-
Par JLuc Fontaine le 8 Octobre 2014 à 09:36
Les fortes pluies fréquentes de ces jours ci et diverses autres raisons ne nous permettent pas de randonner, alors je republie ici un article de l'ancien blog sur une très belle rando effectuée cet été dans la montagne de la Baume, à Sisteron.
******************************
Il s'agit d'une rando sur les traces de Xavier Dechaux, toujours remise à plus tard, eh bien voilà, c'est fait.
La grotte du trou d'argent se situe presque au sommet du massif de la Baume qui fait face à Sisteron, juste de l'autre coté du pont sur la Durance.
Pour les "amis" de Xavier Dechaux, le graveur des collines du XIXème siècle, ce lieu est une référence.
Né à Sisteron le 23 mai 1824, Dechaux a laissé sa trace un peu partout dans la pierre des calanques de Marseille où d' ailleurs il s'est donné la mort, mais ici aussi dans cette grotte où il a gravé la pierre... j'en parlerai plus loin.
clic pour agrandir
Le trou d'argent devrait son nom au fait que des fouilles archéologiques ont mis à jour des pièces de monnaies anciennes, cette grotte était déjà habitée au néolithique, puis plus près de nous au XVIème siècle elle fut investie par les protestants lors de la bataille de Sisteron pendant la guerre de religions.
Il s'agit d'une première grotte en façade de la montagne, suivie d'un long boyau, toujours en façade, en quelques sortes, un enchainement de tunnels qui longent la falaise au lieu de s'enfoncer dans la terre, quelques fenêtres éclairent les lieux.
Mais attention :
Que ce soit au niveau de son accès, de son cheminement sous terre, ou de sa sortie en balcon, cet endroit demande au randonneur toute sa vigilance.
Attention cette partie de la rando est DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages aériens vertigineux
- vent dépassant les 30km/h, surtout en rafales.
- pluie
- crainte du vertige
- claustrophobie
- pas de chaussures de montagnes adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Les équipements de via ferrata, casque baudrier et longe pourront être envisagés pour ceux qui craignent le vertige, et quasiment dans tous les cas si les passages délicats et aériens sont pris dans le sens de la descente.
Départ de l'autre coté du pont sur la petite route dans le hameau de "la Baume", rue du rocher, devant l'école d'escalade, possibilité de se garer le long de la route en évitant toutefois de gêner le voisinage.
Balisage jaune évident, le sentier démarre exactement sous le premier mur d'escalade et grimpe en diagonale le long du massif en surplombant rapidement les toits du village, offrant au fil de la grimpette rude, de superbes panoramas sur Sisteron, la citadelle et la vallée de la Durance.
Environ 3,5 km de grimpette vont nous faire avaler d'une seule traite plus de 600m de dénivelé jusqu'à la grotte, et il en restera encore un peu pour aller au sommet du massif...
Sisteron et sa citadelle sur le rocher
Après un long passage en sous bois de conifères, le sentier rejoint une piste, nous la laissons et continuons en lacets, la végétation porte encore les traces des pluies de la veille et l'herbe haute a vite fait de nous tremper.
Retour en sous bois et grimpette de plus en plus rude
mais la paroi percée nous semble proche maintenant
peu de fleurs en cette fin juillet c'est un peu tard, mais encore beaucoup de Campanules et Liseron
Arrivée au pied des falaises...enfin !
La grotte n'est accessible qu'avec l'aide de quelques barreaux scellés dans la roche et d'un câble
Nous passons par sécurité, toujours l'un après l'autre sur de si petites distances, un caillou est vite tombé...
la grotte s'ouvre devant nous, pas très haute, attention la tête, mais offrant une très belle vue sur la Durance
Première salle et tout de suite il faut allumer les lampes car le boyau plonge dans le noir
beau tunnel, même si trop tagué...comme souvent.
plafond très bas parfois
puis ouvertures sur le vide, n'oublions pas que tout le tunnel longe la falaise
pour replonger dans un boyau bas où la tête cogne encore facilement...
Première plaque gravée par X Dechaux dans le même style que les calanques, à savoir, une très belle calligraphie , l'année et X DECHAUX, et comme souvent une référence à Dieu : Dieu seul é mon maitre..
( fautes d'orthographes fréquentes...par facilité ou erreur? mais adirons la très belle calligraphie qui permet sans aucun doute de certifier du "Dechaux", on retrouve la même qualité à chaque fois)
le boyau de plus de 70m de long continue, avec de petites fenêtres sur la vallée, puis s'enfonce dans le noir
la lampe met en évidence de jolies concrétions, mais tout est assez abimé
Puis c'est la chatière de sortie, il va bien falloir ramper un peu, Yvette passe sans trop de difficultés
je suis, quant à moi obligé d'ôter le gros sac à dos et de le pousser devant.
la sortie au grand jour se fait en balcon au dessus du vide
et là dans une vire, une grande table gravée par X Dechaux, encore.
