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Ce matin là il y a un violent mistral, rafales à 85kmh, nous décidons de changer de parcours de randonnée pour être un petit peu à l'abri des rafales glacées. Les crêtes de la ste Baume, ce sera pour une autre fois.
Sur la petite route qui relie Auriol au Plan d'Aups, nous décidons d'aller dans le ravin des Infernets, peut être y serons nous un peu moins secoués !
Pas question de remonter les Encanaux, comme nous l'avons déjà fait, par le lit du torrent, il n'y a pas beaucoup d'eau, mais il y en a !
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Du parking aménagé, nous filons vers la glacière qui surplombe la Vède, un affluent de l'Huveaune, dans cette partie du massif, les ruisseaux qui alimentent la vieille Ubelka sont nombreux. (ancien nom Celto- Ligure de l'Huveaune, "la dévastatrice")
La Vède et ses concrétions calcaires identiques à celles de l'Huveaune
Rapidement nous sommes à la glacière des Encanaux, bel ouvrage bien restauré et très pédagogique, difficile d'imaginer qu'ici, en Provence et a si basse altitude, les anciens produisaient de la glace qui allait être vendue dans les villages et villes environnantes.
Nous quittons le sentier balisé bleu "boucle de la glacière" pour une sente, non balisée, en pente raide qui grimpe sur les hauteurs du ravin des Infernets, végétation dense et humide.
Laurier-Tin en fleurs
Droit devant nous le ravin des Infernets et au fond, les dents de Roque Forcade
Ce cheminement nous fait passer devant de belles grottes, l'abri du figuier
la grotte des Infernets, très grande et profonde, avec une rareté jamais vue ailleurs
une belle gorgone au plafond
dans le fond de la deuxième salle, tout en bas, depuis des années, un canapé en cuir attend le promeneur !
mais comment est-il arrivé là ? ce machin pèse un âne mort et le sentier est difficile.
Plus loin, la grotte des Morts, plus difficile d'accès demande un peu de grimpe
C'est là-haut...
Un étroit mais long boyau, pour y pénétrer, il faut ramper
Je n'ai pas de lampe, cette explo n'était pas prévue, juste après un coude à 90°, le boyau descend en pente douce et je n'y vois plus rien, demi tour !
Retour sur le sentier qui maintenant traverse une végétation abondante et piquante, nous longeons les falaises avant de descendre dans le ravin
Pour remonter aussitôt dans le ravin de la Coutronne, longue remontée en pente assez régulière
jusqu'à croiser la partie haute des Encanaux, où effectivement il y a de l'eau.
Un sentier agréable nous emmène jusqu'à la pinède de l'Adret du Plan d'Aups où nous ferons une rapide pause sous les cèdres avant de revenir sur nos pas, la boucle par la piste du col de la Lare étant en plein vent, nous éviterons.
la tour Cauvin en prolongement de l'extrémité du plan des Vaches.
Plus bas, une fois de retour dans le ravin des Infernets, nous ne remontons pas vers les grottes et nous filons vers le pont des Encanaux
Au pont, le ruisseau a un bon débit d'eau, celui de tous les petits affluents additionnés.
Puis va se jeter dans la Vède qui ira se jeter dans l'Huveaune qui ira se jeter...dans la mer.
Une balade de 12km900 et d'environ 580m de dénivelé en cumulé.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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La Fontaine de Voire ou d'Ivoire selon les dénominations.
Mais le vrai nom est sans aucun doute Voire, la Fouent de Voiro, car ici il n'y a pas vraiment d'ivoire bien que ce soit exotique, mais le vallon où est située cette minuscule source a appartenu à la famille Voire qui y avait une ferme dont les ruines sont encore visibles.
Petite rando de reconnaissance en vue d'une future balade en groupe.
Départ de l'entrée du parc de Pastré. (oui je sais l'objectif de l'apn est sale, mais c'est à l'intérieur...)
