Le vallon des Escourtines
Ce jour, envie de prendre l'air, juste une petite virée derrière la maison dans le hameau des Escourtines.
Vestiges d'un hameau ancien, en plein cœur du vallon des Escourtines, dégagé des ronces et de la salsepareille par les amis randonneurs-baliseurs du GIA GCSB...adessias Louis !
Une balade dans les clous de la réglementation en vigueur, dans un rayon inférieur à 1 km de la maison et pour une durée inférieure à une heure.
Avantage d'habiter au pied des collines, le hameau est à peine plus loin que la sortie de mon jardin.
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Sortie de l'étroit vallon, et débouché sur ce que nous appelons ici, "le plateau" qui est certainement ce qui reste de la partie "agricole" du hameau, une zone plate bien dégagée, les différents niveaux étant séparés par des restanques. Le plateau est ensoleillé, et surtout, complètement abrité des vents, les "vieux" savaient choisir l'emplacement de leurs logis...
en haut, les crêtes du balcon des Escourtines
le sentier balisé jaune nous emmène directement vers les ruines, un grand chêne que je connais depuis plus de 35 ans trône au milieu de la plus grande ruine.
l'habitation devait être assez grande
une autre, un peu plus haut, il n'en reste qu'un coin de mur et des pierres éboulées
beaucoup de fragments de tuiles
Tuiles fabriquées à la main, avec l'argile "que l'on a" les teintes varient du rouge brique au blanc cassé, mais toujours, les traces des doigts qui les ont façonnées apparaissent sur le dessus.
Et ce sont probablement les traces des doigts des femmes qui les ont moulées sur leur cuisse, comme ça se faisait souvent pour les constructions chez les pauvres.
L'intérieur de la tuile montre, avec un peu d'observation, l'empreinte de la peau...mais oui !
ici et là quelques menus vestiges cassés de poteries domestiques, tians, pots à eau, autres ?
un peu à l'écart, le puits à sec, mais je l'ai vu bien souvent en eau, il n'y a pas si longtemps. ici dans le quartier on l'appelle, "la source" car lorsqu'il déborde, il coule en fine rigole et débouche plus bas sur le plateau.
Il y a quelques années un voisin y avait aménagé des abreuvoirs pour la sauvagine, ils sont encore visibles.
Quelques fleurs sauvages, iris jaunes et violets
Le ciel se couvre de gros nuages gris, qui auront disparu dès rentré à la maison, allez zou, la pause est finie, j'ai mangé mon bout de fromage et ma mandarine, bu un coup de planteur, la sortie se termine, je rentre !
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
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