Après bien des questionnements et une étude minutieuse de la gravure je suis arrivé à tout déchiffrer, voici le texte dans son intégralité.
Honte aux tagueurs qui souillent tout ce qu'ils ont sous la main, un peu de respect n'a jamais étouffé personne !
DIEU CREATEUR DU CIEL ET DE
LA TERRE JE RENDS HOMMAGE
DIEU PROTEGE LA FRANCE ET
LES ENFANTS DE SISTERON
DOMINE EXAUDI ORATIONEM MEAM
ET CLAMOR MEUS AD TE VENIAT(Seigneur écoutez ma prière et que mes cris s’élèvent jusqu’à vous)
LE 25 AOUT 1865 XAVIER DECHAUX
LE 4 SEPTEMBRE 1562
JOUR MEMORABLE A SISTERON
SEPT HEURES A TONNE LE CANON
CINQ FOIS L’ASSAUT REPOUSSE
L’HONNEUR DE LA JOURNEE
AUX FEMMES EST RESTE
ELLES N’ONT POINT RECULE
DEVANT LES BOULETS
XD NAS LE 23 M 1824texte rendant hommage aux femmes de Sisteron qui se sont montrées héroïques pendant la guerre des religions
Sortis de la grotte d'argent, nous continuons jusque vers le sommet plus de 100m au dessus, il y aura trois passages de petite escalade, équipement bien posé, en très bon état...c'est parti !
balcon fleuri de liserons et joubarbes, essentiellement
Allez encore un peu, on approche
Le débouché au sommet se fait dans une végétation dense, un sentier part à gauche vers le col de Mezien ce sera pour le retour, un autre file à droite en grimpant encore, il mène au sommet
végétation de chênes et de buis odorants
le sommet marqué d'une croix regardant Sisteron, et validé d'une borne IGN datant de 1949, altitude 1147m.
Ici le sentier s'arrête, il semble possible de continuer mais vraiment en bordure de falaise, et jusque où?
DECOUVERTE et par ce hasard qui fait si souvent si bien les choses.
Au bord du vide, sur une roche je remarque une inscription, après un peu de toilettage avec les moyens du bord (hummm) il apparait clairement qu'il s'agit d'une autre inscription de X Dechaux, là aussi de belle gravure, tout à fait dans son style.
Je ne pense pas que cette gravure soit connue, elle est presque invisible et je n'en avais jamais entendu parler...
Dechaux a laissé son empreinte dans de nombreux endroits, je suis certain qu'il y en a encore beaucoup à découvrir, les amateurs ne me contrarieront pas !
Un prochain article sur ce blog sera conscré à Dechaux, ce graveur des collines, mégalomane, mystique, poête, et aussi certainement un peu fou d'ailleurs. Il faut juste que je me décide à compiler toutes les informations et documents en ma possession.
Pour le retour nous allons faire une boucle qui va nous faire descendre sur l'autre versant de la Baume, puis la contourner en suivant le GR jusqu'au hameau de départ.
le sommet est tout en longueur, boisé et le sentier longe le vide à plusieurs reprises
Au col de Mezien nous rejoignons le GR qui, via la route puis la piste, nous ramène sur les hauteurs du hameau.
Devant nous le clocher de la Baume, en face la citadelle de Sisteron
nous faisons un petit détour pour visiter le hameau, son couvent
en bas, au confluent du Buech aux eaux bleues et de la Durance boueuse, les eaux n'arrivent pas à se mêler. Un rivage bleu, un autre gris.
Devant l'école d'escalade, un "mange pierre" est à l'oeuvre
Et voilà la boucle est bouclée, une rando d'environ 10km pour un cumul de dénivelé de 700m avec quelques passages aériens comme on les aime.
le rocher et la citadelle
14 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 3 Octobre 2014 à 23:08
C'est, pour nous, la meilleure saison pour des randos dans nos calanques, encore du beau temps, très beau même aujourd'hui, et beaucoup moins de monde sur les sentiers.
