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Le plateau du Siou Blanc, du côté de Signes dans le Var regorge d'avens qui font la joie des spéléos. Plus de 800 avens répertoriés, un vraie passoire que ce plateau !
Mais ce n'est pas sa seule spécialité, de nombreux circuits de randonnées y ont été créés par le CG83 et des refuges gratuits y sont à disposition sous condition de réservation.
Pour cette petite balade (reconnaissance en vue d'y organiser une rando de groupe) nous avons fusionné plusieurs circuits du topo guide CG83.
A noter que plusieurs sentiers ne figurent pas sur la carte IGN correspondante, ce topo guide naturaliste est donc vraiment utile, de plus il est assez bien fait.
clic sur la carte pour agrandir
La bergerie du Siou Blanc sera notre point de départ. nous filons sur la piste GR99 en direction des ruines de Jounces, tout de suite un premier aven au bord du chemin, il est comme beaucoup d'autres, entouré d'un grillage de protection.
un aven au bord du chemin
Arrivés à un ensemble de gros rochers dont un tabulaire superbe envahi par un lierre géant, nous prenons le sentier sur la gauche (poteau indicateur)
rocher tabulaire envahi par des lierres géants
ce bout de sentier est un raccourci qui rejoint la piste que nous avons quitté, nous filons vers le Jas ruiné de Laure, petite grimpette facile sur un chemin assez caillouteux.
caché derrière un mur de végétation, nous apercevons un abri sous roche aménagé en bergerie, petit arrêt.
Reprise du cheminement, nous quittons le GR pour la trace jaune du sentier du Jas, un autre aven se trouve ici, il n'est pas au bord du chemin et demande un petit aller et retour.
L'aven du jas de Laure, petit trou qui doit être bien profond, on ne voit qu'un puits qui descend bien loin dans le noir.
Arrivés au jas, ruine qui fut certainement une très belle demeure, tout près une parcelle a été semée de grains pour nourrir la sauvagine (emblavure)
Juste après le Jas ruiné , nouvelle bifurcation, direction l'aven du Vent qui Siffle, dans une belle forêt de chênes
pour arriver à la côte 760 où nous prenons la direction de l'Abîme des Morts et là, longue descente pour revenir couper la route et passer tout près de cet aven l'Abîme des Morts, juste en contrebas de la route et du sentier balisé, changement de cap, direction, la Sente de l'Eléphant et Roucas Traouca, en quelques minutes nous sommes devant la curiosité du Siou Blanc... l'Eléphant de Pierre.
L'éléphant de pierre
Pause au soleil et c'est reparti sur le sentier de Roucas Traouca ( pierre trouée ) et son autre aven protégé par une bien fragile barrière
Un caillou ou un crâne ?
Orchis
Suite du parcours sur une large piste puis à une bifurcation direction l'Aven des Trois Marins, le sentier passe dans un plateau fait de grandes dalles calcaires fissurées (lapiaz) au milieu d'une végétation basse. Puis c'est l'arrivée à l'aven des Trois marins, tout petit trou, lui aussi bien sombre et profond.
Nous retraversons la route, pour passer devant un petit étang éphémère, l'Aïgue, grande mare qui retient les eaux de ruissellement et qui est un lieu de reproduction des crapauds Bufo bufo et des Pélodytes Ponctués. En nous approchant, nous pouvons voir de nombreux têtards.
L'arrivée à la bergerie du Siou Blanc est proche, nous faisons un petit détour pour la voir sous un autre angle.
La bergerie du Siou Blanc fut un haut lieu de résistance, une plaque commémore ces faits.
Jolie balade d'environ 10km et d'un cumul de dénivelé ne dépassant pas 250m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
8 commentaires -
Il s'agit d'une seconde édition, en peu de temps, de cette rando, mais comme pour tout ce qui est bon, pourquoi s'en priver ?
Le départ se fait de la RD2 à l'entrée haute du parc de st Pons. Quelques emplacements de parking sont possibles à condition de ne pas obturer l'accès de la piste forestière (secours).
clic sur carte pour agrandir
Descente par un bout de piste vers l'entrée haute du parc où nous n'irons pas. En face de nous, notre objectif, le bau de Bertagne.
Les trois copines étant équipées de turbos, je pense que je vais souffrir, la grimpette commence ici et ne s'achèvera (momentanément) qu'une fois sur le plan des Vaches.
C'est parti, le chemin le plus direct est emprunté, direction la barre du pin de Simon en laissant sur la droite tous les sentiers habituels
de gauche à droite, le résumé de notre parcours sur les hauteurs...
en face à gauche les dents de Roque Forcade, au centre le bau de Bertagne, à droite les falaises de Cugens.
