Une fois n'est pas coutume, c'est en vélo que nous ferons cette balade sur la digue à la mer qui relie Ste Marie de la mer au phare de la Gacholle.

    Cheminement sur une piste facile, aucun dénivelé (si ce n'est quelques trous et bosses de la piste ! ) avec la mer d'un coté et ses superbes plages de sable bordées de dunes enfin protégées et les marais de l'autre.

Balade au beau milieu d'une Nature protégée, flamants roses à profusion, aigrettes, hérons cendrés et bien d'autres volatiles qui trouvent ici un havre de paix et une nourriture relativement abondante.

 Arrivés aux Stes Maries de la mer, direction l'Est vers la digue, les parkings payants du bord de mer seront boudés pour un autre, juste derrière le pâté de maisons, gratuit et vide.

La piste qui mène à la digue est toute proche, nous y sommes en quelques coups de pédales.

Ici le regard porte loin, aucun relief ne vient gâcher la vue.

sur notre gauche, les marais ont pris une couleur rougeoyante, ce sont des salicornes, en abondance, nourriture du Taureau de Camargue, race restée sauvage et en appellation contrôlée.

 Le taureau camarguais se distingue du taureau espagnol par ses cornes en lyre. Son élevage est destiné à la course camarguaise alors que son alter ego espagnol est livré à la corrida.

la lagune nous sépare de la plage, à contrejour, les flamants perdent leur couleur, mais le soleil pourtant pâlichon scintille sur les petites vaguelettes

 aigrette garzette

 Sur ce tronçon, nous ne sommes pas encore en Réserve Naturelle, les chevaux sont autorisés, vélos, marcheurs, coureurs, tous cohabitent avec la même envie, partager cet espace rendu à la Nature

 Flamants roses

 Un goulet fait d'enrochements limite l'accès de cette partie de la digue aux seuls piétons et cyclistes, interdiction de quitter la digue.

 parfois un banc de sable fin et sec, nous oblige à mettre pied à terre

 goéland leucophée, un proche cousin de "notre" gabian qui lui, a le bec jaune.

 au bout de ligne droite, le phare de la Gacholle, en point de mire

 Construit en 1882, il empêchait les échouages et naufrages nombreux dans le golfe de Beauduc, il permettait de loger gardiens et ingénieurs de part et d'autre de la tour dans des ailes séparées.

Toujours en service, d'une portée de 20km, il est maintenant automatisé et sa lampe alimentée par des panneaux solaires.

 dans les parties qui servaient à loger les gardiens, on trouve actuellement des panneaux explicatifs du système complexe de l'écosystème de basse Camargue

 Sur la terrasse, une espace aménagé permet aux passants de pique niquer.

Nous repartons en sens inverse, la boucle éventuellement possible en suivant le bord de mer est en cette saison impossible par le niveau assez haut de la mer et de toutes façons très difficile en vélo dans le sable mou.

 étendues de salicornes et oyats, les rangs de piquets en bois (ganivelles) servent à stabiliser la dune

 le petit vent de ce matin vient de tomber brutalement, et là, nous faisons connaissance avec une autre variété de bestioles volantes qui arrivent en masse...les MOUSTIQUES.

le pertuis de Rousty, qui permet de réguler le niveau de l'eau dans l'étang

 arrêt photo devant un beau groupe de flamants roses

 foulard sur la bouche, j'en ai assez de manger des moustiques en pédalant

 trio de flamants mâles qui s'expliquent...grognements, battements d'ailes, regards méchants

 ...intimidation.

 aigrette garzette

Nous terminerons cette balade nature en allant flâner autour de l'église des stes Maries, les gitanes qui prédisent la bonne aventure sont toujours là, et proposent une médaille porte bonheur contre une pièce...mais bien gentiment.

 Site de légende, son rivage accueillit, à l'aube de la chrétienté, Marie Jacobé, Marie Salomé et leur servante Sara, chrétiennes persécutées fuyant la Palestine sur une barque sans gouvernail.

Le village offre au visiteur l'image de son église altière et protectrice et promet une visite riche d'émotions sous une lumière toujours nouvelle.

Une balade de 25km sans aucune difficulté, à éviter par mistral violent et soleil brûlant.

     La face sud du massif de ste Victoire recèle quelques sentiers de rando-escalade balisés et connus des amateurs de belle grimpe, mais aussi quelques sentiers restés confidentiels, pour ne pas dire secrets.