Le programme:
au départ de, la cité U de Luminy nous irons au col de Sugiton, puis direction la calanque tout en bas en passant par les falaises des toits, baignade dans l'eau cristalline de Sugiton, puis reprise du sentier par le cap de Sugiton, ses passages "sportifs" et direction Morgiou, traversée du village-calanque pour aller au col du Renard et ensuite tout au bout de l'extrémité du cap Morgiou. Retour à Morgiou et remontée vers Luminy par le sentier balisé pointillé jaune avec son petit pas d'escalade , la crêtes des Escampons et le parking.
Attention ! une petite partie de ce parcours se situe sur du sentier considéré comme dangereux pour risques d'éboulements et chutes de pierres, cet article est un reportage et non une incitation à la randonnée en passages dangereux. Un sentier bien balisé et sécurisé est indiqué.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne pourrait être tenu pour responsable en cas d'accident.
Le cap Morgiou vu du cap Sugiton
Super beau temps pour cette rando dans ce décor superbe et archi connu, très vite nous arrivons au col Sugiton et filons sur le GR qui circule en balcon au dessus de la mer,
au point ou le GR bifurque brutalement à gauche vers les treize contours nous tournons à droite et dégringolons dans la ravine entre les rochers élancés qui surplombent les calanques de Sugiton et des pierres tombées
tout en bas, le superbe "torpilleur" ilot remarquable qui marque la calanque
la descente demande attention, ce n'est pas de la piste, plusieurs ressauts sont à désescalader, mais faciles
la sortie de Sugiton et en face notre but, le cap Morgiou
le sentier file au pied des falaises des toits, grande muraille verticale chère aux escaladeurs des calanques
nous quittons le sentier balisé pour nous engager sur le sentier encore bien marqué mais "interdit" à cause du risque de chutes de pierres, il arrive au dessus de la non moins interdite calanque des pierre tombées, chères aux naturistes.
la calanque des pierres tombées, pour le moment encore déserte, et environ 450 plus haut, la Candelle et le Candelon surplombent le tout.
nous récupérons le sentier pointillé rouge et arrivons à la calanque, pour une rapide et inévitable baignade, l'eau est cristalline et sa température d'au moins 23°... parfait !
la mer, tout juste ridée par quelques vaguelettes, le soleil dans l'axe de la calanque...
Nous ne nous laissons pas ramollir par ces lieux enchanteurs et nous redémarrons, pour arriver au cap Sugiton il faut escalader une échelle métallique, bien rouillée, usée mais solide
vue grandiose sur "le socle" avec le torpilleur et là haut, la Candelle
descente du toboggan qui nous fait passer sur l'autre versant du cap, coté calanque de Morgiou
véritable toboggan, la roche lustrée par le passage de milliers de randonneurs est extrêmement glissante, mais un pin placé au bon endroit offre une aide salutaire
tout au bout, la calanque de Morgiou, le port de pêche et le village, ilot de vie préservé dans le monde minéral des calanques
en bas, une "plagette" aux eaux cristallines
arrivée sur le port par l'escalier royal comme il se doit,
Les escaliers de sa majesté Louis XIII
Quelques marches taillées dans la pierre mais quelques marches qui ont une histoire. Ces escaliers ont été creusés pour que sa majesté Louis XIII puisse aller à la pêche. C'était le 9 novembre 1622 .Une madrague était organisée, les thons, piégés dans de grands filets, des seinches, étaient ensuite harponnés par le trident en vermeil de sa majesté. Chaque prise était saluée par les applaudissements enthousiastes d'une foule perchée sur les rochers et venue tout spécialement des quatre coins de la région.
Le Roi, cette nuit là , alla dormir au château de Mazargues.
rapide traversée du village pour repartir sur l'autre rive, coté cap Morgiou, par le sentier noir qui passe tout près de quelques cabanons préservés
Au col du Renard, direction les ruines du Fortin qui, comme les deux batteries situées sur le cap étaient censées assurer la protection contre les envahisseurs . Nous sommes dans les années 1810/1825 sous Napoléon et plutôt en guerre avec les Anglais.
dans la brèche où passe le sentier entre les murailles , il y avait un pont levis, sans grande efficacité, puisque...
Tout au bout du cap, coté sud, une grande anse domine les flots de ses hautes falaises, l'anse de la Triperie, devenue célèbre depuis que l'on connait la grotte Cosquer.
Grotte Cosquer, dont les immenses salles sont quelques part sous nos pieds.
