Une fois n'est pas coutume, nous filons vers le début de la Côte Bleue pour une petite balade ensoleillée et maritime.

Après avoir traversé toute la ville aux heures de pointe, la voiture est garée au Resquilladou, juste avant le tunnel du Rove.

Le sentier monte raide dans les cailloux, la vue s'ouvre magistralement sur la rade de Marseille, le sentier passe en hauteur, et rapidement s'enfonce dans les vallons à l'intérieur des terres.

 abri de guetteur !

 la voie ferrée du train bleu apparaît entre deux tunnels et viaducs qui se succèdent

 Nous entrons dans le vallon du Coucourdier pour rejoindre, un peu plus haut, la piste qui fut, en son temps, la fameuse "route Pompidou" qui fit scandale.

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Un peu d'histoire :

 La piste RDF qui s'ouvre devant nous,  avant d'arriver au fort de Figuerolles, est un vestige bien transformé de l'attaque sauvage des promoteurs immobiliers sous la Présidence de Georges Pompidou, ça ne date pas d'hier !

A cette époque des promoteurs  peu scrupuleux avaient commencé à tracer une route pour arriver en bordure de mer et y construire résidences et marinas, en toute illégalité mais avec l'appui "d'en haut". ( le bruit court que la présidence Elyséenne avait donné son aval pour ce projet à un "ami"  ).

Ce territoire est sur la commune d'un petit village du Rove, et les élus de ce village (de l'époque) ont réussi à venir à bout de ce projet scandaleux. Il est difficile de trouver des détails sur cette affaire maintenant ancienne mais la route est toujours là transformée en RDF et les locaux la nomment comme par hasard, " la route Pompidou !".

Une commune de quelques milliers d'âmes a pu venir à bout de crapules soutenues par les plus hautes instances de l'Etat, n'y pourrait-on pas voir un certain esprit gaulois qui dans les BD se situe en Bretagne ? Un état d'esprit "Astérix Méridional" des années 60/70 !

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 Coronilles à tige de joncs

le vallon étroit en son début s'ouvre ensuite largement, le sentier le remonte sur la gauche, longeant la barre rocheuse

 la piste, ensuite, nous emmène vers les vestiges du fort de Figuerolles

 Le fort de Figuerolles :

Le fort de Figuerolles, comme celui de Niolon est une batterie construite entre 1880 et 1890 affectée à la surveillance stratégique  de la rade ouest, il fut modernisé en 1918 et appelé "barrière de fer ".

il a été désarmé après 1940 et abandonné à la commune, propriétaire du terrain, puis...abandonné totalement.

les bâtiments, hormis les toitures ne sont pas trop dégradés, de nombreuses galeries filent sous terre, abris, galerie d'acheminement des munitions etc... 

accès à la plateforme de surveillance des batteries 

emplacement des canons 

 travées pour la circulation des soldats

la vue sur la rade est supérieure à 180°  

nous revenons sur le sentier et filons vers le village de la Vesse, descente dans le vallon des Fontêtes, et remontée en face 

la Vesse apparaît dans son écrin magnifique. 

Descente dans le vallon de l'Estrassaïre sans entrer dans le village 

le sentier, glissant, aérien et un tantinet délicat passe sous une arche du viaduc et revient vers l'est, nous amorçons la boucle de retour. 

 creusé dans la roche c'est un sentier qui offre de superbes vues sur la mer

 un ressaut est à frabchir, sa difficulté majeure réside dans les prises rendues extrêmement glissantes par l'usure.

 une corde aide bien 

d'autres emplacements de pièces d'artillerie sont bien visibles 

 puis nous arrivons sur les hauteurs de la calanque de Figuerolles 

y descendre est à prendre avec sérieux, la glissage est facile, banco... la calanque est déserte. 

Pendant un gros quart d'heure, nous aurons l'extrême privilège d'avoir la calanque entière  rien que pour nous. Midi sonne, les randonneurs arrivent, avec plus ou moins de bonheur dans les deux sentiers d'accès fortement pentus.

après pause au soleil, nous repartons en restant sur le sentier dit "des douaniers" en bord de mer.

passage devant la grotte préhistorique 

et les ressauts qui demandent l'aide des mains 

 puis, plus loin le sentier arrive vers les blockhaus, la voie ferrée est juste en contrebas.

ici aussi, galeries d'acheminement des munitions aux pièces d'artillerie 

puis la remontée vers le sentier d'accès se fait par quelques marches d'escalier coulées dans le béton de l'époque 

ciste cotonneux, messuguo en provençal.

Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

 Pour les secours composer le 112