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le blog des amoureux de la Nature blog sur la randonnée, la plongée et la Nature

Garlaban, les gravures de Louis Douard

JLuc Fontaine

 La dernière rando de l'année et pour moi une reprise sérieuse. 

Une virée dans le massif de Garlaban, au départ de la Treille, devant le cimetière, direction les hameaux des Bellons puis des Rapons et enfin la colline.

 Le temps clair lors du départ se couvre vite, donnant une lumière pas très agréable, le ciel devenant vite gris clair assez uniforme, de plus le froid s'installe.

Sortis des hameaux, nous filons sur le sentier qui surplombe le vallon de Passetemps, en face la barre de Saint Esprit essaie de sortir de la grisaille.

Garlaban, les gravures de Louis Douard 

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Quelques ruines attirent mon attention, probablement un ancien abri de berger, bien ruiné et enfoui dans la garrigue.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Nous sommes sur le promontoire qui domine la colonne rocheuse qui sort de Passetemps, et que nous appelons "le pot de fleurs", vu la touffe de végétation qui la coiffe.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

 "le pot de fleurs ! "

Plus loin, une gravure rupestre du berger du XIXème siècle, Bienvenu Pèbre, ses initiales BP , l'année 1872 et une belle étoile, gravures naïves, témoignage d'une activité pastorale marquée. Il s'agit là de patrimoine, mot inconnu chez pas mal de nos congénères.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

Ces gravures, nombreuses dans le massif s'effacent progressivement. Effacement naturel bien entendu, mais bien aidé par les imbéciles qui se croient malins d'y rajouter leur "grain de sel",  ici, B.P est entouré d'un cadre fait n'importe comment, de la pointe du bâton de marche probablement.

Pourtant les dalles de calcaire ne manquent pas...on peut y graver toutes les âneries que l'on veut, ça ne fait d'ailleurs pas défaut sur une pierre plate toute proche...ce sera certainement une belle marque de ce qu'est notre siècle.

Nous descendons par une sente étroite et glissante dans le vallon, puis nous le suivons pour remonter jusqu'au lieu dit "Le Jardinier".

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 les plaques de glace ne manquent pas

Garlaban, les gravures de Louis Douard

et enfin, nous voilà au pied du petit escarpement à grimper pour arriver sur la petit plateau du Jardinier, espace qui montre bien lui aussi, que dans des temps anciens le massif était exploité par des agriculteurs. Verger redevenu sauvage, beaux  massifs de lilas, figuiers, cerisiers. Bien entendu en cette saison tout est sec, mais au printemps, si un peu de pluie s'est manifestée, les lilas y sont magnifiques, et les quelques fruits sauvages font le bonheur des oiseaux.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

les restanques qui bordent le Jardinier 

Garlaban, les gravures de Louis Douard

Nous filons ensuite vers le puits du Mûrier 

Garlaban, les gravures de Louis Douard

Garlaban, les gravures de Louis Douard

et remontons en bordure du plan de l'Aigle, (de l'aigue, l'eau, car ici les aigles...il n'y en pas trop ! )  

Garlaban, les gravures de Louis Douard

Puis descente par le vallon des Piches, direction le Pas Edgard Garrigue, puis le col Salis.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

le ciel est toujours aussi gris, non un peu plus, ça sent bien la pluie prochaine.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

à la baume du Plantier dite "grotte de Manon" occupée par un groupe, nous passons sur le côté pour nous réfugier dans la minuscule grotte du Cerf 

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

Froide et humide, elle a seulement l’avantage d'être abritée du petit vent glacé. 

Garlaban, les gravures de Louis Douard

la source Marius Brouquier coule bien, la vasque est pleine d'une belle eau cristalline. 