Inévitables photos prise sur ce "finistère", là où finit la terre, la pointe sud du cap, 30 m à la verticale au dessus de la mer
et en arrière plan, Riou
Après une pause pique nique à l'ombre chiche des pins rabougris et rabattus par les vents, nous revenons vers le fortin, non sans avoir fait un large détour sur les vestiges des batteries et des fondations de la tour de vigie probablement jamais achevée
reprise du sentier noir et belle vue sur l'aiguille de Morgiou
re-traversée en sens contraire du village et quittant tout de suite le sentier rouge nous grimpons par un raccourci hors balisage et sportif rejoindre le sentier jaune pointillé, juste sous le passage de petite escalade équipé d'une chaine
direction les crêtes des Escampons par le jaune pointillé puis le domaine de Luminy et le parking.
vue sur Morgiou depuis la crête des Escampons
Belle rando par un temps exceptionnel en ce début d'octobre, 13km900 et 520m de cumul de dénivelé.
9 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 29 Septembre 2014 à 23:20
C'est une très belle journée de fin septembre, de la chaleur, mais pas trop et surtout pas un souffle de vent. Le temps idéal pour aller sur un de nos sentiers favoris de la face sud du massif de ste Victoire, le rouge du col st Ser.
Notre projet était de monter sur les crêtes par le sentier rouge et de redescendre par le sentier vert du vallon de la Tine avec sa variante hors balisage dans le bas du vallon, mais un panneau interdisant l'accès au sentier vert pour risque d'éboulement nous fera changer de parcours de retour...ce sera donc le noir du col Vauvenargues.
Quoiqu'il en soit, tous les sentiers de la face sud, hormis le GR, sont des sentiers rudes et raides. Sur une très courte distance, le dénivelé est important.
la face sud, au niveau du relais st Ser
Départ du petit parking proche du relais st Ser, la montée jusqu'à l'ermitage n'est pas la partie la plus amusante du parcours, mais la chapelle st Ser coincée sur sa petite terrasse plantée de platanes muriers vaut bien ce petit sacrifice.
La tradition veut que l'on fasse tinter la cloche lors de l'arrivée à l'ermitage...
la grotte et son petit autel
au Vème siècle, Ser ou Serf, choisit ces lieux pour y mener une vie monastique, il fut décapité par les Wisigoths après lui avoir coupé les oreilles et percé les tympans
Ses restes furent ensevelis dans la grotte de son culte. La chapelle fut érigée au XIème siècle , aujourd'hui une partie de l'ermitage est ouvert aux randonneurs venant y méditer. Une source, mince filet d'eau, coule à gauche de la chapelle et alimente un réservoir.
En 1993 un éboulement écrase la chapelle et le refuge, en 2001, le Grand Site ste Victoire finance sa restauration
la chapelle st Ser avant l'éboulement de 1993
Le sentier rouge file juste derrière la chapelle, entre un rocher et un arbre, une petite vire pour donner un aperçu de ce qui attend le randonneur et tout de suite le sentier prend de la hauteur, une chaine sécurise la vire courte mais aérienne.
le balisage est assez discret mais suffisant, et puis... chercher un peu fait partie du jeu
Tout au bout d'un premier balcon, une autre chaine permet de passer un ressaut vertical, suivi d'une belle vire
c'est vertigineux et ça grimpe vite, la chapelle n'est déjà plus visible
pierriers, enrochements et éboulis se succèdent, mettre les mains est souvent indispensable
très belle vue arrière sur la vallée de l'Arc et le plateau du Cengle
et ça grimpe...
un rocher un cairn, un choix,
à droite le rouge pointillé, plus facile mais plus long qui arrive sous la Bau de l'Aigle vers l'est,
à gauche, le rouge qui continue vers l'ouest, pour arriver au col st Ser, plus court mais plus raide, ce sera notre choix.
petite traversée d'un bouquet de yeuses
pour engager une étroite cheminée relativement facile
rencontre avec un groupe qui descend, on bavarde quelques minutes et ça repart de plus belle
le col est en vue, étroit passage entre deux rochers, un cairn et une belle racine le marquent
et voilà !
environ 560m de dénivelé d'un seul tenant
Versant nord, tout en bas le village de Vauvenargues
nous filons sur les crêtes vers l'ouest, laissant derrière nous la grandiose brèche de Genty
pour arriver bientôt au col Vauvenargues, nous ferons notre pause pique nique ici sur un étroit nid d'aigle dominant la vallée
le sentier noir est raide à descendre, beaucoup de petits cailloux le rendent glissant, pas mal de ressauts à désescalader
une traversée sous les arbres donne l’illusion d'avoir un peu d’ombre mais sans vent la chaleur est intense, une belle fournaise que ce vallon encaissé
puis c'est la série des trois pierriers, assez difficiles, surtout si on essaie d'éviter de faire descendre des centaines de kilos de cailloux au bas de la montagne.