Le sentier des Cantilènes est de ceux là.

Mais....cantilènes, ça veut dire quoi au juste?

 le "Signal" de ste Victoire

CANTILENES...Ce qu'en dit le wiki :

Ancienne signification : caractérise la musique profane par opposition à motet réservé à la musique sacrée.

Pour Maulin, médiéviste, les cantilènes sont très anciennes, ayant précédé et inspiré les Gestes et chansons de geste
De nos jours, le terme peut être appliquée à la moindre phrase musicale. On dira, par exemple la cantilène d'un berger, d'une nourrice.
Dans son sens strict, le mot est réservé à une mélodie de caractère italien et dont l'amour est le sujet.

La cantilène se distingue de la cavatine par son tempo, la cavatine ayant un mouvement allègre tandis que la cantilène affecte un tempo languissant qui permet, souvent, de nombreuses modulations. On trouvera de nombreuses cantilènes dans les œuvres de Bellini ou de Donizetti.

Amusante coïncidence ou lien direct ? ...sur cette face du massif, il existe une grotte, tout aussi confidentielle et difficile d'accès que ce sentier, la grotte du petit chanteur...

Sentier des Cantilènes...phrase musicale du randonneur ?

Nous avions envie d'y aller depuis longtemps sur ce sentier aérien, cette fois ci est la bonne, une météo parfaite avec un ciel d'un bleu azur incroyable, pas de vent et température clémente pour  ce mois d'octobre.

Sans oublier une motivation sans faille...il en faudra.

Attention une grande partie de la rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :

- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages vertigineux

- vent dépassant les 30km/h, surtout en rafales.

- pluie

- crainte du vertige

- pas de chaussures de montagne adaptées 

- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.

En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.

Nous partons, bon pied, bon œil du parking des Deux Aiguilles, et tout de suite direction le sentier noir du Garagaï.

 Après un parcours d'approche classique, nous voilà au Pas de l'Eléphant, première difficulté du sentier noir, une belle dalle lisse où, semble t'il un éléphant y a laissé sa trace géante gravée dans la roche, pour aider les pauvres randonneurs à grimper.

 Le sentier noir grimpe rapidement, le balisage, comme sur tout ce versant du massif est espacé, fait pour monter et demande une bonne interprétation du terrain pour trouver la prochaine marque, en sortir s'est s'exposer à se retrouver dans des endroits encore plus impossibles.

 devant nous, plein Ouest, un oeil dans la roche

 et nettement plus loin, la croix de Provence au bord de la falaise fait suite à la grande ouverture de la grotte des Hirondelles du gouffre du Garagaï, nous y passerons au retour, pour le moment...on grimpe !

 Le sentier noir est maintenant quitté et un ensemble de dalles est franchi, il s'agit de rejoindre les Cantilènes.

 Vraiment lisses les dalles, nous mettons la corde pour nous assurer un tant soi peu

 Puis c'est ce que nous appelons l'entrée du sentier, la trace est maintenant bien visible, et part en direction de l'Est

 Sourire de contentement...

D'un cheminement Ouest-Est, le sentier est soit encaissé dans un couloir entre deux parois rocheuses, soit très aérien

 mais souvent très enfoui dans la végétation qui masque environ 150m de vide

 la plus belle partie, un balcon qui offre une vue panoramique sur la vallée de l'Arc, et beaucoup de vide en dessous

 encore une remontée en couloir étroit

 et nous voilà sur un petit col, aucune hésitation, la seule issue est de grimper en direct, face à la paroi assez verticale.

 de grandes dalles infranchissables sont contournées par les cotés où des fissures permettent de belles prises, il faut bien entendu...sortir les mains des poches !

 Une petite terrasse permet de reprendre souffle avant de continuer, la crête n'est plus très loin

 la dernière dalle lisse et blanche sera contournée par la gauche

 Ce n'est certes pas un parcours à faire en baskets, les chaussures de montagnes sont nécessaires, la prise se fait parfois sur la seule pointe de la semelle

 et voilà....c'est fait !

 pff pff... j'arrive !

 la vue d'en haut de la grimpe, impressionnant  goulet, rien d'ici n'indique que le passage est possible.

 maintenant direction le gouffre de Garagaï par le GR

 la croix de Provence vue par un bon coup de zoom

 le sommet du Signal de ste Victoire, quelques cairns, quelques abris pour pique niquer face à la vallée et dos au vent, quelques gravures de grimpeurs...

la falaise sous le Signal

Nous ferons notre pause avant d'entreprendre la descente, au dessus d'un autre passage resté confidentiel et difficile, le Pas du Chat, de là nous pouvons voir les chaînes qui permettent de "passer" les grandes dalles lisses et verticales.