Garlaban, les gravures de Louis Douard

Les marques laissées dans le mortier (Marius Brouquier le maçon de Marcel Pagnol qui a construit le village-décor d'Aubignane)  en 1934, en cherchant bien on peut voir les traces des mains laissées par  Orane Demazis, Brouquier  et Pagnol et un technicien Roger Ledru sur le rebord de la vasque.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

Pique nique rapide, puis c'est la remontée sur le Draioulet où par la large piste, nous filons vers l'Atelier de gravure de Louis Douard 

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

 L'Atelier, suivre le cheminement mis en place par nos amis.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Quelques unes de ces gravures, il y en a un très grande quantité, Louis étant prolifique...

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

 La neige glacée commence à tomber, poussée par des rafales violentes, nous quittons le site.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

non sans un dernier regard au charmant fessier de Fanny, une pensée pour elle, qui doit bien se geler le derrière par ce temps d'hiver !  

Garlaban, les gravures de Louis Douard

Les flocons gelés frappent le visage, la descente par le sentier rectiligne qui coupe les lacets de la piste, est rapide. Au col d'Aubignane, nous passons sur le côté droit pour nous engouffrer dans le bas du vallon de Passetemps.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 puis par un étroit cheminement entre les propriétés nous revenons à la Treille, il ne neige plus, il ne pleut plus, il ferait même chaud...nous sommes en Provence.

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 Garlaban, les gravures de Louis Douard

Une belle balade de reprise de 14km pour un cumul de dénivelé de 760m environ.

 

L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

 Pour les secours composer le 112

Garlaban, les gravures de Louis Douard

 

 

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Commentaires
N
bonjour et meilleurs voeux..les gravures sont toujours aussi belles.... bonne idée ce "sentier" qui nous permet d'en voir pas mal sans rien abimer...<br /> Contente de vous avoir rencontré....en ce jour où il a un peu neigé sur le Garlaban...
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L
Et oui les gravures les plus isolées sont celles les mieux conservées mais aussi les plus belles sans doute ; je n'en connais pas autant que toi et il y en a une que je cherche depuis assez longtemps sans avoir la moindre idée de la zone où elle se situe : il s'agit d'une gravure profonde d'une hache avec un genre de bûche à côté... tu la connais ?
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L
Oui en effet que c'est désolant de voir ces magnifiques gravures être dégradées par des ignorants... la personne n'a pas fait un cadre mais a suivi l'original à savoir ce qui forme les 2 tiges de laurier qui partent du médaillon au dessus de l'étoile ; la luminosité est indispensable pour bien déceler les trésors cachés dans ces gravures que le temps tend à faire disparaître ; néanmoins je préfère une gravure abîmée par un imbécile  à une gravure jalousement protégée et cachée par une pierre posée dessus par exemple... Car c'est justement cette gravure que j'avais trouvée sous une pierre... pourquoi vouloir la cacher ? Le temps de toute façon la fera disparaître un jour... et BP aimerait surement savoir que des yeux s'attardent et contemplent son oeuvre 150 ans après !  Je peux t'envoyer la photo de cette gravure ensoleillée si tu veux. Au plaisir de lire tes cheminements.
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L
Oui en effet que c'est désolant de voir ces magnifiques gravures être dégradées par des ignorants... la personne n'a pas fait un cadre mais a suivi l'original à savoir ce qui forme les 2 tiges de laurier qui partent du médaillon au dessus de l'étoile ; la luminosité est indispensable pour bien déceler les trésors cachés dans ces gravures que le temps tend à faire disparaître ; néanmoins je préfère une gravure abîmée par un imbécile  à une gravure jalousement protégée et cachée par une pierre posée dessus par exemple... Car c'est justement cette gravure que j'avais trouvée sous une pierre... pourquoi vouloir la cacher ? Le temps de toute façon la fera disparaître un jour... et BP aimerait surement savoir que des yeux s'attardent et contemplent son oeuvre 150 ans après !  Je peux t'envoyer la photo de cette gravure ensoleillée si tu veux. Au plaisir de lire tes cheminements.
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G
Une balade dans un beau musée des collines, merci de nous le faire découvrir.
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