Cette portion de parcours est très ensoleillée, les fleurs sauvages pointent leurs couleurs qui rompent la monotonie de la caillasse blanche.
iris nain violet
asphodèle
narcisses douteux
ciste cotonneux
La barre du pin de Simon demande parfois de mettre un peu les mains, le dénivelé se digère ainsi plus rapidement...
sous la barre du plan des vaches masques
Passé la barre du pin de Simon, nous retrouvons un sentier large qui mène vers la Grande Baume, nous le quittons très vite pour un sentier discret qui en grimpant raide dans les chênes, nous emmène tout là-haut sur le sentier des Aurens.
De là, direction le col de l'Espigoulier, puis le sentier raide qui file vers le doigt de Salomon, premier monolithe des dents de Roque Forcade.
Sous le doigt de Salomon, la sente file sur la gauche pour contourner l'extrémité du plan des Masques
Sentier en balcon qui longe le pied des falaises, quelques ressauts sont à franchir sans trop de difficulté
puis c'est l'arrivée à la cheminée qui permet de passer à l'étage supérieur par un peu de grimpe en s'aidant d'un précieux chêne.
La chaîne posée là est un vrai piège, une très bonne mauvaise idée qui de plus, cisaille la branche de l'arbre.
Une main en appui sur la yeuse, l'autre main dans les prises de la roche, pour les pieds, les appuis sont évidents, allons y !
ça se passe bien et même avec le sourire !
Et nous voilà sur le plan des Vaches (je préfère, vous l'auriez compris, le vrai et ancien nom, le plan des masques...) qui nous offre une superbe vue sur les dents de Roque Forcade et au loin...la mer.
Direction le col de Bertagne en passant devant le gouffre des Masques ( du provençal masco...sorcière )
Et pause au soleil au col de Bertagne, face au pic et à sa rude grimpette.
le bau de Bertagne
Reprise du parcours, il nous faut grimper ce sentier, juste après la torpeur de la pause au soleil ! dur dur !
Mais bon...nous finissons par y arriver, nous traversons la route qui mène au radôme de l’aviation civile, pour une séance photo quasi obligatoire.
ici pousse...un arbre à filles !
Descente hors balisage et franchement hors sentier pour aller jeter un coup d’œil à la pierre tremblante qui ne tremble pas vraiment devant nous...
puis, après un peu de tout terrain, nous reprenons un autre sentier discret qui va nous emmener à l’étonnante pierre posée
La suite du cheminement se fait sur un sentier qui laisse sur la droite le bau de Bertagne et file droit sur les falaises de Cugens, nous le quittons pour redescendre par le sentier jaune qui contourne le Pas de Cugens.
Nous passons sous le pic de Bertagne, et nouvelle pause à la glacière du Fauge.
Direction le chemin de la glace par le raccourci qui nous offre une très belle vue sur le Trou du vent des falaises de Cugens.
Le pic de Bertagne est laissé derrière nous, de même que le vallon du chemin de fer.
La suite du chemin de la glace se fait sous un très beau couvert de végétation.
Petit passage en bordure de la RD2 et reprise du sentier
Dames de Onze heures
qui nous ramène au parking sur le bord de la route.
Belle rando de plus de 15km et environ 930m de cumul de dénivelé.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Le printemps vient juste d'arriver, la mer est superbe, le ciel est bleu azur et une grosse envie de faire une virée en bateau nous a pris.
Pourquoi pas une balade sur Pomègues, une des îles de l'archipel du Frioul, c'est le début de la nidification des gabians et avec un peu de chance, il y aura les premières fleurs sauvages.
Rapide traversée sur une mer d'huile depuis la Pointe Rouge et Corail Noir se retrouve amarré au ponton de port Frioul.
Direction Pomègues et ses nombreuses petites calanques.
Calanque de Cap Frioul
les premières fleurs sont au rendez vous, hélas les superbes lys de sables ne sont pas encore formées, mais de belles promesses se voient déjà, nous avons quelques jours d'avance.
Giroflées
Les gabians sont nombreux, beaucoup de femelles commencent à chercher où faire le nid, ce n’est pas encore leur pleine saison visiblement, les oiseaux ne sont pas aussi nerveux que lorsque les femelles couvent, ils s'éloignent lentement au lieu de survoler les curieux en les menaçant de coups de becs.
Jeune gabian... il n'a pas encore sa livrée d'adulte
Les îles du Frioul sont arides, la végétation y est rare et basse, cailloux et rochers blancs à perte de vue.
La Calanque de Pousterlo et au large, l'îlot de Tiboulen .
Nous quittons la grande piste centrale pour passer sur le sentier des lys des sables, beaucoup de plantes prometteuses, mais pas encore de fleurs
Le sentier passe tout à proximité de la ferme aquacole, les gabians en poste guettent leur éventuel prochain repas.