Nous suivons le balisage vert qui survit difficilement dans les allées du parc et rapidement nous arrivons à un petit bassin alimenté par les eaux d'une branche du canal de Marseille.
Puis après le centre équestre, le sentier au balisage multiple qui monte en direction du col de la Selle, suivre le tracé noir.
Nous passons devant les ruines de ce qui fut, semble t-il, une maison ayant appartenu à Pierre Puget et transformée de nos jours en dépotoir.
Le sentier grimpe de façon régulière dans la végétation, quelques passages caillouteux se franchissent facilement. En vue arrière, à travers les pins, on arrive à distinguer la belle (mais salement taguée ) Roche Percée, appelée aussi plus poétiquement "Trou de la Lune".
Nous laissons de côté le bout de sentier qui descend vers la grotte Rolland et continuons sur le tracé noir.
encore un peu de montée sur un long lapiaz qui nous offre une belle vue sur les trois pics
et nous arrivons tout près du pas de la Selle, à un carrefour bien balisé nous quittons le noir pour prendre le sentier rouge qui descend vers le plateau supérieur de la Fontaine de Voire,
mais auparavant nous ferons un petit détour au puits du lierre désormais à sec
et aux belles orgues qui se cachent dans la broussaille.
reprise du rouge et descente vers le plateau de la Fontaine de Voire
narcisse douteux
la "tête de mort" des grottes jumelles
La descente vers le plateau nous donne une très belle vue sur les grottes jumelles, où Xavier Dechaux, le graveur des calanques et d'ailleurs, se serait suicidé.
Au moment où nous arrivons les pompiers du GRIMP sont en exercice.
Une tyrolienne a été installée entre les grottes jumelles et le vallon, bel exercice d'évacuation d'un blessé en civière.
Après quelques minutes à apprécier le talent de ce groupe hautement spécialisé, nous prenons les quelques marches d'escalier taillées dans la roche depuis probablement presque trois mille ans, qui nous emmènent à la Fouent de Voiro.
Nous sommes ici très probablement là où a eu lieu la fondation de Marseille, il y a 2600 ans, de plus en plus d'indices laissent à penser que c'est ici que Gyptis a offert la coupe d'eau à Protis le Grec.
Le roi Nann ayant donné en dot la calanque de l'actuel Vieux Port où s'est établie la colonie Grecque.
le rocher où coule un mince filet d'eau, pas vraiment une fontaine...
Un mince filet d'eau s'écoule, chose très rare de nos jours, la Fouent de Voiro est considérée à sec depuis longtemps.
mais il n'y a pas que dans les collines de Pagnol que l'eau est rare, dans les calanques aussi, sinon plus, alors un filet d'eau...c'était de l'or.
Nous descendons le vallon sur quelques mètres et une piste bétonnée remonte sur la gauche, quand je dis qu'elle remonte...je suis en dessous de la réalité, un vrai mur !
...et j'en connais une que ça fait rire !
dans les arbres, des ruines, probablement ce qu'il reste de la ferme de Voire...assurément une très belle et riche propriété.
Arrivés sur le plateau nous suivons la piste, mais juste avant un vieux mur d'enceinte de la propriété, une sente étroite file sur la gauche et passe...par ce qui était une porte.
suite du cheminement en sous bois, la descente raide commence
avec vue plongeante sur le château Pastré et la mer.
quelques passages un tantinet sportifs mais sans plus.
pour revenir dans les abords du parc et rejoindre les grilles de l'entrée du parc (enfin...dans ce cas c'est la sortie !).
balade d'une dizaine de kilomètres pour un cumul de dénivelé de 430m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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La Parloire, ce coin de falaise qui vous renvoie en écho tout ce que vous lui dites. Un bien bel endroit, que ce coin de colline du massif de Garlaban.
Pour cette balade nous partons du parc de Pichauris, parking facile, mise en jambes assurée dans les grandes allées du parc aménagé.
