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Les vendredi 25 et samedi 26 novembre 2016, je serai à l'Espace Culturel E.Leclerc de Sormiou pour dédicaces de mes romans.
Entrée libre et gratuite.
Je vous y attends avec plaisir.
Le Grand Secret 2ème édition
La Clue
Petits Mensonges Entre Amis.
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Si toute la semaine le temps a été menaçant, voire mauvais, pour cette balade de dimanche nous avons bénéficié d'une jolie fenêtre météo.
Après les consignes habituelles, le départ est donné depuis le parking des Claous derrière le centre équestre de Garlaban.
Non, la photo est trompeuse, ni je vais donner une claque, ni je suis énervé, bien au contraire !
Nous suivons la sente balisée fort proprement en jaune, c'est pour le moment la trace à suivre, nous arrivons assez vite, malgré une belle pente qui nous met "en forme" au premier petit collet juste à l'arrière de N.D. du Château, direction, la belle grimpette raide qui file vers le sommet du mont Rhodanicus où se trouve les vestiges, hélas bien peu représentatifs de la chapelle Santo Crous la luencho.
La grimpette s'accentue au fur et à mesure de l'approche du sommet, demandant de souffler un peu.
Le paysage se découvre lentement, tout d'abord la vierge de N.D. du Château.
Nous voilà au sommet, ouf ! disent certains ...
Les bases de la chapelle sont bien visibles et montrent son exposition face à la plaine, au bord de la petite falaise.
Arrêt pour quelques explications sur cette chapelle appelée à disparaître, y compris de notre mémoire.
(Sainte Croix la lointaine) Santo Crous la luencho dans une de ses dernières restaurations, il y a déjà fort longtemps.
Nous en profitons pour admirer le panorama, en face, Marseille, la mer, le massif des calanques côté ouest
Un vol d'étourneaux qui se place dans l'axe N.D. du Château - N.D. de la Garde (belle image saisie pile poil au bon moment)
de l'autre côté, la chaîne de l'Etoile et la dent rocheuse du Pilon du Roy.
Nous filons en longue descente un peu caillouteuse vers le Duché, puis remontée au col de Puits Rouge, et direction la source de Pichoun Ome tandis qu'un petit groupe file en vitesse pour un aller et retour, vers les grottes des Pestiférés.
Au passage, un petit commentaire sur l'origine du nom de ces grottes. Marcel Pagnol qui aimait bien Allauch en tant que voisin, avait eu l'idée d'un roman historique sur la peste de 1720 "les Pestiférés" , malheureusement la Faucheuse l'a empêché de le terminer et dans un roman posthume "Le Temps des Amours" il n'en est publié qu'une partie.
deux non pestiférés dans la grotte première
Nous passons sous les grottes et filons vers la source de "petit homme" Pichoun Ome dans une garrigue de romarin qui fleurissent, d'argéras cramés par la sécheresse, et de cistes qui peu à peu reprennent vie.
la source, bâtie, car ici elle est en un point stratégique du massif, est hélas sèche, en temps ordinaires, il n'est pas rare d'en voir l'eau déborder sur le sentier obligeant à patauger dans la boue.
La colonne s'étire sur le sentier confortable qui serpente jusqu'au vallon des Escaoupres, donnant quelques aperçus des mines de bauxite qui aux siècles passés alimentaient l'usine de la Barasse.
Petit arrêt regroupement au virage serré qui coupe le vallon des Escaoupres, nous le rejoindrons un peu plus loin, au pied de Tête Ronde.
Mines de bauxite à l'abandon au pied de Tête Ronde
En face de nous, le Taoumé et en forçant un peu la vue, la grotte de Grosibou de "petit Marcel et Lili des Bellons" .
Nous arrivons sur le sentier balisage bleu qui monte en suivant le vallon des Escaoupres, direction, la source du Chien.
malgré la grimpette, le sourire !
Sur la gauche, la grotte de l'Etoile et sa particularité hydraulique, plus haut, à moitié cachée, la grotte du berger.
Mais pour le moment, pause bien méritée pour le pique nique de midi (passé) au bord du filet d'eau de la source du Chien sur de belles dalles de calcaire tiédies par le soleil timide du matin.
