• Collines de Pagnol, col de Garlaban

     C'est un timide retour vers nos collines de Pagnol qui est au programme de cette journée.

    Retour timide car la chaleur, en cette mi septembre est encore étouffante, et côté ombre, le massif de Garlaban n'est pas le mieux loti.

    Nous garons la voiture à l'entrée de Lascours au bas du sentier des Dansaïre et immédiatement nous grimpons en direction du col de Garlaban. 

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    A la bifurcation nous laissons le sentier historique des Dansaïre, ce sera notre retour, pour prendre le sentier de droite qui va nous emmener beaucoup plus haut sur le sentier jaune qui circule en balcon entre les corniches du grand Vallon et la source des barqieù

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     la grimpe est rude, le soleil commence à cogner sérieusement

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     le mamelon de Garlaban, sur notre gauche, nous n'y sommes pas encore...

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    soudain des bêlements de cabrette affolée percent le silence de la colline, sur le versant opposé, une chèvre crie sa peur d'avoir perdu son troupeau, chèvres d'élevage mais en liberté. elle court à droite, à gauche, cherche ses semblables qui, nous les voyons, insouciantes, filent vers l'est en broutant.

    Enfin elle reprend la trace de leur odeur et en quelques longs sauts, et bêlements réprobateurs, elle retrouve sa famille. 

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    Nous sommes arrivés sur le sentier jaune, devant nous s'étire le panorama de cette partie du massif, garrigue et roches blanches surchauffées par le soleil généreux. 

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     seul le ravin des Barqieù est pétant de verdure, la source éponyme y lâche une eau chiche mais régulière suffisant à faire foisonner lierres et autres végétaux bien verts.

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     Collines de Pagnol, col de Garlaban

     Collines de Pagnol, col de Garlaban

    la source a été saccagée par les sangliers assoiffés , un filet d'eau s'en échappe encore malgré la sécheresse et suffit à reverdir le ravin.

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     Nous décidons de passer par le pierrier et le petit ressaut pour monter au col, montée raide mais nettement plus courte que par l'autre sentier, que nous prendrons pour le retour.

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     un câble sécurise le ressaut, surtout utile en descente et par temps humide

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    le col de Garlaban est relativement ombragé, quelques pins offrent une ombre généreuse, mais chaude.

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     Nous cherchons un emplacement pas trop fréquenté, les groupes arrivent, c'est l'heure du pique nique.

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     l'oratoire à Jean Marie Vianney, curé d'Ars.

    pour le retour, nous filons par le côté, en  direction de la grotte du Papé, sans y aller, et commençons notre descente

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    des "inconscients" ont ici allumé un feu, pourquoi, d'ailleurs si ce n'est jouer aux cons ? 

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    la végétation exhale la chaleur, les romarins en fleurs embaument 

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    les chênes kermès sont lourdement chargés en glands, serait-ce le signe annonciateur d'un hiver rigoureux ?

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     la descente par le sentier des Dansaïre est toujours aussi belle,  

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

    puis c'est l'arrivée au grand chêne qui trône au milieu du sentier, nous sommes presque arrivés en fin de parcours.

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

     

    Collines de Pagnol, col de Garlaban

      En écrivant cet article avec quelques jours de retard, j'apprends que la croix de Garlaban qui avait été badigeonnée en rouge par de gros connards la semaine dernière, a été repeinte par les services techniques. Merci et bravo pour cette rapidité de réaction. Mais il n'empêche qu'un de ces jours, on va retrouver un des ces connards, au fond d'un ravin...ni vu ni connu, un accident peut-être ? Les randonneurs amoureux de leur patrimoine ne sont pas tous de vieux cons peureux.

     

    L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

    l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

     Pour les secours composer le 112

    « Luberon. Chantebelle dans les gorges de l'AiguebrunSt Jean du Gard, le pic d'Arbousse »

  • Commentaires

    1
    CATALANE
    Lundi 24 Septembre 2018 à 20:42

    Je vois que tu es, à juste titre, furax contre ces connards !!! Incroyable, j'ai vraiment du mal à réaliser ...
    Bon, en tous les cas, encore une belle balade que je fais en votre compagnie les amis. Allez, bisous et bonne soirée.

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    2
    Le vieux scaf
    Mardi 25 Septembre 2018 à 08:47

    Un de ces jours vous allez croiser la Légion et vous retrouver le soir à Aubagne avec le képi blanc !

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