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Au programme de bien belles curiosités, les grands Ubacs, le puits de l'Aroumi, le col de Tubé, le Jardinier, la superbe Baume Sourne, le puits du Murier, le Taoumé, la grotte de Grosibou, le col des Escaoupres, la plaine de Cheylan, la Parloire, la Barre Coupée, les ruines du château de Ners...
Le parc de Pichauris est un endroit très prisé pour les sorties dominicales. Tout est fait pour le plaisir des yeux, faux ponts en jolies pierres véritables, faux ruisseaux, fausses sources...enfin pas tout à faux tout ça, mais bien sec en vérité. Joli décor pastoral.
En face de nous la barre des grands Ubacs, premier objectif pour aller jusqu'au col du Régage, mais auparavant petit détour jusqu'à la table d'orientation avec belle vue sur le massif de ste Victoire
la ste Victoire, face sud...on va y revenir bientôt.
Un petit sentier grimpe dans une végétation qui pique jusqu'au col du Régage et passe sous la barre des grands Ubacs
Au col, un petit vent ne nous encourage pas à y séjourner trop longtemps, mais il a l'avantage de dégager le ciel.
Par le sentier jaune qui descend, main droite, nous filons vers le puits de l'Aroumi, balisage bien marqué, en contournant le haut du Grand Vallon .
Le puits de l'Aroumi ensoleillé et sa clairière sèche, pas bon ça ! ici normalement en cette saison, le puits déborde et ça patauge sévère tout autour !
Puits en fonction mais fermé par cadenas, il est réservé aux bergers et leurs troupeaux.
Mais le plus beau ici, c'est certainement le grand chêne qui trône dans la clairière...
le grand chêne du puits de l'Aroumi
Nous laisson derrière nous le Régage, le Defens et le mont du Marseillais avec ses antennes, pour monter vers le col de Tubé...
et redescendre immédiatement en direction du vallon de Précatori (sans y aller) avec un petit arrêt au puits du Murier bien bouché par des tas de pierres et autres détritus, comme toujours !
le faux-vrai puits du Mûrier
le vrai puits, ici, avec les maîtres des lieux qui prennent la pose...
où ici, maintenant, enfoui dans les argéras et les filaires.
le puits
Orchis dans la baouque
Au Jardinier, ancien plateau qui fut autrefois habité et cultivé (d'où son nom) il subsiste quelques vestiges végétaux de cette occupation par l'homme, cerisiers (en fleurs), figuiers, lilas et autres témoignages actuellement envahis par les pins et autres ronces.
montée vers la Baume Sourne, (grotte sombre) petite visite pour profiter d'un rare et bel éclairage,
bel éclairage qui permet de voir que les tags et autres graffitis abondent...l’imbécillité humaine n'a pas de limites, les rues de la ville ne suffisent plus à ces "néo artistes" !
Vu que le vent souffle bien, nous restons ici, juste au dessus de la grotte pour notre pause, ce qui nous permettra de rencontrer avec plaisir d'autres randonneurs (rando mardi 15/16) .
Suite de notre parcours en montant au col de Baume Sourne,
puis vers le Taoumé par la longue croupe qui le précède
Rapide passage devant la sortie de la grotte de Grosibou si chère à petit Marcel et son complice Lili des Bellons (souvenirs d'enfance M.Pagnol)
descente vers le col des Escaoupres
et une fois sur la grande piste, nous prenons le discret sentier qui traverse la plaine de Cheylan jusqu'au pas du figuier
la plaine de Cheylan
le petit pas du Figuier
pour prendre le sentier qui nous entraîne vers les belles falaises de la Parloire
puis la barre coupée et descente par le pas du Goï
Pour filer vers la Fève sans y aller et bifurquer dans le vallon qui va nous ramener à Pichauris en passant devant les ruines du château de Ners.
Vestiges du château de Ners.
Une jolie boucle (à refaire au printemps pour profiter des fleurs sauvages) d'environ 19km200 et 800m de dénivelé cumulé.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
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