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Les rives de la Durance, le château de St Esteve Janson
Petite balade dominicale sur les rives de la Durance, du côté de moun païs d'enfance.
Je comptais trouver un petit peu de fraîcheur au bord de l'eau, la chaleur écrasante a eu raison de mes velléités de randonnée. 39° vers 14 h00 !
La voiture est garée à l'ombre près du bassin de Saint-Christophe, pour rejoindre la Durance, soit je prends la route où ça circule fort, soit le grimpe dans la colline pour faire un grand détour qui va m'éviter du goudron et des bagnoles.
détour qui me fait revenir sur le bras de canal qui alimente le bassin, après avoir contourné une vigne, je trouve le pont
paysage paisible, pas encore tout à fait écrasé de chaleur
je débouche dans le grand carrefour des routes, je m'engage sur le pont de la route de Cadenet qui me laisse apercevoir les anciennes piles du pont (contemporain à celui de Pont de Mirabeau)
je m'engage sur le sentier et la Durance se trouve à ma gauche
Plus loin j'entre sous le couvert d'une petite forêt, là, le puits caché sous son manteau de lierre me dit que j'approche des vestiges du château
impression confirmée par l'allée de platanes
sur une petite butte de poudingue les ruines du château s'élèvent majestueusement laissant apparaître aux yeux du visiteurs, les deux étonnantes cheminées, une par étage, suspendues dans le vide depuis des siècles.
le sol où je suis est netement plus haut qu'à l'époque du château, il ne suffit que de constater la hauteurs des archères
et l'enfoncement dans le sol des piliers de la structure, ici les vestiges d'une voûte sont à moins d'un mètre du sol.
Détail des décorations sculptées dans les colonnes de la cheminée
au sud de la butte, la suite des ruines
avec la dangereuse ouverture de la citerne bâtie dans les sous-sols. Une petite ouverture dans la maçonnerie, un peu plus loin, laisse deviner la grande taille de cette citerne.
plusieurs mètres de profondeur, le malheureux qui y tomberait ne serait pas près de retrouver indemne, la sortie.
fenêtre avec banc de pierre
rainure pour le système de fermeture de la grande porte (pont-levis ?)
muraille d'enceinte et sa tour ronde, là aussi le sol est nettement plus haut qu'à l'époque
un escalier en paroi et sa porte...
là-bas, un étang formé par les eaux d'infiltration de la Durance, paix et sérénité.
De l'autre côté de l'étang, vers le nord, la Durance.
De nos jours, la Durance maîtrisée n'est plus qu'une rivière assez large et peu profonde la plupart du temps, mais avant la construction du barrage de Serre Ponçon en 1959, du canal EDF, dit Canal de Provence, la Durance impétueuse et imprévisible était considérée comme un des trois fléaux de la Provence avec le Mistral et le Parlement d'Aix.
Il est bien probable que pour les petites gens de la terre, la paysannerie, le Mistral et la Durance, malgré leur férocité étaient bien moins craints que le Parlement d'Aix et sa justice faite pour et par les puissants.
Pour beaucoup, les inondations des terres ou la sécheresse due au vent, étaient moins graves que le risque de pendaison pour des motifs souvent peu importants.
Après ces considérations dont je m'entretiens quelquefois dans mes romans, je décide de revenir à la voiture, écourtant considérablement la rando initialement prévue, la chaleur suffocante ayant eu raison de mon courage pédestre.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
Il est certain que je ne t'aurais pas suivi dans cette rando, pourtant relativement facile par rapport à celles que tu fais d'habitude, car avec cette chaleur, j'évite un maximum les mouvements ! Allez, bisous et bonne journée.
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Quelle belle balade , un secteur a decouvrir en ce qui me concerne ...
Quant a la meteo , on en est tous au même point : cloués au sol par la chaleur
Vivement la fraicheur...