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Garlaban, le grand vallon de Lascours
C'est une belle journée de fin septembre propice à une balade un tantinet sportive dans notre beau massif de Garlaban.
Le Grand Vallon s'enfonce dans le massif tout juste sur les hauteurs de Lascours, ce sera notre terrain de jeu ce matin-là.
Départ au milieu des restanques plantées d'oliviers alignés au cordeau, fierté de Lascours.
Nous quittons bien vite le sentier balisé pour nous enfoncer dans la Grand Vallon, au milieu d'une végétation basse et piquante qui a tendance, et c'est bien légitime, à reprendre ses droits.
les falaises arides mais percées de nombreuses grottes et abris sous roche, s'étirent de chaque côté
un vague sentier côtoie le lit d'un torrent bien à sec, pourtant, c'est ce torrent qui fut impétueux qui a creusé les superbes marmites que nous envisageons de remonter, ce sera un peu plus haut, pour l'instant, nous subissons la vengeance des argéras pour avoir le culot de nous aventurer ici.
Un ressaut nous fait sortir du lit à sec pour rejoindre une sente qui file droit sur les marmites de géants.
imaginons le torrent qui dévalait ici, que de superbes cascades il devait y avoir !
Un gros câble largement surdimensionné permet de s'engager dans les marmites
mais les mains ne sont pas restées au fond des poches...
les grandes marmites sont là, trois en enfilades, en tailles progressives, toutes équipées d'une chaîne absolument indispensable; Il faut maintenant tirer sur les bras
et bien poser les pieds pour bien profiter de toute la surface d'accroche des semelles
et une et deux, puis trois !
allez...monte !
plus haut, d'autres marmites plus faciles se franchissent sans chaîne ni câble
puis, progressivement la trace nous emmène au pied de la Baume Plate et rejoint le sentier des Tourdres
nous continuons la montée, délaissant la direction du Régage, nous filons vers le puits de l'Aroumi, le sentier est assez pentu et bien dégradé
et nous arrivons au Puits de l'Aroumi qui trône au milieu d'une belle clairière bordée de chênes et de pins.
hélas sans eau, conséquence d'une sécheresse estivale destructrice.
Je viens saluer comme il se doit, le grand chêne multicentenaire, mon ami.
par le sentier balisé jaune nous montons au col du Tubé, ce sera le point de notre pause du médio.
Un peu de brume sale recouvre Marseille et sa rade, les îles du Frioul en sont presque hors de visibilité
Par la large piste DFCI, nous montons au plus haut sommet du massif, la butte des Pinsots, ornée d'antennes et autres bâtiments techniques
Ce n'est pas un endroit où nous aimons flâner, par un sentier peu tracé nous traversons la butte, pour revenir en direction opposée, vers Lascours et la vallée de l'Huveaune
La descente devient raide et caillouteuse...et ce n'est pas fini
sur notre droite, le mamelon de Garlaban et sa croix, dans un contre-jour d'après midi
Longue descente ultra raide et glissante pour un retour vers Lascours
Tout en bas, les restanques s'alignent
Une belle rando dans notre massif de Garlaban, d'environ 9km500 pour un cumul de dénivelé de 520m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
Hi hi hi !!!!Mon mari, qui passait à côté de l'ordi s'est exclamé : "Encore ton acrobate !!!" Tu vois un peu la réputation que tu as ... En tous les cas, bravo à vous deux, vous êtes des champions.
Bisous.
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Une belle rando dont le nom me fait souvenir d'un alcool de Paul Ricard.
eh oui...le marc de Garlaban, excellent en effet.
amitiés
jluc