-
Les gorges de Trévans
Les gorges de Trévans, dans les Alpes de Haute Provence, nous y sommes déjà allés plusieurs fois, en variant les boucles possibles, celle-ci, la plus courte fait tout de même partie des plus belles.
Direction Estoublon, puis une fois dans le village prendre la direction de Trévans, une petit route nous emmène à un parking aménagé, se garer.
Ce matin là, le temps est gris, un bon vent souffle au niveau du parking, mais ne se fera pratiquement plus sentir une fois dans les gorges.
Nous franchissons le pont de pierre sur le torrent Estoublaïsse, et nous nous engageons dans les gorges, le sentier est creusé dans la roche, l'eau émeraude du cours rappelle celle du Verdon, pas très éloignée.
le torrent Clovion se jette dans l'Estoublaïsse, nous le laissons de côté, nous reviendrons par là, la grimpe commence rive gauche, la sente s'élève rapidement
une vire creusée dans la roche
et l'Estoublaïsse est de plus en plus bas, nous allons pendant un moment le perdre de vue.
le sentier grimpe maintenant dans une forêt de longs pins noirs, puis rejoint la sente dite du Belvédère, et redescend en direction du hameau ruiné de Valbonnette
en corniche, un vieil arbre semble dire "viens viens" ...
en face, au loin les cimes enneigées
descente vers le hameau, il n'en reste que quelques pans de murs, bien que ce ne devait pas être un grand village, d'autres ruines sont probablement enfouies sous l'épaisse végétation, il suffit de regarder un peu pour apercevoir, de ci de là des vestiges de murs qui peinent à émerger de terre.
seule le vieux four à pain est presque intact, avec un peu de restauration, il pourrait reprendre du service.
les premières primevères bordent le chemin, en petits bouquets qui donnent un peu de couleur.
au creux du vallon, d'autres ruines du hameau, dont cette bâtisse où trône une colonne de pierre qui fait poser question, j'ai ma petite idée, mais...pas évident.
Nous arrivons au bord de l'Estoublaïsse, dans une prairie appelée le jardin de Valbonnette, un refuge ONF y est...en bien piteux état, il est quasi certain que dormir à l'intérieur de cette ruine, serait plus dangereux que de rester dehors, même et surtout par mauvais temps. Un tantinet prêt à s'écrouler le refuge !
boiseries plus que pourries, qui tiennent encore debout par habitude.
Nous faisons notre pause ici, au bord du torrent, l'eau y est glacée.
Nous laissons derrière le refuge et le jardin de Valbonnette, pour franchir la passerelle sur le torrent afin de commencer notre parcours de retour par l'autre rive
au sortir de la passerelle, ne pas chercher à partir tout droit, le sentier n'est pas dans le décourageant éboulis qui est en face, mais bien discret, juste au bord de l'eau, à gauche.
rapidement il reprend d ela hauteur et petit à petit va quitter le ravin de l'Estoublaïsse pour rejoindre le torrent voisin, le Clovion
en haut, gros coup de zoom sur les ruines de la chapelle Saint André du XIIème siècle .
une grotte au dessus du sentier nous appelle, comment refuser, le détour est court nous y allons
jolie grotte, assez vaste sans être profonde, mais sans grand intérêt, nous revenons sur le sentier.
tout en bas c'est encore l'Estoublaïsse, la sente va virer fortement à droite et quitter ce ravin
au dessus, le feuilletage de la montagne est impressionnant, elle est prédécoupée, comme un cake !
après une belle descente sous les pins noirs, la double passerelle sur le Clovion, nous fait encore changer de rive
et passer en corniche sur un sentier où, sur une face lisse de rocher, figure cette superbe inscription : la Nature a toujours raison !
la sente descend en lacets serrés, retour dans le ravin du Clovion
pour arriver au sortir du défilé du Clovion, juste avant son point de confluence avec l'Estoublaïsse
encore une passerelle, sur le Clovion
puis une passerelle sur l'Estoublaïsse
et nous revoilà sur le parcours de ce matin, retour au parking.
Une agréable balade de 10km pour un cumul de dénivelé de 410m dans de superbes gorges, plusieurs variantes permettent d'allonger la rando.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
D'un petit "coup de voiture, nous allons voir les ruines du hameau de Trévans, ce qu'en dit le "wiki" :
Le nom de Trévans apparaît pour la première fois dans les chartes en 1157. Une abbaye, nommée Saint-André-du-Désert, y est construite au XIII e, devient un prieuré, puis est dévolue aux carmes. Elle est plusieurs fois prise d’assaut lors des guerres de religion, et finalement abandonnée en 1575, date à laquelle les Carmes s'installent à Estoublon, village très proche. Ils y resteront jusqu'à la Révolution.
Par arrêté préfectoral du 13 avril 1973, la commune de Trévans est rattachée, le 15 avril 1973 à la commune d'Estoublon.
Le village est actuellement laissé à l'abandon.
D'avril 1943 à avril 1944, "le camp Josette maquis de Trévans" abrita des résistants, une stèle nous le rappelle tout près du parking. Ici sans fouiller, j'ai trouvé un éclat d'obus tout près des ruines du village...
**************
-
Commentaires
2Mana bonneminealixDimanche 19 Février 2017 à 19:57connais pas du tout....bien tentant
Bises
-
Dimanche 19 Février 2017 à 20:03
-
4CATALANEMardi 21 Février 2017 à 06:38Encore une belle balade en votre compagnie ! Ces gorges m'ont fait un peu penser aux gorges d'Espuluca (dans le Gard) que nous avons faites plusieurs fois ! Allez, bisous les amis.
Ajouter un commentaire
comme d'habitude, jolie rando, belles photos et explications très claires. Merci.
Vous nous donnez, là, une belle idée de rando. Merci