Ce sera pour une autre fois, à chaque jour...son plaisir !

 Direction le gouffre de Garagaï, ce superbe tunnel creusé, il y a des siècles, par l'eau d'infiltration qui  forme un puits naturel et qui... un jour, fait sauter la paroi du fond !

 la descente vers la grotte des Hirondelles est constituée de dalles inclinées rendues lisses et glissantes par des passages fréquents et demande un peu d'attention.

 Nous passons chacun d'un coté du gros bloc de roche qui trône en plein milieu, aujourd'hui c'est sec et ça ne pose pas de problème

 la grotte débouche à flanc de paroi, une vire assez aérienne est à passer

 le gouffre de Garagaï est laissé sur la gauche, nous continuons notre descente

 pour arriver au pied du grand pierrier consolidé par les acteurs du Grand Site de ste Victoire.

Des "aiguilles à tricoter" en acier sont plantées en terre pour soutenir le sentier, des gabions tentent de retenir le pierrier qui sous les pas des coureurs et des randonneurs pressés, se meurt peu à peu en descendant vers la vallée.

Rester sur le sentier ici n'est pas seulement une sécurité, c'est aussi respecter un environnement fragile.

 Arrivée au pied du Pas de l'Aiglon, un déversoir à pierrier qu'il faut traverser, remontée en face !

 Le Pas de l'Aiglon et son arbre rescapé du grand incendie

Une belle vire aérienne se franchit aisément

 descente sur le sentier caillouteux, nombreux passages de ressauts, nous revenons ensuite au bas du sentier noir et le fameux Pas de l'Eléphant , plus facile à monter qu'à descendre.

Au beau milieu de la grande dalle lisse pentue, l'empreinte laissée par "l'éléphant" pour aider les randonneurs...

 Nous voilà  de retour sur le parcours qui ramène au parking, entre les arbres, le Signal nous laisse apercevoir ses falaises, où nous reviendrons...c'est certain !

 Une belle rando de courte distance, de dénivelé conséquent (ramené à la distance), mais au plaisir maximum.

L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
 Pour les secours composer le 112

     Ce mercredi matin là nous avions deux options, ou aller dans le massif de ste Victoire face sud sur un sentier assez confidentiel et exigeant, ou aller faire cette balade vers la calanque de l'Escu, ce sera la deuxième option vu que le temps est gris et humide, la veille le massif de ste Victoire était dans les nuages bas toute la matinée.

Ce sentier caché, ce sera pour une autre fois car pour cette rando-escalade il nous faut une météo parfaite.

Il est tôt quand nous partons de Callelongue par le sentier des Douaniers, le GR 51.

fond de ciel dans la grisaille, un léger mistralet fait friser la mer.

Vers l'Est, le gris est de mise, le soleil a beaucoup de mal à percer la petite couche nuageuse.

Nous arrivons assez rapidement au dessus de la minuscule mais jolie calanque de la Mounine,

Puis à devant la calanque de Marseilleveyre, où, fait exceptionnel, le restaurant du "Belge" est fermé, de mémoire de randonneur marseillais, ça ne s'était jamais vu ! (on espère que c'est pour des vacances ! )

La calanque de Podestat est contournée par le haut en suivant le GR qui quitte le niveau de mer et commence à prendre de la hauteur

arrivés à l'étrave calcaire, le GR grimpe radicalement vers les hauteurs, nous y allons et délaissons le sentier balisé vert, ce sera pour le retour.

En vue arrière, l'étrave calcaire en bas et au loin  en face, l'ile de  Riou et à droite, Plane.

Le GR 51  passe en balcon au dessous des cirques majestueux de Coulon et des Walkyries

Le cirque de Coulon à gauche et le cirque des Walkyries, à droite

Nous arrivons au croisement avec le sentier vert qui descend vers la calanque de Melette,

quelques passages où il faut mettre les mains, rien de bien difficile mais, la vigilance est toujours de mise.