Nous revenons sur le sentier principal bordé de massif d'astragale de Marseille, espèce protégée. Les marseillais nomment l'astragale "coussin de belle-mère", il suffit de toucher ou de regarder de plus près pour comprendre...
Astragale de Marseille, ou coussin de belle-mère
le beau coussin cache de dangereuse épines !
passage sous le sémaphore construit en 1904 et nous filons vers la pointe de cap Caveaux
Une fois dépassé la ferme aquacole, la côte Est de Pomègues devient escarpée et sauvage,
Un nid avec des œufs, la "gabiane" vient de s'éloigner à notre approche, elle va vite revenir une fois l'alerte passée, à noter que dans la même situation mais dans quelques jours nous aurions eu droit a des survols d'intimidation virulents.
En face de nous, la batterie de cap Caveaux et ses blockhaus.
Batterie de cap Caveaux
la visite des bâtiments en semi ruine a déjà été faite, c'est ici clic , nous n'y revenons pas et contournons les constructions.
pour descendre vers le cap, promontoire élancé vers le large.
Une curiosité végétale est à signaler, un bel olivier a poussé contre le versant rocheux, rabattu par le vent d'est il s'est développé en se pliant à ses volontés.
Exemple de morphose d'un olivier
sauvage et étroite, la Calanque des Cambrettes
Dans ce décor minéral à souhait, une végétation tenace arrive à survivre et même à fleurir
Mauve
Tunnels d'approvisionnement en munitions des anciens blockhaus situés au dessus, construits par l'ennemi pendant la guerre.
Au premier coup d’œil, le visiteur se croit dans un désert de roche, ensuite son regard s'affine et il découvre que des constructions plus ou moins en ruines sont cachées un peu partout, les îles du Frioul ont été de véritables forteresses.
Au cap Caveaux, un rocher se détache et semble vouloir prendre le large, la pointe Marlet est rattachée à Pomègues par un tout petit fil de roche souvent submergé.
Pointe de Marlet
Nous revenons sur nos pas, c'est bientôt l'heure de la pause pique nique, nous allons jeter un coup d’œil à la belle calanque de Crine
un des blockhaus qui surplombent Cap Caveaux
Un sentier serpente en descente vers la calanque dans une végétation de cinéraires, lys, mauves, astragales...
petite plage de sable, eau cristalline mais fraîche, tout juste 13°, température relevée avec les pieds !
Calanque de Crine
hummm, elle est fraîche !
Nous ne resterons pas ici pour notre pause, une arrivée massive de d'jeunes, juste un peu bruyants, nous incite à aller ailleurs voir si nous y sommes.
Calanque de la Cheminée
Ici, pas de sable mais tranquillité garantie.
Retour vers port Frioul par le sentier joli des Astragales, puis la piste principale.
La superbe tour du Pomeguet est laissée d'un côté , le rocher troué de l'autre.
Tour du Pomeguet
Roucas trouca, le rocher troué
Un superbe gabian se prend pour une vedette et pose pour la photo.
Gabian marseillais ou Goéland leucophée (Larus michahellis) est une espèce qui appartient au groupe des goélands de taille moyenne, à manteau gris et pattes jaunes. Le goéland leucophée est souvent appelé de son nom occitan gabian sur les côtes méditerranéennes.
La digue Berry et port Frioul
Baie du grand Soufre et l'îlotTiboulen .
Retour à la Pointe Rouge. en laissant le château d'If et la Bonne Mère sur babord.
Le château d'If et derrière, la Bonne Mère.
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Mon ami, Gérard Loridon, bien connu des internautes sous le pseudo "le vieux Scaf" est un auteur à la plume facile.
Il vient coup sur coup de nous sortir deux livres :
- Le Var de Bronde en Couale, petit recueil de nouvelles bien sympathiques.
Pour les non initiés, la bronde c'est la bordure sous-marine où pousse la posidonie, la couale, c'est la colline...provençale, bien entendu.
Un recueil de nouvelles aux senteurs marines mais aussi aux belles odeurs de farigoulette et de pèbre d'aïl.
Une lecture rafraîchissante et variée.
L'autre, le nouveau né, Apocalypse sur le British Monarch
L' aventure d'un navire anglais coulé au large de Porquerolles pendant la guerre de 14 et qui refait des siennes de nos jours.
Une aventure qui va mettre en oeuvre des personnages récurrents de notre ami Gérard, le gendarme de Porquerolles, l'adjudant chef Julien Troubarède et la pulpeuse Elsa van Mouléfrit déléguée de la commission européenne.
Deux ouvrages qu'il est possible de commander directement auprès de l'Auteur, Gérard Loridon
en allant sur son blog : ici http://le-scaphandrier.blog4ever.com/apocalypse-sur-le-british-monarch
dédicace personnalisée sur demande.
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