe au creux de la falaise, un bel endroit abrité où, entre les arbres nous apercevons un beau bouc sauvage (sauvage dans le sens où il n'est pas d'élevage) il nous guette.
ça faisait un petit moment que nous avions senti l'ODEUR et vu les PETOULES des biques, notre approche se faisait calme et silencieuse pour ne pas effrayer le petit troupeau.
Eux, barrent carrément le chemin, nous attendrons qu'ils nous laissent passer, il est hors de question de les chasser ou de les effrayer.
Mais, attirée par le sel de la sueur, une chèvre vient lécher les mains transpirantes et accepte quelques caresses, les autres regardent avec envie sans vraiment oser.
Une gazelle parmi les biques.
Trop beau avec sa barbichette !
S'il y a encore un peu de méfiance, il n'y a plus de peur, nous pouvons bouger sans les faire partir.
Celle-ci va venir chercher une caresse...
Et celle-là veut essayer de manger l'APN...
Nous laissons ces belles biques à leur tranquillité et à leur liberté, pour continuer notre parcours, les passages "osés" approchent.
Une petite cheminée avec peu de prises qui demande une belle enjambée
du III B
la sente diminue en largeur, puis une première chaîne pendulaire permet d'accéder à un passage très exposé
plus loin, une longue chaîne horizontale sécurise un tant soit peu la progression, aidée des arbres
là...c'est vraiment pas large !
Puis vient une chaîne verticale, environ 6/8m de haut, faut juste un peu tirer sur les bras et bien se jeter en arrière pour que les pieds accrochent
Ensuite un ressaut délicat sera passé par une chaîne oblique qui, si mal prise, à tendance à nous jeter dans le vide...certainement le passage le plus technique du sentier, le risque de partir en travers est grand.
Arrive une belle vire assez exposée , le "gendarme" qui marque la fin des difficultés. En ce qui me concerne, je le contourne par l'extérieur,
et la gazelle passe par l'intérieur
A partir d'ici, le sentier propose plusieurs sorties, vers les crêtes, sur la même courbe de niveau, ou en descendant dans la forêt pour arriver à la chapelle des Parisiens.
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Plus bas, le chemin des Roys étant provisoirement fermé, nous reviendrons au parking par le sentier du Canapé, faisant ainsi un petit détour par cette superbe partie de la forêt.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
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Pour cette petite mais charmante balade, nous sommes revenus dans la belle vallée du Fango.
Un hameau ruiné à visiter, il n'en fallait pas plus pour nous convaincre d'y aller.
Nous garons la voiture juste à la sortie du pont de Tuvarelli et nous filons sur les traces du mare e monti qui se dirige vers Calenzana.
La pente est quasi immédiate, le mare e monti va grimper, mais nous le quitterons assez vite pour prendre le charmant sentier de la boucle qui file en balcon, s'éloignant peu à peu de la vallée du Fango pour s'enfoncer dans une belle forêt.
Rapidement nous arrivons aux premieres ruines, c'est ici.
Un hameau ruiné et envahi par la végétation, seul vestige réellement visible mais superbe, au bord du chemin, trône le vieux four à pain, centre de vie.
Envahi par la végétation, bousculé par un arbre qui cherche à prendre sa place, il résiste.
Il ne suffirait que d'un peu de débroussaillage pour qu'il reprenne du service, la voûte, point faible de ce genre de construction, est en parfait état.
Comme le voulait la sagesse des anciens, le four était presque toujours un peu éloigné des habitations, en cas d'incendie bien sûr !
Celui-ci n'échappe pas à la règle, les maisons, j'en ai recensé une demi douzaine éparpillées alentour, sont toutes en très mauvais état, les toitures n'ayant pas résisté au temps et aux vols de tuiles et de poutres, sont enfouies dans les ronces et la forêt qui peu à peu reprend ses droits.
Le chemin muletier est encore bien tracé, bordé de murets, le dallage apparaît encore. Il descend vers d'autres ruines placées plus près du cours d'eau dans une végétation sombre et humide. les anciens savaient placer un village...
Petit bruit d'eau qui coule en cascade discrète, le ruisseau n'est pas un torrent de montagne, mais en cette période de sécheresse, il délivre malgré tout un peu d'eau salutaire à la forêt et en d'autres temps, aux hommes.
Le sentier remonte abruptement dans la montagne, laissant voir à qui le veut, la trace de multiples charbonnières, ce hameau était-il un village de charbonniers ? C'est bien possible.
La lumière du soleil revient peu à peu, nous arrivons à un point haut, et soudain devant nous s'ouvre une superbe châtaigneraie, des arbres plus que centenaires qui doivent donner généreusement leurs rations de gourmandises aux sangliers, vu comme le terrain est labouré par les groins des cochons sauvages !
Immenses et bien vivants, les châtaigniers !
Il y aurait une chapelle...à 3mn...nous la cherchons un peu et nous trouvons seulement dans les environs une toute petite ruine dont le mur arrondi opposé à l'entrée pourrait bien être celui d'une minuscule chapelle ruinée.
Le sentier débouche au grand jour sur une croupe qui dégage la vue en face sur la punta de Eltru, où nous étions il y a quelques jours, on voit même la maison forestière de Piriu.
La sente file en parallèle à la vallée du Fango qui coule tout en bas. Nous continuons en direction de Manso, minuscule village habité.
Alternant les passages en balcons ensoleillés et les passages en sous bois, la sente descend doucement vers Manso.
Manso est en vue, la trace passe en bordure de propriétés privées, puis prend la petite route qui descend vers le pont qui enjambe le Fango, nous ne traversons pas et restons sur la rive droite du petit fleuve pour revenir au point de départ.
Un fleuve qui descend de la montagne, alimenté par de nombreux affluents, il est en cette période bien paisible mais pourrait, je suppose, devenir un gros torrent à la moindre occasion, les berges le montrent bien.
Si le soleil voulait faire son apparition, une baignade serait tentante, mais il est de plus en plus caché par de gros nuages qui arrivent de la mer, pas si lointaine.
Un sentier au cheminement facile longe le Fango jusqu'à Tuvarelli, il s'en éloigne un peu pour contourner un camping et revient bien vite en bordure de l'eau.
De bien belles marmites invitent à la baignade, le tentation est forte mais sans soleil et avec un petit vent...
Avant d'arriver à Tuvarelli, quelques vaches sont sur le chemin, elles filent aussitôt dans les broussailles, sauf une qui hésite entre la fuite et la tentation d'une petite caresse.
Une jolie balade de moins de 9km et d'environ 300m de dénivelé en cumulé.
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