En bas, la calanque de Melette et son rocher, en face, Riou...toujours.

Nous faisons un petit écart sur le parcours pour filer sous les falaises vers un endroit que nous aimons beaucoup, le nid d'Aigle...

les falaises sont percées de nombreux trous et petites cavités, la roche tendre subit les assauts des embruns et du vent

Tout au bout, le fameux nid d'Aigle, un bivouac très ancien, où poussent et prospèrent agaves et aloès.

le nid d'Aigle..c'est écrit dessus depuis des années...repère d'escaladeurs.

Revenons vers notre sentier, la descente se poursuit avec un passage un peu raide, le ressaut juste avant la petite grotte

qui nous amène dans la calanque de Melette où nous ne nous arrêtons pas, le bois des Walkyries puis ensuite en point de mire, la très belle calanque sous roche de l'Escu,

L'Escu ressemble plus à une baume au niveau de la mer qu'à une calanque, une citerne bâtie trône sous la roche, les suintements d'eau y venaient la remplir, on peut encore apercevoir, une canalisation en terre cuite, semi enterrée.

il y a de moins en moins souvent de l'eau, il faut dire que depuis le temps, la citerne n'est plus très étanche et l'eau douce rare dans ce secteur.

La citerne semble être datée du XII ou XIII ème siècle.

Probablement construite pour  assurer l'approvisionnement en eau douce des galères de pirates barbaresques se mettant de surcroît, à l'abri dans la calanque.

D'autres pensent que ce furent les pêcheurs de Podestat qui en seraient les auteurs, ou des contrebandiers locaux ce qui n'était pas très différent.

Toujours est il que cette aiguade est encore là, un peu décrépie bien sûr mais son mallonnage intérieur est encore beau, des marches permettent d'aller y puiser cette eau si précieuse. Aujourd'hui elle est à sec mais il est bien visible que ce n'est que temporaire.

Le mystère reste entier et c'est très bien, à chacun de faire fonctionner son imaginaire.

 Nous ferons notre pause ici, sous un très beau pin, le dos collé à la falaise de roche tendre

 Pour le retour, nous suivrons le sentier vert "marqué délicat" du fait de ses quelques passages aériens câblés.

Il nous faut remonter le pas du Bénitier, équipé de son câble vertical

 suivre l'étroit sentier en balcon au dessus du vide, passer un ressaut

et franchir le pas du Pêcheur et son câble horizontal "mal foutu" qui amène sur une vire assez aérienne et sans visibilité.

 nous descendons au niveau de la mer dans la Calanque du Livre et sa remontée verticale qui démarre par un mur

 pour arriver à l'étrave calcaire, et la fin du sentier vert, reprise du GR en sens inverse jusqu'à Callelongue.

Dernier regard sur l'ile Maïre et ses Farillons avant de tourner à droite vers le village calanque où à cette heure de la journée, les touristes en vacances abondent.

 une balade comprenant quelques petites difficultés, de 14km700 et 580m de cumul de dénivelé.

L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
 Pour les secours composer le 112

        Dominant la ville de Trets, faisant frontière entre le Var et les Bouches du Rhône, le massif du Regagnas se prolonge vers l'Est par le Mont Olympe, puis encore plus à l'Est par le mont Aurélien.

Curieusement le mont Olympe est assez peu connu et la confusion est  fréquente avec le "rocher de L'Olympe" qui est le point culminant du mont Aurélien.


Le mont Olympe et son prolongement naturel, le rocher de onze heures est parcouru d'un seul sentier de rando, un seul...mais quel sentier !

Une grimpette raide, verticale et demandant tout ce qu'on a dans les tripes, mais arrivé au sommet, c'est un superbe panorama qui s'ouvre devant les yeux, Trets juste en dessous, la vallée de l'Arc de Gardanne à Pourcieux et, en face, le massif de ste Victoire .
 

 clic pour agrandir

Nous partirons du Regagnas, exactement du pas de la Couelle appelé par les locaux, le petit Galibier...les cyclistes comprendront.

Au programme, le pas de la Couelle, l'ermitage st Jean du Puy par les crêtes, le Perdu et rude grimpette au sommet du mont Olympe puis le rocher de onze heures, et comme il y a peu de possibilité de faire une boucle intéressante,  retour par le même chemin.