C'est reparti pour une belle grimpette vers la grotte du Berger, le Seuil des Bartavelles et lou Pas dei Menoun, là encore avec un franc sourire.
tout en bas, le vallon des Escaoupres s'enfonce dans un petit peu de grisaille qui arrive lentement
Nouvel arrêt à la grotte du Berger pour admirer les peintures du peintre Bernex réalisées lors de la fête Capra 2011.
Puis c'est le passage au Pas dei Menoun qui nous ramène sur le plateau, direction Petite Tête Rouge par le col de Cante Perdrix.
En face, dans des trouées de soleil, la chaîne de l'Etoile scintille des ses dernières lueurs de la journée.
Une balade, sous un ciel clément, de 9km200 pour un cumul de dénivelé de 450m environ.
crédit photos Yvette, Yacca, Gilles et Jluc.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Nans les pins, au pied du massif de la Sainte Baume est un petite ville charmante qui est en pleine expansion dans la plaine, les marseillais y ont "fait construire" pour s'éloigner de la ville bruyante.
Mais, sur la butte qui surplombe le Nans d'aujourd'hui, se trouve le vieux village, le vrai.
Un oppidum, montre que le site était déjà apprécié pas loin de 600 ans avant JC.
Direction le quartier St Laurent, la chapelle de la miséricorde et le chemin des Roys, qui fut, en son temps, emprunté par les rois de France pour aller en pèlerinage à la grotte sacrée Marie Madeleine, ce sentier est balisé par une fleur de lys bleu roi, balisage hélas bien souvent vandalisé surtout sur sa partie "hostellerie de plan d'Aups- grotte sacrée".
La chapelle de la Miséricorde
Du XVIIème siècle, elle a été érigée par la confrérie des pénitents blancs afin d'abriter la statue de la Vierge à l'enfant trouvée par des bergers au sommet de la colline Ste Croix.
Autrefois on sonnait la cloche pour éloigner la grêle.
Au cours de la terrible peste de 1720, le sanctuaire a servi d’hôpital de fortune.
le chemin des Roys commence ici, rois, reines, papes et simples pèlerins empruntaient l'itinéraire appelé aujourd'hui "chemin des Roys" pour se rendre à la grotte sacrée après être allés s'incliner devant la tombe de Marie Madeleine à la basilique de St Maximin.
C'est St Cassien qui au Vème siècle établit le premier prieuré dans la grotte. la Sainte Baume devient alors un sanctuaire dédié à Marie Madeleine.
Les pèlerinages s'intensifient, le chemin des Roys doit son nom à la quarantaine de souverains et personnages célèbres qui l'ont parcouru depuis St Louis en 1254 jusqu'à Louis XIV qui fut le dernier roi à y venir en 1660.
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Nous filons sur ce sentier que nous quittons vite pour monter vers le sommet de la colline sur notre gauche, là-haut est notre but, les ruines du château du vieux Nans.
Sous bois sombre et humide, ce matin là la température n'est pas douce.
Les premières murailles apparaissent, en face, le soleil brille, nous sommes plein nord et sous couvert.
tout en bas, le Nans moderne...
les ruines du château ne sont pas sécurisées, danger d'éboulement, la prudence est de rigueur.
en contre bas, vers le nord-est le bourg et son rempart apparaissent
Nous sortons des ruines du Château et descendons vers le bourg par la porte nord.
en arrière, la porte nord.
puis nous pénétrons dans le Bourg, à notre droite, les maisons, à gauche les remparts au bord de la falaise
Nous sommes au sommet du rempart médieval, avec son chemin de ronde crénelé et muni de nombreuses archères encore bien visibles.
Nous voici maintenant au cœur du Bourg, les rues se croisent.
La végétation reprend le terrain perdu, mais avec un peu d'imagination...il est aisé de voir et entendre la population aller et venir, les cris des enfants, les chevaux, les animaux.
au sud, les remparts sont bien conservés, au fil du temps la fortification étant moins utile, les nouvelles maisons sont venues s'adosser au rempart, construction plus légères, moins soignées , elles se démarquent bien.
La placette et la Grand'rue, assez pentue ne pouvait pas recevoir les charrettes, d'autres accès étaient possibles par la face nord (pas encore accessible au public) . Les maisons y étaient à étage et la rue, large de trois mètres recevait les artisans et les commerces.
Pavée là où la roche n’apparaît pas, c'était le cœur de la ville.
Fin de notre balade du temps jadis en Provence, il fait froid, nous écourtons notre promenade tout en promettant à la Ste Croix de revenir un de ces jours.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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