Garlaban, le Taoumé par le Pas des 4 fers
Une petite virée dans nos collines de Pagnol, plus précisément au Taoumé, au départ inhabituel de la Bretagne...oui mais celle d'Aubagne, pas tout là-haut dans les brumes du Nooord !
Chemin du Pin Vert, passons le quartier de la Bretagne, puis tout au bout de la route, juste avant la barrière DFCI, on se gare en essayant de ne pas gêner le passage, ni celui des riverains ni celui des éventuels secours (là, ça coûte plus cher ! )
En face de nous, à droite le mamelon de Garlaban, à gauche les falaises du Draioulet, le Bau des Gouttes et le Bau Pointu, entre eux, le ravin avec le Pas des Quatre Fers
Nous nous engageons sur le sentier qui grimpe raide jusqu'au col de Garlaban, et bien qu'il ait été retracé par nos amis les baliseurs, les raidillons sévères sont toujours là
Bien vite nous sommes entre les deux falaises, celles du Draioulet à gauche et celles du Garlaban à droite
vue arrière sur la vallée qui a du mal à émerger du brouillard matinal et des fumées des cheminées qui ronflent, au loin, tous les massifs qui s'étalent vers le sud, en dernier, les falaises de Soubeyranes, vers Cassis.
le Pas des Quatre Fers est raide, petit ressaut qui n'a pas été épargné dans le nouveau tracé du sentier, c'eût été dommage.
une roche avec sa fenêtre, et Aubagne dans la grisaille
après le Pas, la sente grimpe moins raide, la Gazelle file vers le col
où elle m'attend devant l'oratoire
oratoire dédié à Saint Jean Marie Viannet, curé d'Ars
Un assèti naturel et néanmoins confortable
Nous filons ensuite sur la piste pendant environ 500m puis par un sentier qui passe tout en hauteur au-dessus du Plan de l'Aigle (plan de l'aigo en vérité) la vue s'ouvre sur la rade de Marseille, favorisée par un temps superbement clair
passage en hauteur au-dessus du vallon des Piches
avec un arrêt au niveau de la pierre gravée d'une belle, mais bien effacée, gravure de berger du XIX ème siècle, cette gravure est capricieuse, selon la couleur du ciel, elle est totalement invisible, nous en aurons confirmation, si besoin était, au retour.
peu avant le Puits du Murier nous longeons une emblavure destinée à nourrir la sauvagine et surtout les sangliers, des fois que la population de ces cochons vienne à diminuer, comment les chasseurs pourraient-ils justifier les battues ?
le Puits du Murier, en eau
puis le sentier nous emmène à passer devant la Baumo Sourno (grotte sombre) , nous la connaissons bien, nous ne nous y arrêtons pas
l'entrée de la Baumo Sourno
nous passons le col de Baumo Sourno et filons en petite grimpette vers la croupe qui prolonge le sommet du Taoumé
Au bout de la croupe, le Taoumé
En ce dimanche, il et avec ce beau temps, il y a beaucoup de monde sur le sommet et tout autour, nous trouvons une roche bien exposée, éloignée du chemin pour notre pause, face au Plan de l'Aigle
Pour le retour nous revenons vers le col de Garlaban, le contournons par l'Est, et par un jeu de sentiers caillouteux à souhait, revenons vers notre point de départ.
En bordure de falaise sud-est, la croix de Garlaban brille de toute sa blancheur retrouvée
Une rivière de cailloux, certes, mais une rivière en forte pente
Les hameau abandonné est traversé
dans le fossé, un vestige de marmite de charbonnier, en métal
Ici, il a un siècle ou deux, il y avait de la vie agricole et pastorale, les nombreux oliviers abandonnés à leur sort en témoignent
Fin d'agréable balade dominicale
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112