 Aller à l'Ermitage par les crêtes c'est franchir des 2,6km qui le séparent du pas de la Couelle en jouant aux "montagnes russes", en effet le vallonnement est incessant et les montées, raides.

Au col Ribierre, un gros coup de zoom nous laisse apercevoir la tour de guet de l'Ermitage qui sort la tête de la forêt, à droite le mont Olympe, au fond, les falaises du mont Aurélien.

sur la gauche, Trets, la vallée de l'Arc et la massif de la ste Victoire dans son intégralité.

 Deux beaux ressauts se passent avec les mains

 et nous cheminons franchement sur les crêtes, tout au bord de la falaise

 L'arrivée à l'Ermitage se fait par "en dessous, nous remontons un sentier en sous bois et le mur de soutènement apparait, quelques marches taillées dans la roche et nous y sommes.

 La chapelle est fermée, il n'y a personne sur l'esplanade, il est encore tôt.

Le vieux four où les groupes se font cuire leur pique nique, ça sent la braise froide.

Historique : Cet ermitage a été fondé au Vème siècle par St Cassien. Il a été occupé par des moines cassianites jusqu'au XVème siècle , et appartenait à l'évêché de Marseille . Il a été desservi successivement par plusieurs ermites jusqu'à la Révolution. Après la Révolution il sera vendu comme bien national ; c'est ainsi que les habitants de Trets deviennent les propriétaires d'un lieu qui leur est cher.

Dès 1793 , la fête de saint Jean est solennellement célébrée à l'Ermitage. Les ermites reviendront et fréquenteront le site jusqu'en 1891, puis le lieu sera abandonné et tombera en ruine, avant d'être mainte fois restauré et rénové. Durant la Seconde guerre mondiale, il servira de maquis pour la résistance .

Les transformations successives de l'ermitage, ne permettent plus d'imaginer de façon précise ce qu'était l'ermitage à l'origine.

 plus haut, en position dominante sur le plateau... la tour de guet

 Nous suivons la piste, balisage espacé bleu en direction du Perdu, puis en contournant les champs de vignes, nous arrivons au pied du mont Olympe

vers la droite, la vallée de st Zacharie et au fond la partie Est du massif de la ste Baume

Passage entre les vignes qui commencent à rougir et  le sentier grimpe très fort à partir d'ici , "cerise sur le gâteau", le départ de la grimpette se fait sur une piste avec des cailloux qui roulent sous les pieds.

 rude montée, plus de 220m de dénivelé sur environ 800m de distance.

 droit devant, le mont Olympe...

 heureusement le sentier fait quelques lacets pour adoucir la pente

 très vite nous sommes en position dominante sur le Perdu, tout en bas.

 passage en bordure du vide coté gauche et ça grimpe encore, mais nous sommes presque arrivés

 et voilà, le sommet marqué d'une vieille borne, il y a quelques années y trônait un très beau cairn orné, puis lui a succédé une antenne et son panneau solaire...qui a été déplacé.

 le sentier file en descente vers l'Est et le balisage bleu s'arrête exactement sur le petit rocher de Onze heures...c'est écrit dessus.

 Belle vue sur la suite, où nous n'irons pas, le mont Aurélien et son rocher Olympe qui se détache bien.

 Une mante religieuse vient nous rendre visite

 Pause au soleil d'octobre sur fond de ste Victoire

 Il est temps de repartir, ce sera en sens inverse, rigoureusement sur le même chemin, les alternatives possibles ne sont pas fameuses.

 et descente à hauts risques pour revenir au Perdu depuis le sommet, sans les bâtons c'est de la haute voltige...

 la tour de guet de l'Ermitage apparait, nous approchons

 léger détour vers l’esplanade où trône la croix géante du Jubilé de l'an 2000 au bord de la falaise face à la vallée de l'Arc

 entrée dans le parc de l'Ermitage, il y a maintenant beaucoup de monde dont un joyeux et bruyant groupe de scouts qui vont y bivouaquer.

 direction le pas de  la Couelle par les crêtes,

 Une rando bien agréable mais  plus sportive que ce que l'on peut croire à cause de ses nombreuses grimpettes rudes bien que  courtes, la liaison entre l'ermitage et le mont Olympe étant la partie "promenade" de cette rando de  16km  et présentant un cumul de dénivelé positif d'environ 740m.