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Destel, chemin du Patrimoine
Enième rando dans les cuves du Destel et le chemin du patrimoine qui figure parmi nos balades favorites.
Vu le peu de pluie dont notre région "bénéficie" nous pouvons y aller sans craintes, les gorges du Destel ne seront certainement pas un torrent tumultueux.
Nous partons du bord de la route tout près du centre de dressage canin, en semaine pas de souci pour s'y garer. Traversée de la route et nous remontons la Reppe jusqu'à son confluent avec le Destel.
En effet... pas d'eau, le cheminement dans le lit du ruisseau se fait complètement à sec.
Première visite, la grotte de la Béato légèrement en hauteur sur la rive droite, et une surprise, un orchis en fleur, déjà !
la grotte de la Béate se trouve là, juste en dessous d'un oppidum.
la légende qui a donné son nom à cette grotte
En 1735 dans cette grotte, une belle jeune fille de la Ciotat y vint expier son inconduite et pleurer la mort de son fiancé.
Celui ci devant le refus de sa belle de l'épouser s'embarqua et trouva la mort en mer.
Se sentant coupable de la mort de Jean, Marie se réfugia dans cette grotte, y vécut de racines et d'herbes. Tous les dimanches, le visage voilé elle allait à Evenos s'agenouiller devant l'église et acceptait l’aumône d'un peu de pain que des gens charitables lui offraient.
Un songe lui ayant fait savoir que sa pénitence avait prit fin, elle retourna chez ses parents plusieurs années après, et y mourut.
Elle fut dite "sainte du Destel"...La Béato.
retour dans les gorges pour remonter presque aussitôt vers la grotte Monnier "grotte tunnel", la grimpe est un peu plus rude
La Grotte Monnier a deux entrées, pas facile d'accès, ce tunnel étroit fut au néolithique une sépulture, comme pas mal d'autres grottes du Destel.
Pour protéger leurs sépultures dans l'au delà, un chamane a gravé une plaque de schiste coloré et gravée d'un visage stylisé comme il en existe en Espagne, cette plaquette serait dans un musée à Paris.
Ce lieu est sacré...il a été découvert en 1943 par Julien Sanz Martinez
la sortie de la grotte Monnier donne sur une superbe arche, qui elle-même donne sur...le vide.
Retour dans le lit du Destel et poursuite de notre parcours
pour arriver à la grotte Christianisée
Ce gros bloc de pierre à l'entrée de la grotte, posé sur une couche de cendres, a servi d'objet de culte au Vème siècle.
Le sommet, creusé d'une cupule, était surmonté d'une croix, (celle ci a été remplacée et est démontable pour ne pas causer d'accident aux grimpeurs qui s'aventurent sur la paroi) la roche est gravée de 6 croix : latine, grecque, double, solaire, croisetée et sur globe.
redescente à nouveau pour retrouver un mince filet d'eau et quelques flaques verdâtres.
Bon...on va essayer de ne pas y tremper les pieds !
s'ensuivent quelques passages équipés de chaines faciles à passer...petit entrainement pour d'autres aventures.
Les cuves sont vides, pénurie d'eau !
et non...pas de bain matinal !
les grandes cuves abritent elles aussi un fond d'eau verdâtre paradis des têtards
Nous prenons la chaîne qui permet une sortie des gorges par la rive gauche
rude montée mais qui permet d'avaler un gros dénivelé assez rapidement, les chaînes se succèdent, bien suivre le balisage jaune "crêtes" pour ne pas aller n'importe où.
Nous retrouvons le sentier du patrimoine, la cabane des Carriers et le four à cades, c'est l'heure de la pause.
pour la nostalgie, un pot de récupération de la résine, il y en avait beaucoup dans nos collines quand j'étais gamin.
Poursuite sur le chemin du patrimoine et les bornes qui délimitaient au XIXème siècle les communes d'Ollioules et Evenos.
Tiens une invitée imprévue !
puis descente vers les vestiges du Télégraphe de Chappe
la grotte-bergerie du patrimoine et retour au point de départ par le sentier de la barre des Taillans.
sentier exposé au sud, les asphodèles commencent à y fleurir.
Une balade certes de courte distance, mais un brin sportive.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
2Alice FaureLundi 1er Février 2016 à 19:26Super balade mais la sécheresse et la température printanière de ce début février m'inquiètte. Biz
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Et oui, ils sont sportifs nos Marseillais !!! Tiens les seaux qui récupéraient la résine m'ont fait penser à notre voyage au Québec avec les seaux qui récupéraient le sirop d'érable ....
Bisous et bonne soirée.
coucou Monique
en effet j'en ai vu aussi, mon fils vivait au Québec il y a une dizaine d'année.
bisous amie, portes toi bien
jluc