Attention, il est important de bien suivre le balisage (hyper discret mais existant) car les pierriers doivent être traversés en diagonale, les suivre vers le bas entraine le randonneur au devant de falaises dangereuses
le sentier fait changer de vallon plusieurs fois, toujours vers l'est
derrière nous les parois verticales , terrains de jeux des escaladeurs
nous rejoignons le sentier marron qui longe le massif d 'est en ouest, et revenons sous l'ermitage st Ser,
retour au parking par le rouge déjà pris le matin pour monter .
les roches taillées comme des lames marquent la base du massif. Nous sommes arrivés.
Courte mais superbe rando, tout juste 6km500 mais un cumul de dénivelé d'environ 650m.
9 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 26 Septembre 2014 à 21:18
Pour cette reprise en automne 2014 dans nos chères calanques, nous nous devions d'aller prendre des nouvelles de notre beau Renard des Calanques, voir la rando découverte...ici clic.
Notre parcours sera musclé aujourd'hui, au départ du bout de l'avenue de la Grotte Rolland, nous montons au col de la Selle par le sentier balisé noir puis, le jaune puis le rouge, quelques passages sportifs mais le col de la Selle est rapidement atteint. Direction le plateau de l'Homme mort, le plan de Coulon, descente du Malvallon sud, remontée du Malvallon médian et passage aux trois arches, arrivée au col sans nom, retour au col de la Selle pour monter au sommet de marseilleveyre, le col des chèvres et montée à Beouveyre, descente par le marron, sentier escarpé s'il en est. une boucle de 11km750 et presque 1000m de dénivelé en cumulé.
Ah oui ...au passage nous sommes allés voir notre Renard sur son piton, ce qui explique en partie, le cumul de dénivelé relativement important.
Peu après la grotte Rolland, nous quittons le sentier noir pour prendre le jaune, superbe sentier assez raide
très vite, au détour d'un lacet, la vue s'ouvre sur Marseille, les plages du Prado et tout au bout, dans une brume sale, la Bonne Mère.
quelques ressauts mais assez faciles malgré tout
Puis nous trouvons le rouge qui contourne le sommet de Marseilleveyre en direction du col de la Selle, un sentier en balcon qui offre de très belles vues et traverse de gros bouquets de bruyère en fleurs
le col est vite atteint, le vent souffle fort, on ne s'arrête que peu de temps, ensuite il faut enchainer les raidillons qui amènent au col Sans Nom puis au sommet Ouest du plateau de l'Homme Mort
du col Sans Nom, belle vue sur les têtes Est et Ouest du Malvallon, sur la mer, un peu de brume...
devant nous, le long plateau de l'Homme Mort qui ferme le cirque du Malvallon médian
le médian, tout en bas, nous y passerons tout à l'heure pour revenir ici, en remontant par les 3 arches...
la roche calcaire du plateau, creusée par les pluies (acides ?) et tranchante comme des lames de rasoir, particularité de ce plateau, tout comme au sommet du mont Puget
Du plan de Coulon, belle vue à contre jour, sur la mer et la pointe de Sormiou
nous revenons vers l'Ouest et commençons à descendre le Malvallon sud,
petite pause, presque à l'abri du vent
et...plus de 300m en dessous de nous, la calanque de Podestat et la mer salement ridée par le vent
le Malvallon sud, caractéristique par ses aiguilles , ses roches découpées
la "poule" du Malvallon
le "bastion"
pour rejoindre le Malvallon médian et commencer à tout remonter, direction le fond du cirque et les 3 arches
où nous ferons la pause pique nique avant de remonter par le sentier pointillé jaune vers le col Sans Nom
montée rude, souvent un peu aérienne
au col Sans Nom nous sommes repris en écharpe par le vent et rapidement nous filons vers le col de la Selle pour grimper au sommet de Marseilleveyre par le sentier bleu qui longe la crête est de Marseilleveyre
à gauche la pointe Callot
après une rencontre avec un groupe de randonneurs qui connaissent le blog ( ) nous filons vers le sommet et la croix, sans s'y attarder, nous avons encore pas mal de chemin à faire
maintenant c'est la descente vers le col des chèvres
où un tout petit pas d'escalade à remonter permet d'arriver rapidement au pied de Béouveyre
et de son passage câblé
le sommet de Beouveyre
maintenant ce n'est plus que de la descente ...mais quel sentier ce marron !
passages glissants, escarpés, éboulis, couloirs, tout y est !
Une belle boucle d'environ 11,75 km avec un cumul de dénivelé de 940m.
Ah...j'allais oublier, (oh le menteur ! ) ...le Renard va bien, il surveille toujours la mer du haut de son piton et vous salue bien !
14 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique