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Forêt de Morières Montrieux, le Bau pointu
Une balade dans la forêt de Morières, avec quelques curiosités qui valent la peine, voilà le programme de ce jour.
Nous avons du mal à trouver le point de départ de la balade prévue qui doit se situer à la jonction route forestière avec le GR51 au niveau de Morières les Vignes. oui mais voilà, le balisage GR est complètement effacé, donc quasi invisible, seul un balisage jaune montre qu'il y a effectivement un départ de sentier de randonnée, le GPS confirmera que c'est bien ici que passe le fameux GR...dont nous verrons quelques jalons, un peu plus loin.
Il s'agit d'une balade inspirée par Pierre du blog "Les randos du Grand" mais nous n'avons pas suivi exactement le même cheminement, seuls les points clés ayant été conservés.
Le point de départ ayant été trouvé, la voiture est garée un peu plus haut sur le bas-côté, nous pouvons y aller.
Cheminement sous couvert de yeuses en légère descente, puis sortie au soleil dans les romarins largement fleuris
Le sentier plonge dans un ravin, sous les yeuses, de nombreux rochers sont épars, parfois ils encombrent bien la sente rendant le cheminement difficile, surtout quand le soleil, ras et dans les yeux, perce le couvert végétal. Il est probable que cette portion de GR 51 ne doit pas être très fréquentée car les traces de passages sont rares.
le sentier débouche le long de la clôture d'une propriété puis nous entraîne sur 300m environ sur la route forestière que nous quittons ensuite pour prendre la piste de Torris qui longe de belles oliveraies et autres vergers
Un massif, de populage des marais sur le bas-côté nous interpelle, ce n'est certes pas son lieu de vie habituel
populages des marais
Puis de nombreuses anémones de toutes les couleurs illuminent le décor.
une sente discrète part sur la droite, nous y allons, il faut bien commencer à monter un peu !
nous trouvons, sans peine, la plus belle curiosité de cette balade, un apié peu ordinaire.
Caché dans la végétation, il est entouré d'un épais mur en pierres sèches, qui devait protéger les ruches du vent et des "prédateurs" de toutes sortes.
Deux rangées de treize cases sont de part et d'autre de l'apié, deux exposées au sud, deux au nord soit un total de deux fois treize ruches, mais peut-être était-ce dans le but d'avoir une exposition au sud l'hiver et une au nord l'été, les abeilles étant très sensibles au froid et aux fortes chaleurs.
Les chênes, eux, ont envahi l'espace, ils sont bien trop jeunes pour avoir été plantés là volontairement pour ombrager le rucher.
Une couverture de tuiles moulées à la main, subsiste encore. Maçonné avec les matériaux trouvés sur place, cet apié est un précieux témoignage de ce que nos "anciens" savaient faire avec presque rien.
Nous repartons en direction du Bau Pointu, le sentier devient de plus en plus raide et difficile, les cailloux fort nombreux roulent sous les pieds
puis au niveau d'un carrefour avec une piste, nous filons jeter un coup d’œil à une autre ruine, le refuge ONF des Carretiers et sa citerne.
Comme celui aperçu ces jours derniers à Valbonnette il s'agit d'un abri construit par l'ONF à une époque où les agents ne se déplaçaient pas en 4x4 et devaient passer plusieurs nuits sur place en pleine forêt.
entre les pierres, dans les gros espaces, les loirs y ont entassé leurs provisions...
la citerne enterrée, en assez bel état
nous continuons notre montée vers le sommet, la piste est large et monte régulièrement en direction du Ragage des Fenouils, un aven comme il y en a tant dans le Siou Blanc.
Peu avant le Ragage, nous prenons une sente discrète qui file dans une végétation de plus en plus dense.
et par une autre sente à peine tracée, la grimpette vers le sommet commence sérieusement, sous les yeuses en abondance tout comme les rochers qu'il faut parfois escalader
lente approche du sommet dans les roches aiguisées comme des rasoirs
Puis nous arrivons sur une large esplanade, partiellement recouverte de caillasses blanches qui sont chauffées par le soleil. Nous sommes arrivés, la pause se fera ici sur une grande roche plate accueillante.
Pour le retour, nous prenons un jeu de pistes et sentiers, tous très pentus et désagréables car complètement défoncés, comme quoi, parfois, les descentes sont plus difficiles que les grimpettes.
alternance de portions de pistes et de sentiers étroits
puis nous retrouvons notre sentier pris à l'aller, la boucle est bouclée, nous le remontons jusqu'au point de départ.
Une balade rude pour les genoux d'environ 9km pour un cumul de dénivelé de 420m
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
Pas de panique, les populages ne sont pas encore dévariés. Il s'agit plutôt de ficaires, autres renonculacées tout à fait courantes dans la région. Détail amusant : la forme et la taille de leurs racines tubéreuses leur a valu quelques noms vernaculaires de plus ou moins bon goût que je vous laisse le plaisir de découvrir ...
Un grand salut
Pierre
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Samedi 9 Mars 2019 à 18:49
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Encore une bien belle balade faite en votre compagnie ! Tiens je viens de m'inscrire à la news de Pierre. J'ai vu qu'il allait souvent dans les Pyrénées (et j'ai noté en particulier les randos des Bouillouses et du lac de Puyvalador. J'ai de la lecture pour les prochains jours !) Bon moi ce matin je vais aller randonner au marché de Saint-Gilles (rires). Bises.
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J'ai de la fièvre des frissons, je suis couché, saloperie de grippe malgré le vaccin et mes remèdes homéo